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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Résumé : Au final je ressors de ma lecture avec un sentiment plus mitigé qu'autre chose, ressentant le potentiel de la série, mais n'ayant jamais réussi à complètement me convaincre. Après on ne peut pas enlever au roman qu'il s'avère entraînant, offrant de nombreuses révélations et de nombreux rebondissements, pour autant j'ai trouvé que le récit manquait de complexité et surtout, l'autrice m'a paru avoir du mal à quitter le format court de son précédent livre, pour un format plus long. L'univers, même s'il s'avère classique dans les grandes lignes avec ces différents « humains » et les haines que cela entraine, pour autant il y a quelques bonnes idées qui s'en dégage. Sauf que voilà pour ma part j'ai trouvé qu'il restait trop en surface confondant mystérieux avec nébuleux ce qui m'a frustré. Concernant les thématiques soulevées, même si une ou deux touchent au but, j'ai trouvé que les autres étaient soient un peu simpliste, soit ils manquaient d'arguments pour vraiment me marquer. Pour les personnages, j'avoue que je ne me suis jamais vraiment retrouvé captivé par eux tant ils m'ont paru manquer de soin et de profondeur, je suis même resté de marbre face à Arhan. J'ai aussi eu des soucis concernant la construction en deux parties tant le passage de l'un à l'autre donne l'impression de trop casser le rythme. J'ai aussi trouvé que, avis personnel, la première partie aurait mérité soit d'être un roman à part, soit d'être présenté de façon plus courte tant elle m'a paru bancale. Ajoutes à cela quelques simplicités et facilités frustrantes et vous comprendrez que même si je trouve que ce roman a du potentiel, je ressors finalement mitigé. L'ensemble est porté par une plume simple, efficace, et même si la conclusion sous forme de cliffhanger remonte un peu le niveau, je ne pense pas lire la suite.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Un livre que j'ai eu la chance de découvrir grâce à la masse critique je remercie babelio pour ce livre je ne me serais jamais penché dessus en librairie.

Un livre qui me laisse mitiger j'ai adoré la première partie avec la découverte du monde des Enges. Céléno notre personnage principal est incroyable elle est courageuse et fera tout ce qu'elle peut pour sauver son peuple des mains des hommes qui sont venus les réduire à néant par jalousie. Ils ne sont pas les seuls être magique il y a également les êtres de l'eau et des forêts tout un peuple prénommé le peuple D'Hélias.

Puis en seconde partie nous laissons de côté Céléno pour se retrouver aux côtés de Arhan un esclave qui vend les être comme Céléno pour pouvoir payer sa liberté.

Ces deux personnages ont une histoire en commun à vous de le découvrir en lisant ce livre.

