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Ca fait des années que j'entends chanter les louanges de la saga de la Guerre du Lotus, souvent décrite comme étant une merveille d'inventivité, un fantasy japonisante parfaitement mêlée à un renouveau du steampunk. J'ai donc ouvert ce livre en pensant passer un très bon moment, et je dois bien avouer être déçue...

Sur la forme, j'aime bien le style de Jay Kristoff. Par contre, je déplore que les maisons d'éditions françaises acceptent ce genre de style sans broncher de la part d'auteurs traduits, alors que les auteurs francophones qui utilisent un style semblable se font étriper.

Sur le fond, j'ai enchainé déception sur déception, et ce concernant pas mal d'aspects de ce livre.

Déjà, on est typiquement dans de la fantasy pour ado, et tous les clichés y passent ! Quiconque a déjà lu un livre de fantasy YA pourra ainsi deviner tous les rebondissements qui sont ultra prévisibles et tardent tellement à arriver que l'héroïne passe un peu pour une courge (comme pour ). YA oblige, Yukiko a toutes les qualités : elle est belle, intelligente, rusée, porte sa famille à bout de bras, soutient tout le monde, mais est aussi très pure et naïve. Au-delà de ce tableau bien trop vu et revu, l'auteur se retrouve ainsi avec un défaut qui est assez agaçant à mon goût : soit l'on présente son personnage comme intelligent et on travaille bien son intrigue, soit il est un peu niais sur les bords et on peut balancer de la grosse ficelle. Mais le mélange des deux (perso intelligent et grosses ficelles) tend juste à totalement décrédibiliser Yukiko qui passe vraiment pour une andouille à ne jamais se douter de rien !

Deuxième point, j'ai trouvé que cette ''formidable'' fantasy japonaise avait franchement été écrite à l'économie. L'auteur n'invente rien, il se contente de repomper la mythologie et la culture japonaise, qu'il adapte vaguement pour que ça colle au bouquin. Pire, il essaye d'étouffer le lecteur en utilisant beaucoup trop de mots japonais non traduits dans le texte : ''haï'' ''ne'' ''chon-mage'' ''sarrariman'' ... sans compter le nom des armes, vêtements, créatures ou animaux. Ces mots auraient très bien pu être traduits mais non, l'auteur a choisi de tout laisser, sans doute pour étouffer le lecteur d'informations et lui donner l'impression d'un univers ultra dense. Ca fonctionne sans doute très bien sur les gens qui n'y connaissent rien au Japon et ne lisent pas de manga, mais pour les autres, c'est facile de se rendre compte que tout ça n'est que de l'enfumage pour dissimuler la pauvreté d'une intrigue ultra-prévisible.

Troisième point, le steampunk est lui aussi vu et revu, directement pompé sur Warhammer en plus. Si l'auteur était parti sur une base connue pour bien la creuser, ça ne m'aurait pas gênée, mais là encore, on a droit au minimum syndical ! La technologie en elle-même n'est pas creusée, pas expliquée, au point qu'on se demande si l'auteur lui-même y a pensé.

Quatrième point, le Sçavoir, qui illustre lui aussi l'immense flemme de l'auteur (et de tant d'autres auteurs qui nous balancent des système de pouvoirs ou de magie à peine réfléchis). le Sçavoir est censé être un secret, mais ça n'empêche pas Yukiko de l'utiliser devant le Shogun et toute sa cour sans que ça ne semble intéresser personne (alors que les détenteurs de ce genre de pouvoir sont censés être très en danger à cause de la Guilde qui les traquent et les brûlent...). D'ailleurs, Yukiko l'utilise souvent devant d'autres personnes () sans que ça ne la choque, même si de temps en temps, elle stresse deux minutes et s'exhorte à la prudence. Ou comment dire que l'énorme danger ne semble franchement pas bien dangereux.
Mais le Sçavoir, c'est aussi un couteau-suisse, un pouvoir mal défini qui sert à beaucoup trop de choses (surtout dans le tome 2 où ça devient un bon gros Deus ex Machina). Pire, le Sçavoir est très très mal exploité : l'auteur aurait pu s'en servir pour créer un langage animal, des codes animaux, quelque chose de propre à la vie sauvage... mais non, les animaux parlent notre langue, et l'arashitora apprend en un claquement de doigt toutes les subtilité de la langue, comme l'ironie par exemple. le lien entre lui et Yukiko aurait pourtant pu être vecteur d'énormément de choses intéressantes, mais à la place, l'auteur nous sert un réchauffé de Eragon sans saveur.

