Un être humain est bien peu de chose, tout au plus le contenu d'une valise.
Extrait de l'interrogatoire de Fritz Haarmann
Certains prétendent toujours que la viande humaine ressemble à de la viande de porc ou de veau. Non, elle est beaucoup plus noire, différente aussi de la viande de cheval. Et je sais de quoi je parle, j'en avais toujours plein les mains. (extrait de l'interrogatoire de Fritz Haarmann). (p. 167)
A Noël, j’veux être au ciel avec ma mère. On mettra les bougies et on chantera. Mon beau sapin, roi des forêts…
- Mais, monsieur le commissaire, je ne suis pas le seul à trouver suspects les agissements de Haarmann. Ses voisins disent que, souvent, la lumière brûle toute la nuit derrière ses rideaux fermés et jusqu’au matin, on entend marteler, scier et cogner comme si on hachait des os et de la viande !
- Et qu’en déduisez-vous ?
- Le lendemain, il revend de la viande à moitié prix !
Un être humain est bien peu de chose, tout au plus le contenu d'une valise.
- On verra, peut-être livrera-t-il davantage de saucisses…
- Mon épouse n’en raffole pas vraiment.
- Que reproche votre épouse à ces saucisses ?
- Elles ont une drôle de consistance et quand elle les a piquées à la fourchette, la graisse lui a giclé à la figure !
La souffrance dans la tête, je sais de quoi vous parlez… Je connais ça aussi, mais autrement… Moi, c’est les sous-vêtements ! La taille quatre c’est trop petit et cinq c’est trop grand ! Une vraie souffrance, comme vous pouvez vous l’imaginer !
Certains prétendent toujours que la viande humaine ressemble à de la viande de porc ou de veau. Non, elle est beaucoup plus noire, différente aussi de la viande de cheval. Et je sais de quoi je parle, j'en avais toujours plein les mains.
Vous ne comprenez décidément rien ! Ici, cette affaire est classée ! Ici, votre fils n'est pas recherché.
Je veux qu’on me coupe la tête. Couper la tête, et fini.