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Après les Neiges de l'éternel, roman prometteur (mais que j'avais trouvé inachevé), j'étais très curieuse de découvrir le nouveau roman de Claire Krust. Je me demandais notamment si elle avait murit son écriture et son univers, et s'il s'agissait effectivement d'une autrice à suivre.
Bon...
Je n'ai pas été bouleversée par ce roman, je dois bien le dire. le concept des "enges" me laisse froide, et je crois que je ne l'ai pas compris : est-ce qu'il s'agit de quelque chose de vraiment très complexe, qui part du mot allemand, ou alors c'est juste une autre façon de nommer des anges... Ou rien de tout cela ? La ressemblance du mot, vaguement tronqué, m'a franchement perturbée (comme on peut le voir).
L'histoire ensuite, qui finalement se scinde en deux parties, puisque l'on suit des personnages que l'on ne retrouve plus dans la deuxième partie, qui prend place des années plus tard.
Difficile ensuite de ressentir de l'empathie, pour plusieurs raisons : la première partie nous montre un jardin d'eden tout mignon, avec des personnages bienveillants (et ceux qui ne le sont pas, on ne les aime pas), et on finit par suivre... Les rebus. Bon, ça peut être un choix, ça donne un effet de paradis perdu, tout ça... Mais au final, difficile d'apprécier les personnages que l'on rencontre, et que l'on tolère juste parce qu'on rencontre encore pire pourritures qu'eux. D'ailleurs il y a des longueurs terribles, et le personnage d'Arhan, qu'on pouvait vaguement prendre en pitié, devient de plus en plus ridicule au fil des pages (je pense notamment à ses multiples échappées, qui en deviennent grotesques à force de répétitions).
Quant aux promesses d'un texte tolérant et je ne sais plus quels termes ont été employés par l'éditeur sur la 4e de couv, je ne l'ai pas trouvé non plus. Montrer que la haine apporte la haine, oui, sans doute. Mais à part ça...
Enfin, autre détail qui m'a profondément agacé : Annoncer le titre du second tome dès la 4e de couverture nous fauche le suspens pourtant bien mis en place . Mais qu'a fait l'éditeur ?! Pourquoi ???
Bref, je suis plutôt déçue par ma lecture, et je ne crois pas que je lirai la suite.
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L'Envolée des Enges est un roman assez compliqué à suivre mais non exempt d'une certaine forme de poésie ou d'imagination. J'y ai vu une certaine forme de respiration, un souffle, qui commençait à me manquer dans la fantasy habituelle aux univers parfois si étendus que l'on s'y perd.

Nous commençons ce premier tome dans un univers coloré, tendre, lumineux aux côtés des Enges, une des espèces peuplant ce monde et un des enfants d'Hélias. Là haut, sur leur pilier inatteignable, les brises portent des messages, de l'amour et des noms, des mots et des visages. Il y a quelque chose de l'ordre de la magie et de la douceur, même si l'on ressent une certaine amertume chez certains personnages. Vivre dans un monde trop blanc peut parfois cacher des blessures bien plus grandes. Claire Krust tisse une toile à l'intérieur desquels quelques personnages vont évoluer, y instillant de menus détails faisant toute la différence notamment avec la création des toiles menant les Enges vers l'Envolée. Sans trop vous en révéler, dès les premières pages, l'autrice nous laisse voir un monde loin d'être rose, des aigreurs et des angoisses qui secouent les cimes des arbres… et qui poussent des hommes à gravir le pilier et à commettre le plus ignoble des génocides. le sang ce répand sur cette terre sacrée, au moment de l'Envolée et au moment où Céléno voit son monde prendre fin elle saute et prend des ailes qui ne sont pas les siennes.

S'en suit à partir de là une course contre la montre pour sauver celles et ceux qui l'ont toujours rejetée afin de les faire échapper à la folie meurtrière des hommes. Pourtant, dans ce monde en noir et blanc, l'autrice arrive à nous faire comprendre que le manichéisme n'existe pas et chaque personnage pâtira de ses bonnes intentions. Sujin, un enfant d'Hélias, un Être de l'Eau, en manipulant une personne pour sauver les Enges, lui causera une grande douleur. Céléno, aveuglée par sa rage et sa douleur se perdra un peu plus dans le noir. Arhan, un être mythique aux yeux multicolores vendra les siens pour recouvrer la liberté. Et le Raniarque ? Pourquoi avoir assassiner tous ces Enges ? Pour quel mérite ? Dans quel but ? Seule l'histoire pourra vous le révéler je n'en dirais mot.