En bref, une saga de fantasy qui pompe à droite à gauche et recrache tout sans se fouler à travailler réellement son histoire.
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🍓✨ Découverte Livresque : "La Guerre du Lotus T1" avec Mari la Fraise

Hello, mes chers aventuriers de pages et passionnés de mystères ! 🌟📚 Aujourd'hui, je partage avec vous mes impressions sur "La Guerre du Lotus Tome 1" de Jay Kristoff, une lecture qui m'a agréablement surprise et captivée.

Un Début Intrigant

Au départ, je l'avoue, j'étais un brin désorientée par le flot d'informations, mais comme un puzzle, chaque pièce a fini par trouver sa place au fur et à mesure de ma lecture. Ce qui semblait confus s'est transformé en une image claire et fascinante. 🧩✨

Un Mélange Audacieux

En grande fan du folklore japonais et asiatique, je ne m'attendais pas à me retrouver plongée dans un univers où le steampunk se mêle si harmonieusement avec le Japon. Et quelle découverte ! C'est une combinaison osée et réussie qui apporte un souffle nouveau et excitant. 🌸🛠️

Des Personnages Envoûtants

Yukiko, notre héroïne, est un personnage qui se révèle peu à peu. Son évolution, son apprentissage à maîtriser des pouvoirs longtemps cachés par peur, tout cela ajoute une profondeur incroyable à son histoire. Elle nous donne envie de la suivre encore plus loin, de découvrir quelles grandes destinées l'attendent. 🌟💪

Un Univers Riche Malgré Quelques Longueurs

Certes, il y a des moments où le rythme semble ralentir, mais le monde riche et détaillé que Kristoff construit vaut chaque page. J'ai hâte de plonger dans la suite de cette saga épique.

En Résumé

Si vous cherchez une lecture qui combine aventure, mystère, et une touche de magie technologique, "La Guerre du Lotus" pourrait bien être votre prochain coup de coeur.

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Cela faisait un moment que ce roman était dans ma wishlist, et ce, pour deux raisons :

1) le nom de Jay Kristoff qui est depuis ma lecture de deux de ses sagas (Nevernight et L'Empire du vampire) est l'un de mes auteurs favoris.
2) La couverture que je trouve absolument magnifique.

Du coup, je n'ai pas réfléchi longtemps lorsque je l'ai vu dans ma librairie et je l'ai acheter sans même prendre la peine de lire le résumé.

Je me suis donc retrouvé fortement surprise lorsque j'ai découvert un univers avec certes un fond de tradition japonaise, mais principalement Steampunk. Une chance pour moi, j'adore ce genre et cela ne m'a pas déçue.

Je dois avouer que j'ai au départ eu un petit peu de mal à m'y retrouver. En effet, l'une des forces de Jay Kristoff est de construire un monde très riche. J'ai mis un certain temps à m'y retrouver avec les termes tant liés à la culture japonaise qu'à l'univers steampunk. J'avais vraiment du mal à visualiser les nombreuses machines utilisées par les personnages, j'avais même du mal à comprendre leur utilité (Est-ce un moyen de transport ? Un habit ?). Mais une fois tout le vocabulaire acquis, la plume de Jay Kristoff a fait le reste et je me suis plongée au coeur des îles de Shima.

J'ai adoré tous les personnages, qui sont construits avec justesse. Tout n'est pas noir et tout n'est pas blanc (même si j'ai voulu à plusieurs moments foutre des tartes au shogun qui est parfaitement détestable).

J'ai adoré le développement des relations entre ces différents personnages. Tout comme j'ai adoré les petits flash-back permettant de comprendre ces relations.

Enfin, j'ai retrouvé ce qui fait que Jay Kristoff est un de mes auteurs préférés : sa capacité à créer des retournements de situation qui nous laisse fébriles ! Ici, l'histoire a mis du temps à se lancer, justement par ce que c'est un monde complexe et qu'il prend le temps de bien tout mettre en place, mais la deuxième partie de roman est un véritable page-turner.

