AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 37 notes
5
5 avis
4
10 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
0 avis
Envie de vous payer une bonne tranche, alors Haarmann, portant le doux sobriquet du boucher de Hanovre, devrait facilement répondre à vos attentes.

Récit saignant s'il en est, celui d'Haarmann défie l'entendement.
Tueur en série prolifique - une vingtseptaine de jeunes hommes à son actif - , cet aimable tripier notoirement connu sur la place publique pour ses penchants homosexuels mais surtout sa faculté quasi surnaturelle à vous approvisionner en viande fraîche, en ces temps de disette que sont l'entre-deux guerres (1924), aura marqué les corps et les esprits.

Les corps, forcément, puisque l'ami Fritz dépeçait allègrement tout jeune amant prépubère passant à portée de son égoïne. Sa vie fut sciante au possible, surtout vers la fin lorsqu'il s'est agit de faire face à la faiseuse de veuve à l'âge encore vert de 45 balais.

Les esprits, ensuite, car si quelques péquins moyens se doutèrent bien de l'étrangeté de ses agissements, cet indicateur pour la police fut rarement mis sur le grill et ne dut son arrestation qu'à un concours de circonstance. Pour une fois qu'il en décrochait un…

Ce récit horrifique retrace intelligemment les agissements de ce besogneux tueur en série Allemand, sans jamais tomber dans le voyeurisme ni dans la surenchère, tout en évoquant les conditions de vie misérables d'une population en pleine République de Weimar.

Avec près de trente victimes au compteur, Fritz entrera définitivement au Panthéon des grands malades célèbres même si la grippe espagnole lui tiendra à jamais la dragée haute. On saluera cependant son évidente volonté de bien faire...

Un récit bicolore foncièrement sombre au trait hyper travaillé, un petit fascicule final retraçant sa vie, son oeuvre, histoire de rêver encore un peu, ce Vampire de Hanovre mérite largement le détour, ne serait-ce que pour la leçon d'histoire, aussi effroyable soit-elle.


Haarmann, le boucher de Hanovre, sur place ou à emporter ?
Commenter  J’apprécie          442
♥ 1er coup de coeur de l'année 2019 ♥
*
Quand on ressort l'histoire d'un serial-killer méconnu
*
Pris cette BD à ma médiathèque cette après-midi. Lu dans la foulée.
En une lecture nerveuse et presque sans respirer, aux yeux ouverts "comme des soucoupes", la gorge nouée, presque la nausée en ces deux heures d'intense émotion.
*
Je ne connaissais vraiment pas cette histoire sordide de ce sérial killer, Fritz Haarmann, le boucher de Hanovre des années 30.
Cet homme de 45 ans ayant tué, démembré, disséqué 24 jeunes gens presque sous les yeux de la police locale ! Et cerise sur le gateau, ayant vendu de la viande fraîche et vêtements masculins au marché noir.
Ce fait-divers n'aura pas fait couler beaucoup d'encre à l'époque de l'entre-deux-guerres. Effectivement, la corruption dans la police était de mise et Mr Haarmann travaillait pour eux en tant qu'indic !
*
Je trouve que cette histoire vraie a été très bien adaptée. L'absence de couleurs en quadrichromie donne le ton sombre. Pas de rouge sang, uniquement un crayonné plus appuyé qui donne cette profondeur et cette horreur. Un graphisme hyper réaliste, des détails essentiellement architecturaux (notamment dans le décor urbain, maisons, ponts...) m'ont laissé admirative pour le travail de l'illustrateur. J'apprécie énormément toute cette précision dans le trait. L' effet de lumière (par exemple le soleil qui éclaire à travers les fenêtres) est très bien rendu, avec juste un coup de crayon ! Et les mouches qui apparaissent de temps en temps quand la viande se dégrade, c'est d'un glauque bien placé!
*
Un récit horrifique (et malheureusement véridique) retraçant les dix-huit mois de ce tueur en série allemand, est bien documenté, fidèle et sans jugement.
Ce n'est qu'au terme de l'arrestation qu'on se rend compte de la folie sous-jacente de cet homme.
Petit bonus intéressant: en post-face, le dossier regroupant l'anamnèse, l'explication du procès, diverses photos des lieux, et même le nom des victimes.
Les auteurs ont évité le sordide, ils nous ont juste raconté le quotidien de mr Haarmann ainsi que l'implication (ou évitement, selon de quel côté on se place) de la police.
*
Une leçon d'Histoire effroyable sortie des cartons des coulisses de la police. Avec près de 30 à 40 victimes, Fritz restera à jamais dans les annales des plus grands sérial-killers.....
Commenter  J’apprécie          410
La Leine, rivière passant sous les ponts de Hanovre, asséchée, quelle macabre surprise lorsqu'on découvre au fond de son lit des tas d'ossements. Tous humains. Tandis que la population s'affole quant à la provenance de tous ces os, le commissaire Müller fait aussitôt taire la rumeur d'un éventuel éventreur qui sévirait à Hanovre en sous-entendant que ce sont les victimes du typhus. le docteur Schackowitz décompte pas moins de 20 fémurs, provenant tous de jeunes hommes que l'on a découpé à la scie et dont on a oté la chair des os. Aucun doute quant à l'éventuel tueur en série...
De son côté, Fritz Haarmann prend du bon temps avec son ami, Hans Grans. Dès la petite affaire terminée, le jeune Hans va fouiller dans le placard de Haarmann, s'étonne encore qu'il ait à nouveau tant de viande et s'extasie devant une belle veste quasiment neuve lorsqu'une voisine frappe et entre. Elle vient de nouveau chercher de la viande. Fritz Haarmann lui offre pour 95 pfennings ce qu'il dit être de la viande de cheval et une paire d'os de veau que la femme refuse aussitôt à cause de sa couleur si blanche. Elle repart gaiement, prenant déjà rendez-vous et lui rappelant qu'il ne l'oublie pas dès lors qu'il aura de nouveaux vêtements pour ses jeunes enfants. Haarmann se fait ensuite surprendre par la voisine du dessus au moment où il jette un seau plein dans la rivière...

