Quelle lecture étrange...
Le propos est intéressant: un frère et une soeur qui ne voient le monde et n'expriment leurs sentiments qu'à travers les couleurs pour lui et la musique pour elle.
Le roman de
Guido LZ est (très) court, rythmé et ma foi, bien écrit.
Entre le turquoise et le parme oscille entre allégorie et poésie.
On ne sait, tout au long de la lecture, si on lit l'ouvrage pour l'histoire elle-même, pauvre et décousue, ou pour "l'emballage", la prose elle-même et toujours ces fils rouges, couleurs et musique.
Si la lecture m'a été agréable, je dois être passée à côté de quelque chose, je n'ai sans doute pas compris l'objectif de l'auteur. Sans doute qu'
Entre le turquoise et le parme voulait trop haut pour je ne le saisisse.