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Citations sur Chronique des Whiteoaks, tome 1 : La naissance de Jalna (16)

- En es-tu sûre ? demanda-t-il.
- Que j'ai besoin de sherry ?
- Que tu vas avoir un enfant ?
- Je voudrais être aussi sûre que ce bateau arrivera à bon port.
Il ne put s'empêcher de dire :
- Plût au ciel que tu aies attendu le moment où nous serions installés à Québec !
Elle répliqua, ses joues pâles retrouvant leur couleur :
- Plût au ciel que TU aies attendu. Mais non, une telle pensée ne te serait jamais venue à l'esprit. Non, mon cher seigneur, ton plaisir d'abord et tant pis pour les suites ! Et tu viens me dire qu'il aurait mieux valu que j'attende ! Heureusement, le Bon Dieu a fait les femmes patientes et douces. Quand on songe à tout ce qu'elles doivent supporter du fait de l'égoïsme et du manque de sagesse des hommes ! Il aurait mieux valu que nous attentions tous deux avant de jamais prendre le chemin de l'autel.
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- Vous vous mettez dans une étrange situation.
Que penseront-ils de vous?
- Voilà encore que vous vous préoccupez de l’opinion des autres! Je vous dis que les gens penseront du mal de vous quoi que vous fassiez. C’est dans la nature humaine.
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Il la regarda dans les yeux.
« Sûre de n’avoir rien laissé derrière toi? demanda t-il.
- Rien. Pas même mon cœur.
- Voilà qui est sage! Car autrement, j’aurais été obligé d’aller le chercher. »
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Il vola au-devant de Mary qui de son côté, courut à sa rencontre.
« Mon trésor, s’écria-t-il, viens plongeons les premiers dans l’onde amère.
- Cette eau n’est pas salée, jeune imbécile, dit Isaac Busby.
- Alors, je l’arroserai de mes larmes qui la salerons. »
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Adeline portait un long manteau vert aux larges manches bordées de fourrure. Elle faisait face à la mer, aspirant à pleins poumons la joyeuse brise qui frappait les voiles blanches comme un danseur frappe son tambourin. La mer éblouissante s'étendait sous ses yeux et, au-delà, se trouvait ce jeune continent où Philippe et elle allaient construire leur foyer. Elle aurait voulu que le bateau n'emportât qu'eux deux ; s'écartant des gens qui pleuraient autour d'elle, elle glissa sa main dans celle de Philippe dont elle pressa les doigts. Il la regarda dans les yeux.
- Sûre de n'avoir rien laissé derrière toi ? demanda-t-il.
- Rien. Pas même mon cœur.
- Voilà qui est sage ! Car autrement, j'aurais été obligé d'aller le chercher.
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Un visage aussi remarquable que celui d'Adeline était rare, si même il en existait un autre sur la surface de la terre. Sa fraîcheur éclatante suffisait à faire retourner les têtes sur son passage ; sa chevelure épaisse et ondulée, d'un blond roux qui devenait couleur de flammes aux rayons du soleil, accompagnait un teint de lis et roses, et des yeux bruns changeants ombragés de cils noirs.
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- Vous parlez de "maître", grommela-t-il. Il n’y a pas de maître dans ce pays ; c’est un pays libre.
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David Vaughan avait acquis de l'État, à un prix très modique, plusieurs centaines d'acres d'un terrain fertile et magnifiquement boisées.
[...]
Son vœu le plus cher était d'attirer des gens sympathiques dans ce coin de province où il était installé et, avec leur aide, d'y faire revivre les mœurs et les traditions anglaises pour le plus grand bonheur de tous leurs descendants. A ces mœurs et traditions anglaises, il rêvait d'adjoindre la largeur de vue et le sens de la liberté que possédait le nouveau monde. Il voyait dans cette combinaison la solution idéale qui assurerait à chacun la sécurité, la tolérance et le bonheur. Le souvenir qu'il avait gardé de Philippe Whiteoak était celui d'un homme fait exactement pour ce genre de vie.
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Sa vie entière s'écoulerait désormais là.
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Nous pourrions être Adam et Ève, dit Philippe. Nous pourrions nous croire les deux seuls êtres humains de ce monde terrestre. Sur mon âme, on pourrait croire que cette terre sait qu’elle nous appartient… Elle nous sourit !
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