Fritz Haarmann, surnommé le boucher de Hanovre, reste l'un des plus grands tueurs en série avec à son palmarès plus de 20 victimes, de jeunes hommes violés, découpés puis évidés au cours des année 1923-1924. le tout dans son appartement dans un quartier de la vieille ville, au nez et à la barbe des voisins. Seul l'un d'entre eux, le marchand de tabac qui faisait face à la demeure de Haarmann, se douta dès le début que quelque chose d'étrange s'y passait. Faisant commerce des corps dont il revendait la chair en tant que viande animale, il vendait également les vêtements dont il dépouillait les garçons. Il ne fut nullement inquiété par la police et pour cause, il en faisait partie en tant qu'indic! Il avait même obtenu une carte officielle. Il sera jugé en 1925 et incriminé pour 24 des 27 meurtres, même s'il en avouera entre 50 et 70.
Dans cet album sombre, inquiétant et oppressant, l'auteur raconte les faits tels qu'ils ont été relaté dans la presse, ne faisant nullement le procès de ce tueur mais dénonçant tout de même l'incompétence de la police qui préféra ignorer les antécédents psychiatriques d'Haarmann et profiter du commerce de ce dernier. L'on fait des découvertes de plus en plus macabres et incroyables, accentuées par le documentaire en toute fin de l'album qui retrace le parcours de ce boucher et de ses éventuels "complices" qui ont fait silence, qui énumère la liste des 24 jeunes hommes qui sont passées entre ses mains et nous montre quelques photos. le trait charbonneux, tout en nuance de gris d'Isabelle Kreitz, est plus que jamais sombre, créant une ambiance glaciale et malsaine.
Un album saignant à couper au couteau...

Haarmann, le boucher de Hanovre... m'en fous, j'suis végétarienne!
Commenter  J’apprécie          414
Allemagne, années 1920. Des dizaines d'ossements humains sont retrouvés dans la Leine, rivière qui passe à Hanovre. Les résidents assistent à cette pêche macabre du haut de leurs fenêtres. Pas de panique, rétorquent les autorités, ce sont des victimes du typhus. La population est sceptique, d'autant qu'un homme se comporte bizarrement : trafic de viande et de vêtements en bon état en cette période de pénurie - c'est louche. Mais la police a des accointances avec l'individu suspect, alors soupçons et témoignages sont vite balayés...

Une BD bien sombre, au graphisme très réaliste en noir et blanc, à dominante foncée. Pas besoin de rouge sang pour se mettre dans l'ambiance sordide de ces crimes en série précédés de pédérastie - les victimes étant des jeunes hommes. Les mouches sont là pour ajouter à l'horreur ambiante, suggérant la puanteur des morceaux de cadavres dans la chambrette de l'assassin.

Un bon album pour les curieux qui aiment se faire peur, frissonner et être dégoûté jusqu'à la nausée.

