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La Tristesse du Dragon

Tout ceci est bien compliqué. Dans un élan de nostalgie, je décide de me (re)plonger dans la série des Chevaliers du Zodiaque. A la fois découverte et réminiscence d'un passé qui commence franchement à devenir lointain, distordu, flou pour tout dire. Je dis découverte car, moi qui est vu une grande partie des animés (du début à Poséidon), je n'ai, en revanche, jamais mis le nez dans les mangas. Alors bien sur j'aurais pu me repasser les K7. Mais, comme beaucoup de choses en ce bas monde, mon magnétoscope donne des signes de fatigue. OK, je file aussi sec acheter le tome 1.

Celui-ci nous narre l'entraînement de Seiya, son combat contre Cassios pour obtenir l'armure de Pégase pour finir sur le retour au Japon et le début du tournoi inter-galactique, organisé par Saori. Et là pas de soucis, ça colle parfaitement avec mes souvenirs (il est vrai, maint fois entretenus par les visionnages du dessin animé),on ne peut donc que constater une adaptation très fidèle. Mais pour le reste : que s'est-il passé ? Des dessins simplistes (même s'il y a bien quelques décors, ici ou là, qui valent le détour), une narration à la va comme je te pousse (plusieurs fois, je me suis demandé si j'avais pas loupé une page) avec des transitions ahurissantes entre les scènes, des personnages basiques (bon on est pas non plus dans du Taniguchi, c'est pas le plus dérangeant) et puis il manque quelque chose d'essentiel : la musique. Ô combien tu as raison Alfaric, elle est vraiment classe cette musique (bon sang, on savait faire des génériques et de la mise en son à cette époque).

Il faut se rendre à l'évidence, les choses ont changé. Non pas les Chevaliers, ils sont précisément immuables en soi. Non, mon regard a changé, j'ai changé. Pourtant c'était bon de lire ce tome 1 et le petit garçon que j'ai été, qui vit au fond de moi, s'est régalé et je l'entends qui crie POUSSIERE DE DIAMANT !!! Pour lui je ne descendrai pas en dessous de trois étoiles (sinon comment faire une constellation ?)

Bon, pas de mélancolie excessive Pavlik, trouve donc quelqu'un qui sait réparer un magnétoscope !
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Les véritables héros ne meurent jamais, et ceux de la saga "Saint Seiya" démarrée en 1986 sont plus vivants que jamais :
- 6 séries en manga et 8 séries en anime
- 6 films (donc le dernier en 3D sort dans les salles français en février 2015)
- 11 jeux vidéos officiels, des jeux de rôles et des jeux de bastons amateurs en veux-tu en voilà !
- des milliers et des milliers de fanfictions, de fanarts, de fanfilms réalisés aux quatre coins du monde
La série initiale a marqué une génération, et la formule marche bien avec les nouvelles générations. ^^

Masami Kurumada a eu une idée géniale : associer mythologie et astrologie à tous les ingrédients du nekketsu (qu'on associe bien souvent, et à juste titre, au genre shonen en France). Mais, je reste persuadé qu'il n'a jamais été à la hauteur de cette idée : il suffit de comparer les avatars de la saga qu'il a supervisé et ceux qu'il n'a pas supervisé pour voire que la différence de qualité saute aux yeux.





