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EAN : 9782258201606
352 pages
Presses de la Cité (11/05/2023)
4.22/5   16 notes
Résumé :
Qui est cette femme à la beauté étrange, yeux cristallins et cheveux en cascade, qui s’installe à Prends-Toi-Garde, ferme en ruine dont elle a hérité au cœur de la forêt périgourdine ?
Que cherche-t-elle à fuir là, sans homme et sans métier ?
Un jour, parce qu’elle use d’instinct de son don de « coupeuse de feu », la rumeur enfle : Sylvia Labrousse est une sorcière ! Son quotidien est rude, entre dépression, solitude, manque de ressources et harcèlem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un roman qui nous annonce dès son titre que nous allons rencontrer des sorcières. Mais y a t il encore à notre époque des femmes considérées comme telles. Eh oui !
L'auteure va nous entraîner dans le fin fond du Périgord, à Prend-Toi-Garde, dans une vieille ferme abandonnée, que Sylvia a hérité de sa mère et dans laquelle elle décide de s'installer après avoir quitter Paris. Elle y vient pour se ressourcer. Elle va alors essayer de vivre avec le peu qu'elle dispose, va "ranger" cette vieille demeure et en particulier, la grange de sa grand mère,
qui était connue comme une sorcière. Elle va découvrir de mystérieux carnets, recettes de cuisine, de potions magiques, pour soigner alléger des maux, à base de plantes, cultivés, cueillis dans les forêts environnantes. Elle semble avoir aussi comme sa grand mère, sa mère des pouvoirs, pour soulager des brûlures, des mal de dos, de l'eczéma..
L'auteure va nous raconter la vie dans ces régions éloignées de tout, où m'on raconte toujours certaines légendes, où l'o, croit ou l'on fait semblant de ne pas croire à certains pouvoirs de la nature.
De beaux passages sur la nature, des portraits des habitants et surtout un portrait touchant de cette jeune femme, qui revient aux sources de sa grand mère ou cette jeune fille, élève infirmière et sapeur pompier volontaire, qui va essayer de comprendre. de beaux portraits de femmes et elles ne sont pas toutes des sorcières, quoique !!!
#Noussommeslessorcières #NetGalleyFrance
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Je me suis sentie littéralement happée par cette histoire ensorcelante, pourtant je n'avais qu'une envie… la faire durer le plus longtemps possible pour rester dans cette ambiance un peu magique et le tempo lent de son intrigue.
C'est presque un roman de terroir, car on sent que Guillemette est amoureuse de ce Périgord qu'elle décrit. Je crois que je l'aime aussi comme ça mystérieux, envoûtant, intemporel… C'est définitivement un bel hommage à sa région natale !

De quoi parle-t-on aujourd'hui lorsqu'on évoque une sorcière ?
L'histoire a façonné un imaginaire collectif peu reluisant, ces femmes étaient pourtant de véritables savantes : elles avaient une connaissance pointue du pouvoir des plantes avant même que la pharmacopée moderne ne s'en empare.
Avec leurs remèdes "magiques", elles soignaient surtout les "problèmes" des femmes et ça dérangeait forcément l'establishment masculin !
Il ne faut pas oublier que la première doctoresse française, Madeleine Brès, ne le fut qu'en 1875 (et encore, on lui imposa de se dévouer exclusivement à la pédiatrie !).
On ne voulait pas de "femmes médecins" alors on s'est déchaîné sur les guérisseuses en leur attribuant des dons maléfiques et surtout en en faisant des parias.
Mais si on écoute les légendes locales, chaque village a son histoire de guérisseuse, et elles démontrent que ce sont le plus souvent des femmes bienveillantes et intuitives qui respectaient simplement le rythme des saisons et pratiquaient ce qu'on appelle finalement aujourd'hui la "médecine douce" !

Dans le roman de Guillemette de la Borie, une sorte de parallèle se crée entre la sorcière paria et la femme harcelée en entreprise qui s'isole.
Après un traumatisme, son héroïne, Sylvia, va fuir et trouver refuge dans la maison de sa grand-mère dont elle est l'héritière. Elle va ainsi se confronter à elle-même dans un environnement naturel et sauvage qui n'a strictement rien à voir avec la vie qu'elle menait à Paris. En même temps, elle va aussi découvrir les "indices" du savoir ancestral que possédait son aïeule, car tout ici est resté "dans son jus".