Comme souvent dans cette excellente collection, une postface très intéressante éclaire le lecteur sur le contexte historique... puisque oui, ceci est (fortement) inspiré d'une histoire vraie.
Commenter  J’apprécie          190
Ach Mann ! (non mais comme ça, c'est fait, on en parle plus), le boucher de Hanovre. Bon tout le monde sait plus ou moins qui c'est et au pire les autres critiques le décrivent assez bien, inutile d'y revenir, on a bien compris que ce "boucher", il louchait plus du côté de Jean Yanne que du sympathique Didier de Crève Saucisse.

Bref, donc, un des pires serial killers que l'Allemagne ait enfanté, cette BD restitue plutôt bien les faits, à quelques détails près, il me semble par exemple que l'arrestation de Haarmann n'a pas exactement eu lieu comme décrit dans l'album, d'autres petites libertés prises avec l'histoire n'en font toutefois pas une oeuvre de fiction parce que ce que nous raconte Peer Meter, ce sont bien des faits, froids, réels... sanglants. Y'a de la documentation derrière cette oeuvre et ça fait toujours plaisir de pas être pris pour des jambons (mais que je suis drôle) sous prétexte de bande-dessinée, art mineur, ouvrage pas sérieux nianiania... ben non, là c''est du sérieux, du lourd et alors le tout adjoint au magnifique (pas d'autres mots) dessin d'Isabel Kreitz... On se croirait presque à traîner ses guêtres avec Herr Haarmann, c'est limite si on lui en achèterait pas un peu de sa viande devenue tellement impossible à dégoter sur le marché régulier.

Bref, une oeuvre maitrisée, réussie de bout en bout où on s'en paye une bonne tranche historique. Finalement, on souhaiterait que ce duo s'attaque à un livre de Bourgoin et nous le régurgite à sa sauce artistique.
Commenter  J’apprécie          80
Haarman, le boucher de Hanovre, a ceci de terrible qu'il s'agit d'une histoire vraie. Dans le cadre de la république de Weimar, Hanovre fut en effet la scène d'une série de crimes atroces que l'apathie et l'incompétence policière ne surent pas arrêter à temps. Autant en règles générales je n'ai pas de difficulté avec la violence, même inspirée de faits réels en littérature, autant j'ai ici atteint ma limite. Peut-être à cause du média: le trait, superbe, porte tout à fait la noirceur de l'histoire et nous frappe avec violence. Peut-être à cause de l'atrocité de la chose, rarement égalée (encore heureux).
Je ne dis pas que c'est une mauvaise BD: elle ne m'aurait pas autant retournée si c'était le cas, et je ne suis pas prête de l'oublier ! Il est simplement à noter que ce n'est pas pour moi, et que ce n'est pas non plus à mettre entre toutes les mains: pour public averti, donc.
A noter : il y a un petit dossier historique à la fin de la BD, assez bien fichu, et qui permet d'en savoir un peu plus d'un point de vue historique.
Commenter  J’apprécie          80
A Hanovre, en mai 1924, la population découvre avec effroi un jonchement d'ossements humains au fond de la Leine asséchée. Qui aurait pu croire qu'un tel caveau se situait à portée du regard ? Pour contenir la frayeur déclenchée par cette vision, le commissaire Müller invoque les ravages du Typhus. En réalité, l'examen des os, raclés et léchés, brutalement arrachés à la chair des muscles qui les entouraient, montre bien que la police est confrontée à un cas criminel. Mais étrangement, l'enquête tarde à progresser. Haarmann, le fabuleux boucher d'Hanovre, peut continuer à exercer sa profession en toute quiétude.


Intégré aux forces de la police en tant qu'indic, Haarmann flâne dans la gare de la ville et brandit sa carte de police pour arrêter de probables « délinquants ». Tous ont un point commun : il s'agit de jeunes hommes isolés, souvent déboussolés, que Haarmann prend sous son aile avant d'imposer son pouvoir. Il échoue rarement à ne pas ramener ses victimes chez lui, et après quelques civilités, il les fait mijoter dans sa casserole. de la bonne viande, des manteaux ou des vestes : voilà le résultat des traques d'Haarmann. Dans la misère qui caractérise la République de Weimar de l'entre-deux guerres, cela permet de bien vivre. Personne ne crache sur un steak supplémentaire, et même si son origine est douteuse, il est plus facile de manger à sa faim et de fermer les yeux que de s'interroger sur la provenance d'une pièce de viande qui n'a plus grand-chose à voir avec l'humanité à laquelle elle a appartenu.