A travers des personnages pluriels, dont on ne sait finalement que peu de choses en dehors de leur désir de vengeance, Claire Krust dépeint une société où l'individualisme et l'égocentrisme sont des maître mots et mènent systématiquement à l'isolement, la jalousie puis la haine. Chacun s'enferme dans une histoire qu'il est seul à connaître et comprendre et nul ne peut les en faire sortir. Sombre, terrifiant, certaines scènes apparaissent comme insoutenables à l'imagination entre massacre, torture et morts. La scène finale, s'achevant dans un long cri, ne nous laisse rien présager de bon. Sans aller jusqu'à l'évidence, de nombreux points se reflètent dans notre réalité : l'intolérance, les parias, l'esclavage… Voire même cette ère pré-industrielle qui pousse les hommes aux pires sacrifices. Il y a aussi une forme de revanche des hommes à qui on a tout prix et qui ont enfin l'occasion de prouver que les Enges, qu'ils tiennent pour responsable d'une cataclysme ayant entraîné leur isolement et des famines, ne sont pas des êtres tout puissants au dessus de tout.

La fin du roman s'achève sur quelques réponses et laisse des questions ouvertes, plusieurs personnages résonnent d'un passé obscur tandis que d'autres semblent plonger tout droit vers les ténèbres. J'attends que la lumière revienne mais ne peut m'empêcher de croire que c'est sa noirceur qui fait la beauté de L'Envolée des Enges.

En résumé
J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui bien que parfois chaotique, superficiel sur certains passages, m'a transportée dans un monde différent, parallèle aux nôtres, fait d'ombre et de lumière. Les dernières lignes du roman et son épilogue nous laissent entendre un second tome encore plus terrible et prenant que le premier, et j'ai hâte de lire la suite !
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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Ce livre a une belle histoire autant au niveau du thème que du développement de l'intrigue. Cependant, je n'ai pas réussi à finir le livre à temps pour une raison : le temps que met le lecteur a apprécié les personnages.
Un univers divisé entre espèce, un combat pour survivre, une réflexion sur la question du "qui est le monstre" sont les éléments qui sont le plus appréciable du livre. Ajouté à cela une fluidité de lecture très simple, un niveau de langage compréhensif.
Cependant, l'incipit du livre commence par un personnage qui n'est pas le héros et qui nous présente de loin celle qui normalement doit être celle que suit le lecteur. Petit décalage donc entre le résumé qui est attractif et l'incipit. Mais l'auteur continue de présenter l'histoire en laissant d'énorme blanc dans les questionnements du lecteur au fil de l'histoire, et aussi ne valorise pas les personnages que ce soit les primaire et les secondaire. Dans ce genre de livre, on a tendance à prendre connaissance des sentiments des personnages, de ressentir de l'empathie envers l'héroïne qui amènent ensuite une plus profonde intégration dans l'histoire.
Pour ma part, (et c'est cela qui m'a gêné dans ma lecture), je n'arrive pas à accrocher aux personnages. A la moitié du livre, on ignore pourquoi l'héroïne est mise de côté par ses semblables. Mais surtout je ne trouve aucun éléments d'attachement que ce soit avec le lecteur (l'idée d'empathie) ou avec les autres personnages. Certes certains traits de qualités ressortent comme le courage. Mais, elles ne sont pas visibles.
L'histoire est ben construite mais pas les personnages et leurs relations, ou au moins ne sont pas développer.
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Ce livre me faisait de l'oeil depuis sa sortie, notamment pour sa couverture, que je trouve tout simplement magnifique (du coup, petit coup de coeur pour l'illustratrice Yana Moskaluk, que je ne connaissais pas mais dont je vais à présent suivre le travail).
Avec L'Envolée des Enges, premier tome d'un diptyque, Claire Krust nous conte une histoire plutôt originale.
Il était une fois, un homme nommé Hélias. de son sang naquit trois différentes espèces de créatures, dites les Enfants d'Hélias : les Elbes, les Êtres de l'Eau et les Enges.
L'Histoire débute plus de 2000 après. Les Enges vivent tout en haut d'un immense pilier, à l'écart des autres enfants d'Hélias ainsi que des humains. le jour de l'Envolée, jour où certains Enges sont sur le point de devenir adultes et donc d'obtenir leurs "ailes" pour rejoindre les autres adultes dans le ciel, le Pilier est attaqué par les humains. Céléno, jeune Enge considérée comme une paria, assiste au massacre, avant de se faire attaquer à son tour et de chuter du Pilier. Sujin, Être de l'Eau, assiste à la chute de l'Enge et décide de lui porter secours. Ensemble les deux Enfants d'Hélias vont tenter de libérer les Enges capturés par les humains tout en essayant de comprendre les raisons de cette attaque et de cette haine que les hommes semblent éprouver envers leurs espèces.

