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Citations sur Au clair de lune (13)

Où êtes-vous allés, d'abord ?
-En Californie, répondit-il.
-Comment ça en Californie ?
-La Californie. Disneyland. Hollywood. Le Golden Gate. La Californie, quoi !
-La Californie, confirma Shep. Quatre cent onze mille kilomètres carrés.
-Vous êtes allés en Californie en passant à travers ce mur ? demanda Jilly d'un ton incrédule.
-Ben oui. Pourquoi pas ? Où pensiez-vous que nous étions ? A Namia ? Au pays d'Oz ? Sur la Terre du Milieu ? La Californie, de toute façon, est plus bizarre encore que ces contrées-là.
(chap. 25)
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- Votre peinture parle de quoi, alors ?
- Du monde tel qu'il est.
- Ah oui ? Et comment vous apparaît le monde ces jours-ci ?
- Exquis. Beau. Profond. Étonnant et mystérieux.
Sa voix s'adoucit et se fit murmure, au fil des mots, comme s'il récitait là sa prière préférée, celle dont il tirait, à chaque concurrence, un grand réconfort. Son visage se mit à irradier d'une lumière intérieure ; il n'avait plus du tout l'air d'un ours de cartoon.
- Un monde si vaste, si riche, poursuivit-il qu'il en est impossible d'en faire le tour. Le gardien d'une vérité élémentaire qui, si l'on pouvait l'appréhender à la fois avec le coeur et la raison, vous permettrait de dompter les océans les plus furieux, à force d'espoir. Du miracle de la vie, chaque jour renouvelé, dont je n'aurais jamais le talent, ni le temps, en une seule existence, de capter la beauté.

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Ne respire pas ! se dit-elle en se préparant à lui écraser le pied et à lui donner un grand coup de coude sous le sternum, mais son hoquet de surprise, au moment où le tampon avait jailli devant ses yeux, suffit à la priver de ses forces. Lorsqu'elle tenta de lever la jambe, son pied pendait comme un morceau de guimauve, et elle ne pouvait plus se souvenir où était son coude. Alors, au lieu de bloquer sa respiration, elle avala une grande goulée d'air dans l'espoir de s'éclaircir l'esprit... cette fois, ses poumons s'emplirent tout entiers de la substance des ténèbres; et elle sombra dans un lac noir et sans fond...
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Les yeux verts de Sherp s'agitaient, toutefois, tandis qu'il gardait la tête baissée. Ce n'était pas le sol ni ses pieds qu'il regardait mais quelque chose ou quelqu'un, par-delà le mur de ses souvenirs et cette vision le mettait dans tous ces états.
- Vous accomplissez votre oeuvre au clair de lune, murmurait-il une fois encore.
Cette fois son expression de colère fut soulignée par une ostensible vibration de rage dans la voix.
Jilly n'eut pas de vision presciente, pas d'images prémonitoires de quelque horreur à venir... juste l'intuition d'une simple mortelle, la mettant en garde, lui disant de rester aux aguets et de s'attendre au pire.
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- Ne recommencez pas s'il vous plaît...
- Même si nous savons tout de ce bonhomme, je ne vois pas comment cela pourrait nous sortir de cette impasse.
- Peut-être existe-t-il un moyen de défaire ce qu'il a fait ? Peut-être il y a un antidote ou quelque chose de ce genre ?...
- Un antidote ? Jetez dans une grande marmite des langues de crapaud, des ailes de chauve-souris et des yeux de lézard, et laissez mijoter le tout avec des brocolis.
- Revoilà Jackson la Négative et sa tornade de pessimiste. Les gars des Comics devraient s'inspirer de vous pour faire un nouveau Super-Héros. La morosité est à la mode aujourd'hui.
- Et vous , vous vivez à Disneyland ! Avec Donald et Pluto !
Sherp (le frère de Dylan autisme) dans son T-shirt Vile Coyote, se mit à glousser au-dessus de son assiette soit parce que la remarque sur Disney le faisait rire, soit parce que le dernier carré de viande était particulièrement hilarant.
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- En revanche votre apparition bizarre nous regarde tous les deux, vous et moi, parce que cela a un rapport avec le produit que l'on nous a injecté.
- Ce n'est pas si sûr.
Le visage de Dylan pouvait parfois, avoir des expressions réellement exagérées, comme s'il était un ours de dessins animés qui avait quitté l'écran pour rejoindre le monde réel et tenait de se faire passer pour un humain. En l'occurrence, sa mimique d'étonnement était digne du chat Sylvestre lorsque Titi échappant à son appétit félin l'entraînait au-dessus d'un précipice.
- Au contraire, rien n'est plus sûr !
- Pas du tout , s'obstina-t-elle !
- Tout est pour le mieux Seigneur, dit Shep.
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Pour l'heure, les allergies étaient le cadet de ses sourcils, mais s'il devait être dévoré vivant par une pollution de champignons affamés tout en se transformant en gros lézard, avec aux trousses une armée d'assassins, il préférait ne pas éternuer à tout bout de champ à cause de sinus encombrés.
- Chimioluminescence, cristalloluminescence, lumière anti-solaire, gegenschein...
En retournant dans la chambre, Dylan lança, pleine d'espoir :
- Allons-y, Sherp. Allez viens. On y va.
... rayons vert, rayons ultraviolets...
- C'est sérieux Sherp.
-...rayons actiniques...
- Ne me force pas à me mettre en colère, l'implora Dylan.
-,,, jour, journée...
- Je t'en prie.
-,,, Soleil, zénith...
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Un être à l'antithèse du méchant ; il arborait un gentil sourire, mais il tenait un tube de caoutchouc qui se tortillait entre ses mains comme un serpent. Long d'une cinquantaine de centimètres. Un objet inanimé, quel qu'il soit, qu'il s'agisse d'une cuillère, ou d'un couteau effilé, ne représente pas en soi une menace; on pouvait toujours se dire que le porteur du couteau avec une pomme à éplucher... mais un tube de caoutchouc... Dylan en cet instant critique, ne parvenait pas à concevoir pour cet ustensile quelque usage innocent. L'imagination échevelée de Dylan, qui nourrissait d'ordinaire ses dons artistiques, généra dans son esprit une cohorte d'images à la fois absurdes et cauchemardesques.
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Ce n'était pas une simple voiture que Jilly avait devant elle, mais un vaisseau extraterrestre, en train de scanner son corps et son cerveau, de recenser en quelques instants chaque atome de son être; à n'en douter, les ALIENS lisaient dans son esprit comme à livre ouvert, visionnaient sa vie en accéléré, depuis sa sortie laborieuse du vagin maternel jusqu'à cet instant fatidique, et rédigeaient déjà un rapport au vaisseau amiral concernant l'état déplorable de ses dessous élimés. Au bout d'un moment, les projecteurs s'éteignirent et une multitude d'étoiles rémanentes flottèrent devant les yeux de la jeune femmes comme un essaim de méduses.
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Dame la Mort ne leur laissait qu'une petite poignée de secondes pour sauver leur peau, et sa main squelettique s'ouvrait déjà toute grande pour accélérer l'écoulement du temps... p. 366

Quand on avait côtoyé l'Enfer, pouvoir se refaire une beauté, ça c'était le vrai luxe ! ça valait toutes les limousines, toutes les suites royales et toutes les louches de caviar de la terre ! p.373
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