Commençons par le commencement avec ce tome 1 :
Le mangaka introduit son univers par les yeux de deux touristes japonais rassurés par un vieux pope grec quant aux mystères du Sanctuaire. Seiya, en concurrence avec le cruel Cassios pour l'obtention de l'armure de Pégase, est pris en tenaille entre les entraînements infernaux de la chevalière Marine, et la haine que lui porte Shaïna, la chevalière qui enseigne à son rival. Et la victoire de Seiya n'arrange pas les choses, bien au contraire, lui qui n'a de cesse de rentrer au Japon pour retrouver sa soeur Seika dont il a été séparé. Cette séquence est un peu pédagogique, et nous explique tout ce qu'il y a à savoir sur les chevaliers d'Athéna…
Ensuite, en bon connaisseur des manga de boxe et de catch (il est l'auteur de 1977 à 1983 du manga "Ring ni kakero"), Masami Kurumada commence son histoire par un récit de tournois, les Galaxian Wars organisées par la Fondation Graad : dix chevaliers de bronze doivent lutter pour remporter l'armure d'or du Sagittaire (signe Zodiacal de l'auteur). Et on nous présente par le menu leurs capacités extraordinaires pour faire du teasing. C'était les années 1980, avant qu'Akira Toriyama ne popularise le procédé avec les d'artistes martiaux de "Dragon Ball"… ^^
Seiya est ainsi le 8e chevalier arrivé au Japon, mais se tamponne le coquillard des Galaxian Wars, lui qui ne souhaite que retrouver sa soeur. Logiquement il pète un câble en apprenant que Seika a disparu depuis son départ pour la Grèce, mais Saori Kido lui promet de mettre à sa disposition tous les moyens de la Fondation Graad pour la retrouver s'il participe au tournois et le remporte.
Après un passage sur Jabu de la Licorne et son droit de quota de flashback, le tournoi début sur le combat entre Seiya et le puissant et terrible Geki de l'Ours… mdr


Oui cela a mal vieillit, mais j'ai passé tellement de bons moments avec cette saga que je pourrais par la renier… Car c'est un shonen classique qui est entré dans la légende grâce à son adaptation en anime très fidèle et magnifiée par deux génies :
- Shingo Araki, l'un des meilleurs charadesigner de l'histoire de l'animation japonaise
- Seiji Yokoyama, l'un des meilleurs compositeurs de l'histoire de l'animation japonaise


PS : j'ai lu ce manga en version normal et en version deluxe… Mais est-ce qu'un manga aussi basique et daté graphiquement méritait une version de luxe ?
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Aussi loin que je me souvienne, ce fut mon premier amour visuel. Je n'étais pourtant pas très vieille. A peine 3-4 ans. Mais jamais je n'avais été si émerveillée devant un dessin anime. J'en ai vu bien d'autres depuis, je n'ose même pas en faire la liste, mais celui-ci est magique pour moi. Je me rappelle que si jamais je ratais ne serait-ce qu'une minute, c'était la fin du monde. Que dire d'autre. Je crois que ma passion pour la mythologie vient de là. Que mon goût pour la chevalerie et la présence d'une héroïne forte et entourée de preux jeunes hommes sont ancrés bien plus qu'un simple rêve d'enfant. L'anime a été un choc culturel, un apprentissage de certaines choses qui me semblent aujourd'hui des vérités indestructibles. Non, je ne fait pas un éloge spirituelle de cette oeuvre. Je vous l'ai déjà dit, elle représente beaucoup plus que vous ne pourrez comprendre pour moi. Je ne me rappelle pas avoir trouvé ceci ennuyant, répétitif ou je ne sais quoi d'autres. Je ne suis pas assez détachée pour en faire une bonne critique.