Le synopsis est intéressant et, globalement, j'ai bien aimé l'histoire.
On commence par suivre la vie des Enges sur le Pilier, du point de vue de certains personnages tels que le couple Eole/Borée, qui préparent leur Envolée, et Céléno qui assiste aux préparatifs à l'écart de tous. Après l'attaque, nous atterrissons sur la terre ferme et découvrons la vie des hommes à travers les points de vue de Céléno et de Sujin, qui vont tenter de venir en aide aux Enges captifs. Il s'agit là de la première partie de ce premier tome.
La deuxième partie se déroule dix ans après, et nous ne suivons plus vraiment Céléno et Sujin, en tout cas pas au départ et beaucoup moins que précédemment. Nous faisons ainsi la rencontre d'Arhan, jeune servant non-libre (un genre d'esclave, en somme) appartenant à un apothicaire, et qui baigne dans des trafics bien louches dans l'espoir de rembourser sa dette afin de récupérer sa liberté.
Le passage de la première à la seconde partie m'a quelque peu désorientée, je ne m'attendais pas à un bond de dix ans en avant ainsi qu'à un tel changement dans les personnages. En fait, cela m'a particulièrement frustrée, car Céléno et Sujin deviennent des personnages secondaires dont on ne sait plus rien (qu'ont-ils fait pendant dix ans, par exemple ?), alors qu'on commençait tout juste à les connaître. Ainsi, et cela va être le cas pour presque tous les personnages, ils n'ont pas été suffisamment approfondis. J'ai donc eu comme un goût d'inachevé avec cette grande ellipse, d'autant plus que j'ai trouvé que certains éléments de la première partie auraient mérité davantage de précisions et de complexité, car les choses se déroulent trop vite, trop facilement et manquent parfois de profondeur.

Ce que j'ai bien aimé, en revanche, c'est le contraste entre la manière dont les Enges se voient et celles dont les autres les considèrent. Au début, les Enges sont décrits comme des êtres paisibles, au-delà de tout égoïsme, etc. Seuls les parias semblent pleins de défauts, comme Céléno, souvent en proie à la colère. Les humains les voient comme des êtres dangereux, des monstres responsables du Cataclysme qui a séparé leurs terres du reste du monde. Les Elbes et les Êtres de l'Eau, quant à eux, n'apprécient guère le fait que les Enges se croient supérieurs aux autres au point de vivre isolés de tous en haut de leur Pilier.
Ce qui m'a davantage plu, c'est de constater le changement chez certains Enges durant leur captivité. Eux qui sont si prompts à juger les autres, ne valent finalement pas forcément mieux. Notamment Borée, qui en vient à prier pour que les autres souffrent plutôt qu'elle. C'est un personnage qui m'a plutôt intéressée à cause de cette petite graine d'égoïsme qui est en elle, que l'on pouvait deviner au début de l'histoire, et qui pousse et grandit au fil de sa captivité. Dommage qu'on ne la suive pas davantage.

La plume de l'auteur est plutôt agréable dans sa simplicité, aussi le roman se lit-il de manière fluide, ce qui aide pas mal dans l'appréciation de l'histoire. S'il n'y avait pas tous ces défauts qui cassent le rythme et rendent l'histoire incomplète, j'aurais pu plonger dans l'univers des enfants d'Helias sans interruption.
Je suis toutefois curieuse de connaître le fin mot de l'histoire, en espérant que l'auteur parviendra à combler ses lacunes dans le prochain et dernier tome.
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