Hâte de lire la suite qui promet d'être intense
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Incroyable tout simplement... C'était avec curiosité que je me plongeais dans cet univers Steampunk japonisant. Mais c'est avec passion que j'ai dévoré cet ouvrage ! L'univers était tout simplement fou et m'a totalement happée. L'auteur nous emporte dans une dystopie où le monde est gouverné par un Shogun terriblement cruel. Féodalité japonaise et Steampunk y sont liés de manière riche et immersive. On évolue aux côtés de Yukiko dans ce shogunat miséreux et sombre où la Guilde du lotus a le monopole sur la ville. Elle tient les habitants par la fumée toxique du lotus, sa drogue et ses dérives. C'est dans cette misère qu'on suit Yukiko dans sa quête mythique de l'Arashitora, un tigre du tonnerre, mais aussi dans ce qui semble être une rébellion historique.

J'ai vraiment tout adoré, et quel plaisir de retrouver la plume affûtée de Kristoff ! (Et d'y lire une écriture plus soft !). Il a vraiment su donner une personnalité à part entière à ses personnages principaux comme secondaires. le récit était plein d'émotion et d'action. À aucun moment je ne me suis ennuyée ! J'ai aimé le fait que les protagonistes soient tiraillés entre plusieurs convictions, qu'ils soient fragiles et forts à la fois, qu'ils soient malmenés par la vie. Ils sont terriblement humains et on s'y attache incontestablement. Beaucoup de traits de caractère et physiques de Yukiko m'ont fait penser à Mia. J'aime quand des auteurs ont une patte bien à eux !

Enfin bon, vous l'aurez compris, ce roman fut un coup de coeur !!
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Ce n'est plus un secret pour les gens qui me connaissent mais Jay Kristoff a complètement chamboulé ma vie de lecteur avec sa saga légendaire qu'est Nevernight.

Ici, son premier livre publié qui est aussi une trilogie ne déroge pas à la règle de me combler de bonheur. Alors il ne faut absolument pas le comparer à Nevernight qui est à mes yeux exceptionnel mais il nous livre ici un univers complexe, riche et divertissant.

Si vous aimez la culture asiatique, sachez que ce livre en regorge. Nous sommes vraiment dans l'ère des samouraï et de leurs valeurs.

Il est vrai que le début est un peu lent, car il faut introduire pas mal de chose, mais j'ai trouvé ça passionnant. L'écriture de Jay Kristoff est vraiment fabuleuse, j'ai eu un plaisir de la retrouver.

Pour les adeptes de la fantasy, si vous avez adoré la plume de Jay Kristoff dans ces autres ouvrages, n'hésitez pas à le sortir car il vaut le coup d'être découvert.

J'aurai un immense plaisir de lire bien évidemment la suite de cette saga qui je sais va monter en puissance et en intensité.

Jay Kristoff est pour moi une valeur sure et fait partie tout simplement de mon top 3 des auteurs préféré que je classe en numéro 1 sans hésitation.
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🌸 J'ai découvert le genre steampunk assez récemment ( il y a 3 ou 4 ans environ) et quand j'ai vu que cette histoire se déroulait dans un univers Steampunk japonais je n'ai pas pu résister. Oui je sais la chair est faible...
J'ai aussi encore en mémoire la claque livresque que je me suis prise récemment en découvrant la plume de Jay Kristoff. Une raison suffisante pour ôter toute appréhension. Et j'ai eu grandement raison! Une seconde claque avec la lecture de ce premier tome de la guerre du lotus.

⚡Bien souvent, le premier opus d'une trilogie ouvre la voie à une intrigue qui tend à se densifier au gré des tomes. On tâtonne au sein du premier tome, on découvre juste assez pour avoir l'eau à la bouche. Poser les fondations d'un monde riche, peuplé de personnages forts et captivants demande du temps. Ce premier opus contredit clairement ce que je viens de dire. Jay Kristoff nous met dans le bain dès les premiers instants de lecture. Grâce à un vocabulaire japonais foisonnant qui permet d'entrer dans ce monde qui allie mythologie et Steampunk j'ai été cueillie rapidement. Certes la lecture pourra vous sembler un peu difficile de prime abord mais pas de panique pour les novices: un glossaire permet de mettre les idées au clair. Plus on avance et plus les explications sont même données au sein du texte même ne laissant subsister aucun soucis de compréhension. La lecture devient très vite fluide et addictive.