Enfin, plus tard, j'ai eu la chance de pouvoir continuer mon rêve dans les manga et poursuivre l'aventure là où l'anime s'était arrêté. Encore une fois, je n'ai pas été déçue. Seuls les OAV m'ont laissé un goût amère. Les scénarios n'étaient pas fait pour s'accorder avec seulement 1 heure de visuel. Mais le dernier film, d'où est tiré l'image, m'a redonné l'espoir de ne jamais voir mes chevaliers disparaître, et m'a aussi réconcilié avec les OAV. Il est tout simplement sublime. A la hauteur de mes espérances.
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Nostalgie quand tu nous tiens ! J'avais vu les animés lorsque j'étais petite (merci le Club Dorothée) et j'étais bien décidée à lire les mangas dès que j'en aurais l'occasion. le père Noël m'a exaucée en m'offrant sous le sapin les trois premiers tomes de Saint Seiya et force est de constater que je ne me souvenais plus de grand chose! Une redécouverte donc de cet univers culte qui m'avait tant fait rêver dans les années 90's. Des dessins simples mais efficaces avec un scénario mêlant histoire, mythologie et combats.
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cool
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(...) J'ai repris avec bonheur le manga Saint Seiya de Kurumada, sorti chez Kana (et qui aura enfin ENFIN une réédition deluxe en France, à paraître à partir de Février 2011 *o*!!!!!). Bien que Kurumada ait un dessin qui pêchait (et pêche toujours) sur les visages de trois quarts, il sait illustrer la dignité des personnages, et surtout raconte divinement bien les nobles sentiments de justice et le dépassement de soi. Et puis, qu'importe l'aspect lorsque c'est le cosmos des personnages qui fait vibrer ! (...)
Lien : http://blog.rosalys.net/post..
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Étant de la génération biberonnée par les Mangas du club Dorothée, j'ai consommé des chevaliers à toutes les sauces. Ayant depuis pris un certain goût à la lecture, je répare aujourd'hui le tort de n'avoir jamais pris le temps de lire les versions papiers. C'est plaisant pour autant que l'on puisse s'adapter au format typiquement asiatique. L'aventure est très énergique, les héros pleins de courage découvrent l'étendue de leurs pouvoirs. Cela promet de belles heures.
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Saint Seiya est LE manga qui m'a donné goût à la mythologie grecque, et qui m'a plus ou moins guidé sur mes études! Bien évidement ce manga est très masculin: on navigue de combat en combat, d'ennemis puissant à des ennemis encore plus forts, et des héros qui deviennent continuellement plus résistants.
La trame du manga se découpe en 3 phases principales (que je vous laisse découvrir par vous-même), où les révélations ne manquent pas.
Lien : http://book-otheque.blogspot..
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Saint Seiya ou les chevaliers du zodiaque version française. La série de Masami Kurumada a bercé mon enfance tout comme Sailor Moon et Dragon Ball.
Je n'ai lu qu'assez tardivement les mangas mais j'y ai retrouvé tout ce qui a fait le succès des chevaliers du zodiaque.
Seul hic, les dessins ont plutôt mal vieilli, je trouve. Ce n'est pas très fluide, on sent que ce ne sont pas dessins récents comme on peut le voir aujourd'hui.
Cependant, j'y ai retrouvé tout ce que j'aimais.
28 volumes pleins d'action et de mythologie. Je suis toujours aussi fan.
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Je commence les premières pages et je suis déjà empreinte de nostalgie. J'avais oublié que si je kiffais l'astronomie, c'était en grande partie grâce à Saint Seiya ! Les constellations (je me suis d'ailleurs toujours demandé comment les chevaliers choisissaient leurs constellations mais la réponse n'est pas du tout convaincante ici), les étoiles, la mythologie, voici que je redécouvre l'origine de mon intérêt passionné pour ces sujets. Et la Grèce ! J'veux trop visiter Athènes un jour et pouvoir faire un maxi circuit archéologique. Je l'ai ajouté dans ma liste de voyage – aux côtés de trente milles autres destinations – il y a fort longtemps mais comme je préfère passer ma vie à galérer dans le 78… mon Dieu, délivre-moi de cette vie de merde, j'en peux plus ! En tout cas, je rajoute la visite de l'acropole sous les étoiles dans la liste des trucs que je devrais faire à Athènes (pour peu que je fasse ce voyage un jour 😔).

C'était trop bien de se remémorer des scènes cultes comme celle du combat avec Cassios (qui me faisait peur quand j'étais petite) ou celle où Marine apprend à Seiya à briser une pierre. J'ai toujours aimé cette scène d'apprentissage entre un maître et son élève où on découvre ce qu'est la cosmo-énergie. Moi, j'ai toujours dit que mon cosmos venait de mes cheveux. C'est drôle de me rappeler de ce genre de trucs que je disais souvent avant et que je ne dis plus aujourd'hui. On va remettre ça au goût du jour. Et toi, as-tu déjà ressenti la cosmo-énergie ?

La suite sur mon blog 🌈
Lien : http://difunkychronicles.com..
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