Le roman se compose de 12 chapitres. Un par mois. En commençant par le mois de janvier bien évidemment. On y fait la rencontre d'Alia (ou Aliénor), de ses amies aussi, “Les Blondes”. Sans entrer dans les détails, elle nous raconte sa vie à Paris. Sa vie de femme mariée, sans vraiment l'être, de mère d'ados presqu'adultes, de ses amies. Pas trop de personnel sur le premier chapitre en fait.
Puis février arrive, et avec lui la découverte d'une maladie rare et génétique. Une maladie qui, en remettant beaucoup de choses en question, va nous permettre de mieux la connaître, elle mais également sa famille. Parce qu'à travers Alia, c'est aussi son passé que l'on découvre. Un passé dont elle ignore presque tout. Une maison laissée à l'abandon à la mort de son père, des allers-retours en Dordogne, des rencontres, des sourires, des rires, des joies … des douleurs, de la peur. Bref, une vie rythmée par la maladie … et les non-dits.
Parce qu'entre son frère, qui a toujours été distant, sa mère, qui n'en fait qu'à sa tête, son mari, qui ne cherche qu'à s'éloigner, et ses enfants, qui donnent de moins en moins de nouvelles, Alia ne sait plus trop où elle en est. Pourtant, c'est cette maison en Dordogne qui va tout faire basculer. L'envie de comprendre, de retrouver ses racines, ce besoin de s'accrocher à un projet comme à la vie, son envie d'oublier la maladie, de ne pas laisser “à cette sorcière” (comme elle appelle la maladie) le champ libre dans sa vie.
A travers un roman où seul le principal est donné au lecteur, on découvre une histoire pleine de sensibilité et de vie. Un passé lourd à porter que l'on découvre au fil des pages, sans trop savoir où cela mènera non seulement Alia, mais les autres membres de sa famille. Un roman où l'amitié, la confiance, l'entraide et le non jugement est au coeur des pages, des lignes… et du quotidien.
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