Chaque horizon est une promesse, chaque pas est une victoire. L’essentiel de la vie est là, dans la lumière des chemins, dans la pénombre des sanctuaires. Alors, en route !
Si le pèlerin a retrouvé sa vigueur, c’est parce qu’il répond à la quête essentielle de l’homme. Il invite à se rapprocher de la nature, que les citadins ont un peu oubliée. Il permet de se remettre en mouvement, alors que nous sommes de plus en plus sédentaires. Il nous réapprend la lenteur dans ce monde saturé de vitesse.
Goût de l’effort, respect de la nature, hospitalité, fraternité, sobriété, désir de paix, espérance : voilà qui définit fort bien ce que les pèlerins appellent « l’esprit du chemin ».
Les pèlerins ne trouvent pas ce qu’ils cherchent, trouvent ce qu’ils ne cherchent pas, ou plutôt, ayant trouvé ce qu’ils ne cherchaient pas, ils oublient ce qu’ils voulaient trouver.