Sa désobéissance et sa liberté lui fournissaient une force physique dont il ne se serait pas cru capable. Plus il courait, plus il avait l'impression que ses pattes étaient fortes et le mèneraient loin. Plus il désobéissait, plus il était enivré par l'air, le vent, le soleil, les odeurs des pins et la beauté de la colline. Il aimait ses parents d'avoir pu leur désobéir. Jamais il ne s'était senti aussi heureux.