Quand tu te réveilleras, je ne serai plus là. Ce sera douloureux, c’est vrai. Tu m’en voudras à mort, je le sais. Parce que je ressentirai la même brûlure que toi. Puis les secondes passeront, les minutes s’effaceront et le manque deviendra de plus en plus supportable.
Achève-moi Louise. Je t’en prie, termine-nous.
– Louise, ne m’oblige surtout pas à faire ça une nouvelle fois.
– À faire quoi ?
– À foutre ta vie en l’air.
Mais moi oui ! Moi, j’ai abandonné, Gaëlle. Tu peux le comprendre ? C’est en train de me flinguer d’être ici.