A mi chemin entre une autobiographie et un roman,
Otto B. Kraus va nous entraîner dans le terrible bloc 31 du camp de Auschwitz-Birkenau.
Rassemblant les enfants, ils sont un groupe d'adultes a avoir décidé de défier leurs bourreaux en leur faisant la classe.
Les conditions de vie sont déplorables, la mort omniprésente. Les détenus doivent "affronter le froid, la faim, l'odeur continuelle de décomposition et la fumée douce-amère des suppliciés" qui s'infiltre partout.
C'est "une vie à la limite de l'existence, privée de lumière, plongée dans les ténèbres".
Mais rester digne, ne pas plier, entretenir une lueur d'espoir, voilà ce pourquoi Alex Ehren et Fabian, Lisa, Pavel, Felsen ont décidé de se battre.
Pour Alex, personnage central de ce roman, fortement inspiré de la vie de l'auteur, occuper les enfants contre le désespoir, c'est leur donner un projet pour le lendemain.
Alors au bloc 31, cours clandestins de lecture et d'écriture, parties de billes, Théâtre de marionnettes, tir à la corde, chants, devinettes, lecture, écriture, dessins vont s'organiser et donner à Bubenik, Adam, Eva, Majda, Neugeboren et les autres, un semblant de vie.
Si le sujet est dramatique et dépasse les limites de l'horreur,
Otto B. Kraus reste digne tout au long de ce récit et nous donne une vraie leçon de vie.
Merci à Babelio et à CityEditions pour m'avoir fait découvrir
Otto Kraus et "son livre salué unanimement par la critique et le public" lors de sa sortie.