À l’aube «plus obscure que la nuit», Paul Valéry s’éveillait et consentait d’être éveillé. Il se levait, buvait une tasse de café – qu’il avait souvent préparée lui-même – et retrouvait ses problèmes : l’Infini fermé de notre esprit, le temps... Il notait, dans une forme parfaite, toutes sortes de pensées et conserva toujours cette habitude. Après des années de méditation, il dira simplement qu’il arrive peut-être un moment où le penseur a suffisamment précisé ses idées pour ne plus pouvoir considérer que des questions précisément insolubles.
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