♥️ Les décors sont fabuleux, les descriptions extrêmement vivantes. L'auteur nous prend véritablement par la main pour nous mener à travers son imaginaire. L'univers est abouti et donne envie de se retrouver au coeur de l'action à chaque instant.

Les personnages sont bien dépeints autant du point de vie physique que psychologie. Cela rend vraiment l'histoire d'autant plus prenante. J'ai été touchée par Yukiko. Un personnage féminin comme je les aime: forte et vulnérable à la fois. Elle ne cesse d'apprendre et de grandir. Ses interactions avec les différents protagonistes de ce premier tome m'ont plu. Je ne souhaite pas approfondir sur le sujet par soucis de spoil. Tout ce que je peux vous dire c'est que cette histoire fourmille d'émotions . Et que dire du final? Un final auquel on peut s'attendre certes mais un final juste et poignant. J'ai déjà hâte de lire la suite et croyez-moi je ne vais pas attendre une éternité avant de céder à l'appel. Amateurs de récits foisonnants, épiques et originaux joignez-vous à la bataille!
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Note : 2,75/5

La découverte d'un univers au fort potentiel, mais qui n'aura, malheureusement, pas su me subjuguer.

Si j'étais très emballée par le pitch de base, j'ai vite déchanté, le véritable problème de ce livre étant que l'immersion dans son univers est très difficile.

Et ça n'était clairement pas arrangé par le décor posé par Jay Kristoff, extrêmement complexe, mêlant steampunk et culture japonaise, avec un vocabulaire riche. Et ce, au point où toutes les pages, j'avais besoin de consulter le glossaire pour saisir le sens des mots employés, ce qui ne favorisait pas l'immersion... Et si au début, je pensais sincèrement que ce manque d'implication dans l'histoire était lié à ma fatigue, une bonne nuit de sommeil m'aura vite fait comprendre que non

Pour ne rien arranger, les informations sur le worldbuilding étaient amenées de manière très confuse et mal orchestrée, de sorte à ce que je ne comprenne qu'à la moitié du livre les points les plus importants..

Autre élément qui m'a dérangée : la trop grande multitude de points de vue. Certains cassaient l'excellent rythme instauré par les chapitres de la rencontre entre Yukiko et Buruu (la créature légendaire qu'elle devait capturer), voire étaient totalement inutiles.

D'ailleurs, mon ressenti de lecture aurait été bien meilleur si j'avais pu m'attacher aux personnages, ce qui n'était pas le cas. Sauf peut-être à Buruu. En réalité, je n'ai apprécié notre protagoniste que par son lien avec lui, par cette amitié qui se créait, et qui saura assurément vous faire fondre, même si ce changement s'opère, il faut l'avouer, un peu vite.

Pour le reste, il m'était impossible de m'attacher ou m'identifier à Yukiko qui m'apparaissait seulement contradictoire en changeant d'avis rapidement, se liant à trop de monde, ou encore en faisant preuve d'une extrême naïveté tout en pouvant prononcer les discours les plus marquants. Tout ce que je n'aime pas en lisant...

Et si vous espériez fondre pour elle par ses rapprochements et relations amoureuses, je vous recommande d'oublier rapidement cette idée. Certaines de ses relations m'ont même paru inappropriées, sans aucune alchimie. Et le pire ? Cela m'a même empêché d'apprécier certaines révélations ou d'être choquée par la fin... Donc, sur ce point, je suis vraiment déçue.

Néanmoins, je ne garde pas de ce livre que des mauvais souvenirs. Bien que l'immersion ait été compliquée, j'ai fini par me laisser porter par cette histoire et laisser jouer mon imagination.

D'ailleurs, j'ai totalement été convaincue par les scènes de combat, qui, j'en suis sûre, sauront vous couper le souffle avant même que vous ne vous en rendiez compte. Sans parler de la tension finale, avec tous les suspects potentiels pouvant trahir nos héros ! Jay Kristoff vous fera, véritablement, douter de tous !

