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Critique de Alfaric


Les véritables héros ne meurent jamais, et ceux de la saga "Saint Seiya" démarrée en 1986 sont plus vivants que jamais :
- 6 séries en manga et 8 séries en anime
- 6 films (donc le dernier en 3D sort dans les salles français en février 2015)
- 11 jeux vidéos officiels, des jeux de rôles et des jeux de bastons amateurs en veux-tu en voilà !
- des milliers et des milliers de fanfictions, de fanarts, de fanfilms réalisés aux quatre coins du monde
La série initiale a marqué une génération, et la formule marche bien avec les nouvelles générations. ^^

Masami Kurumada a eu une idée géniale : associer mythologie et astrologie à tous les ingrédients du nekketsu (qu'on associe bien souvent, et à juste titre, au genre shonen en France). Mais, je reste persuadé qu'il n'a jamais été à la hauteur de cette idée : il suffit de comparer les avatars de la saga qu'il a supervisé et ceux qu'il n'a pas supervisé pour voire que la différence de qualité saute aux yeux.





Commençons par le commencement avec ce tome 1 :
Le mangaka introduit son univers par les yeux de deux touristes japonais rassurés par un vieux pope grec quant aux mystères du Sanctuaire. Seiya, en concurrence avec le cruel Cassios pour l'obtention de l'armure de Pégase, est pris en tenaille entre les entraînements infernaux de la chevalière Marine, et la haine que lui porte Shaïna, la chevalière qui enseigne à son rival. Et la victoire de Seiya n'arrange pas les choses, bien au contraire, lui qui n'a de cesse de rentrer au Japon pour retrouver sa soeur Seika dont il a été séparé. Cette séquence est un peu pédagogique, et nous explique tout ce qu'il y a à savoir sur les chevaliers d'Athéna…
Ensuite, en bon connaisseur des manga de boxe et de catch (il est l'auteur de 1977 à 1983 du manga "Ring ni kakero"), Masami Kurumada commence son histoire par un récit de tournois, les Galaxian Wars organisées par la Fondation Graad : dix chevaliers de bronze doivent lutter pour remporter l'armure d'or du Sagittaire (signe Zodiacal de l'auteur). Et on nous présente par le menu leurs capacités extraordinaires pour faire du teasing. C'était les années 1980, avant qu'Akira Toriyama ne popularise le procédé avec les d'artistes martiaux de "Dragon Ball"… ^^
Seiya est ainsi le 8e chevalier arrivé au Japon, mais se tamponne le coquillard des Galaxian Wars, lui qui ne souhaite que retrouver sa soeur. Logiquement il pète un câble en apprenant que Seika a disparu depuis son départ pour la Grèce, mais Saori Kido lui promet de mettre à sa disposition tous les moyens de la Fondation Graad pour la retrouver s'il participe au tournois et le remporte.
Après un passage sur Jabu de la Licorne et son droit de quota de flashback, le tournoi début sur le combat entre Seiya et le puissant et terrible Geki de l'Ours… mdr


Oui cela a mal vieillit, mais j'ai passé tellement de bons moments avec cette saga que je pourrais par la renier… Car c'est un shonen classique qui est entré dans la légende grâce à son adaptation en anime très fidèle et magnifiée par deux génies :
- Shingo Araki, l'un des meilleurs charadesigner de l'histoire de l'animation japonaise
- Seiji Yokoyama, l'un des meilleurs compositeurs de l'histoire de l'animation japonaise


PS : j'ai lu ce manga en version normal et en version deluxe… Mais est-ce qu'un manga aussi basique et daté graphiquement méritait une version de luxe ?
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