Mais cette femme qui arrive dans cette propriété délabrée est regardée d'un mauvais oeil.
On la trouve étrange, peut-être est-elle aussi dangereuse ?! Sylvia va se recroqueviller un peu plus et ne plus sortir de son nouveau domaine de "Prends-Toi-Garde".
Heureusement, tout le monde n'est pas aussi partial, et Sybille, jeune étudiante infirmière, va être touchée par la fragilité sous-jacente de Sylvia…

Cette histoire me touche car je crois finalement qu'elle est un peu l'histoire de toutes les femmes qui ont eu à subir et à se reconstruire.
Laissez-vous happer par ce souffle et cette rencontre car c'est un roman sororal tout simplement magnifique et d'une belle intensité qui donne envie de se créer un "jardin de sorcière" et en tout cas de revenir à plus de naturel, au rythme des saisons. Un beau coup de coeur.
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Avec « Nous sommes les sorcières », l'autrice nous entraîne dans le fin fond du Périgord, à Prend-Toi-Garde, dans une vieille cabane abandonnée, qu'une jeune femme, Sylvia, a hérité de sa mère et dans laquelle elle décide de s'installer après avoir quitter Paris soudainement.
Elle va ressentir l'influence de sa grand-mère, dénommée comme elle, qui vivait au fin fond des bois et était connue comme une sorcière. A la recherche de ses origines, tout en luttant pour sa survie dans un environnement hostile, elle va découvrir les carnets de sa grand-mère et les secrets des plantes et des arbres.
Les gens vont s'inviter chez elle pour lui demander de l'aide pour une brûlure, un mal de dos, de l'eczéma …

Un très beau roman sur les femmes guérisseuses que l'on surnommait « sorcières » avec l'histoire du Périgord en arrière-plan. L'autrice nous embarque avec elle dans la découverte et l'initiation de Sylvia de ses « pouvoirs », sa survie en milieu hostile dans un lieu dégradé, éloigné de tout, des gens comme de la technologie moderne. Un roman d'initiation avant l'acceptation de soi et une paix intérieure enfin trouvée.

J'ai apprécié la plume de l'autrice, légère, qui nous dévoile l'histoire de ces femmes dans le Périgord, tout en gardant un ton léger et humoristique.

Encore une belle découverte !
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Le commentaire de Carole :
Sylvia, diplômée d'une école de commerce, est directrice dans un groupe pharmaceutique. Habitué au chemisier de soie, jupe cintrée et escarpins de luxe, elle va tout abandonner pour la simplicité volontaire. Son médecin lui signe un arrêt de travail, elle doit se reposer. Puisqu'elle a hérité d'une maison au Périgord, elle décide de s'y installer avec l'aide de son amie Yseut. Quelle n'est pas la surprise de se retrouver devant une maison abandonnée qui avait appartenu à sa grand-mère. Yseut y fait le ménage et quitte les lieux en laissant Sylvia s'y débrouiller. Peu de temps après s'être installé, un incident arrive tout près des lieux où habite Sylvia. Un gamin se brûle avec le barbecue. D'instinct, Sylvia accourt sur les lieux, sachant qu'elle a le don d'enlever le feu, elle soulage le petit garçon de sa brûlure. Il n'en fallait pas plus pour que la rumeur circule, mentionnant que Sylvia qui habite dans un endroit sauvage et désert, soit étiquetée de sorcière. Elle-même découvre que sa grand-mère avait un don pour guérir les gens avec des herbes et potions préparées avec ce qui se trouvait dans les bois ou jardins. Elle s'intéresse aux cahiers de notes dépareillées laissés par sa grand-mère et désire en apprendre plus. Les gens du village jasent dans son dos, mais à la cachette viennent la consulter pour divers maux. de fil en aiguille, quelques personnes s'intéressent à elle, et apprennent à la connaître. Sylvia reprend confiance et aime sa nouvelle vie. Ce roman m'a captivé du début à la fin. Je m'attendais à un tout autre style d'histoire et j'ai été agréablement surprise. le jugement des gens est omniprésent et tellement réaliste. La quête que Sylvia fait pour se libérer d'un drame qu'elle a vécu est discrète bien que ce soit décrit avec finesse par l'auteure. Sylvia est une sorcière dont j'aimerais bien être son amie, je vous laisse la découvrir et vous aussi, vous allez l'aimer.
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