Mais ce qui m'a tant plu, c'est d'avoir retrouvé certaines phrases percutantes qui me rappelaient le style de l'auteur dans Nevernight. Pour autant, c'est à double tranchant, puisque tout au long de ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de comparer les deux histoires et de trouver celle-ci moins bien menée... au point où je pense m'arrêter là et ne pas continuer la saga.

Alors, si cette histoire vous tente, je ne peux que vous recommander de la lire avant les autres romans de l'auteur... au risque de le regretter !

En résumé : si vous aimez les univers steampunk élaborés, la culture japonaise, les trahisons mais surtout la beauté d'un lien qui se crée entre 2 ennemis, ce livre aura tout pour vous plaire, à condition de ne pas le comparer aux autres oeuvres de l'auteur...
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Je ne vais pas vous mentir, le début a été compliqué.

J'ai lu et adoré Nevernight, du même auteur, je savais donc que ses romans pouvaient souffrir d'un démarrage un peu lent.

Mais on dit que les intrigues de Jay Kristoff sont comme une rivière en crue, et rien n'est plus vrai. Une fois plongé dedans, on se fait emporter.

On y retrouve des similitudes avec Nevernight (physique et caractère de l'héroïne, thèmes abordés, soleil qui brûle, monde en déclin...), suffisamment différentes pour être appréciables, et surtout, on y retrouve un truc que J'ADORE : le lien compliqué puis fusionnel entre un humain et une créature ❤

Et rien que pour ça, ce roman vaut le détour.
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Type : fantasy, steampunk
🦸héroïne : Yukiko fille du premier chasseur impérial . Une héroïne jeune et badasse au caractère d'acier.
Décor : Asie sous l'empire 👑
-Nature mourante
-ambiance sombres

Avis personnel :
Une lecture palpitante qui met un certain temps à se développer. Mais une fois lancé on ne s'arrête plus entre les rebondissements et les imprévus les actions s'enchaînent.
J'ai beaucoup aimé comme les relations on était abordé autant celle père /fille que fille/ griffon. Même l'approche avec la nature et celle de l'humanité est puissante.


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Dans un univers steampunk-japonais, le shogun envoie ses chasseurs à la recherche de l'arashitora, forme de griffon au corps de tigre et à la tête d'aigle.

Je n'ai pas beaucoup lu de steampunk, un genre que j'affectionne beaucoup cependant. Je n'ai pas été déçue par le mélange de ce genre avec la culture japonaise, très réussie.

Je dois aussi parler de la narration qui m'a marquée. Tantôt " brut " et assez cynique, tantôt poétique - TELLEMENT poétique. L'alternance des deux peut surprendre au début. Il y a surtout un passage qui a fait un déclic dans ma tête :

" La massue s'écrasa au sol comme une enclume, l'épée géante siffla au-dessus de la tête du tigre de tonnerre. Puis tout se perdit en un tourbillon de mouvement, brutale poésie martiale. Coups de griffes et de bec, éclaboussures de sang noir crépitant sur les feuilles. " [ début du chapitre 16. ]

On sent la violence, on la voit même. Mais l'auteur parvient à y insuffler un petit quelque chose en plus, à me faire aimer cette scène. Je pense que je m'en souviendrai encore longtemps.

Je n'ai pas encore parlé des personnages. Yukiko, d'abord, est forte est indépendante, et ce malgré les nombreuses révélations sur sa famille tout au long du récit. Elle sait s'opposer, ce que j'ai aimé.

J'ai aussi adoré Buruu, l'arashitora. Comme toutes les descriptions le disent, il est magnifique, et aussi un peu sauvage et fuyant. Sa relation avec Yukiko et plutôt bien menée, après tout de même une petite faiblesse pour le début. Il parvient à se "mêler" à la jeune fille, ce qui a beaucoup d'effet sur lui : il développe une grande philosophie. Je précise d'ailleurs que l'effet de ce lien sur Yukiko aurait mérité d'être accentué.

le récit en lui-même m'a semblé assez long à se mettre en place. Il n'y a pas tellement d'action dans la première partie. Mais ensuite cela s'accélère.

En conclusion, on peut dire que la guerre du lotus a un thème original aux possibilités multiples, et que Jay Kristoff a choisi les bonnes. Un univers riche et détaillé, des personnages attachants, et un style d'écriture envoûtant ; il n'en fallait pas plus.
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