Dans ce roman graphique aux traits sombres et travaillés, qui s'inscrit en continuité avec la noirceur de l'histoire qui nous est rapportée, Haarmann ne prendra finalement pas la place du pire criminel. Si ses agissements sont évidement condamnables, qu'en est-il de la réaction des forces policières qui, malgré de nombreuses plaintes et réclamations des voisins du boucher, n'ont jamais cherché à vérifier la véracité des condamnations dont il faisait l'objet ? Figure garante d'un ordre moral et civil, les forces de l'ordre préféraient fermer les yeux sur la destitution qui menaçait Haarmann. Ce brave boucher, qui nourrissait, vêtait et rassurait la population, ne pouvait pas être un criminel. Et pourtant si…


Dans cette optique, les incursions dans l'esprit d'Haarmann sont inexistantes. Ce roman graphique ne cherche pas à donner une explication rationnelle à ses agissements, et seule la conclusion permettra peut-être de toucher du doigt la folie qui animait ses actes. Comprenant qu'il y avait là un déficit à pallier, la bande dessinée s'accompagne d'un dossier documentaire qui retrace plus précisément la biographie d'Haarmann. On comprend alors que si le personnage avait constitué le thème principal de ce roman graphique, il ne serait pas resté le récit policier froid et distant que Kreitz et Meter proposent à leurs lecteurs, mais l'histoire glauque d'un homme sur lequel le réel n'avait sans doute plus beaucoup de prise.


« Certains prétendent toujours que la viande humaine ressemble à de la viande de porc ou de veau. Non, elle est beaucoup plus noire, différente aussi de la viande de cheval. Et je sais de quoi je parle, j'en avais toujours plein les mains. »



Le sordide a été évité de peu. Sous-entendu, il est plus angoissant, et protège Kreitz et Meter de la tentation de se vautrer avec plaisir dans l'esprit insondable d'Haarmann.
Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          70
Voilà un fait divers du début de siècle en Allemagne qui ne laisse pas indifférent et qui défie l'entendement.
Même si le livre est étayé de tous les éléments rassemblés par l'enquête et par les aveux du meurtrier, il reste quand même quelques éléments inconnus, notamment sur les complicités actives ou passives.
Les auteurs allemands ont fait le boulot, comme on dit, mais je n'ai pas particulièrement été séduit par le dessin: question de style et de goût. J'avais aussi du mal à distinguer les différents personnages ce qui complexifiait la lecture....

Commenter  J’apprécie          50
Visuellement, ce beau roman graphique reproduit fidèlement (et en détail), les lieux de Hanovre que fréquentait l'assassin à l'époque. On s'en rend compte par les photos en annexe et ça a un côté franchement troublant, qui rajoute au sentiment de malaise qu'on ne peut qu'éprouver en découvrant l'horreur de cette histoire.
Je ne suis pas personnellement fan de ce type de graphisme (crayon, façon de dessiner les visages etc.), mais on ne peut que reconnaître le talent d'Isabel Kreitz, l'extrême finesse de son trait, la richesse de ses décors, son souci du détail etc.

Sur l'histoire, évidemment ignoble, ce ne sont pas les viols et meurtres qui m'ont le plus fait réagir- il y a malheureusement toujours eu des monstres.

Pas non plus la vente de viande humaine: c'est abominable évidemment, mais au moins je peux voir l'affreuse logique dans sa démarche. Il a des corps dont se débarrasser et dans le terrible contexte de l'après guerre, les gens étaient prêts a accepter n'importe quoi sans méfiance pour se nourrir.

Ce que j'ai trouvé le plus terrible, c'est la totale impassibilité des autorités. Sous prétexte de quelques menus services rendus à la police, Haarmann agit dans une impunité complète, alors même que des parents désespérés multiplient les plaintes (on les ignore totalement). Plusieurs personnes viennent porter des accusations contre lui, ce qui aurait conduit pu conduire à son arrestation (et épargner des vies) - elles sont sciemment étouffées.Pour moi, c'était ça le plus terrifiant.
Commenter  J’apprécie          40
Un sinistre fait divers dans l'Allemagne des années 30. On comprend dès les premières pages qui fait quoi, comment mais ce n'est pas le mystère qui intéresse l'auteur, c'est la description d'une société en crise, qui à chaque niveau préfère fermer les yeux, parce que ça arrange tout le monde. Jusqu'à ce que ça ne soit plus supportable. le dessin rend hommage à cette sinistre époque, tout en N. & B. d'une grande finesse. le propos est noir, renforcé par un dossier sur le personnage original de l'histoire. le tout est efficace et laisse une drôle d'impression.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (75) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}