Attirée par les éditions Gabelire qui ont imprimé ce livre en gros caractères. le long titre ne m'a pas déplu non plus. L'exergue du livre en espagnol nous dit qu'hélas, il ne faut pas pleurer, que la vie est un carnaval, et qu'il vaut mieux la passer en chantant. C'est un éloge de la légèreté. le narrateur vit à Bonn en Allemagne avec femme et enfants quand à la suite d'une réflexion de sa fille aînée lors d'un test avec le Dr Finkelback, un psychologue renommé, qui répond drôlement à la question « Qu'est-ce qui est mouillé et qui tombe du ciel » et qui a besoin de passer
un million de minutes avec son père, envoie tout valser : bonne situation financière et stabilité professionnelle pour aller vivre sur une île thaïlandaise en couple. D'habitude, si l'on en croît
Michel Houellebecq, ce sont plutôt les personnes adultes en mal de sensations fortes qui partent à Pataya ou ailleurs. Lui, cherche plutôt le huit-clos avec sa famille à l'étranger : après les îles susnommées, il va en Australie puis en Nouvelle Zélande pour finalement revenir à Bonn comme le Candide de
Voltaire pour cultiver son jardin peut-être ? En tout cas, ce fut une expérience géniale pour toute la famille. J'ai lu le livre d'une traite avec grand plaisir et me suis dit que j'aurais aimé vivre de pareilles aventures. L'humour qui accompagne le récit a été un grand rafraîchissement car il aurait pu tomber dans le pathos : la petite Nina est quand même lente ! Ce qui aurait pu poser problème dans un monde parfait ne l'a pas été finalement au cours de leur périple et c'est devenu une force. J'ai aimé.