La bibliothèque des livres brûlés

Ce roman avait tout pour me plaire car il évoque l'amour des livres, son époque trouble, l'histoire de ses femmes fortes. Althéa James est la figure féminine qui réunit les deux femmes : Hannah la juive et Viv l'américaine. "- Tu connais Althea James ? - Qui ne la connait pas ? L'écrivaine était une solitaire légendaire. Elle avait écrit deux des plus gros best-sellers de ces deux dernières décennies et n'avait donné une seul interview. "Mais la magie des mots, l'écriture de Briana Labuskes n'a pas pris, j'ai trouvé ce roman long et je n'ai ressenti aucune émotion. J'ai eu un mal fou à rentrer dans l'histoire et donc ma lecture fut laborieuse.

"Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes."

Une livre féminin, mettant les livres en exergue et durant cette période de l'histoire ? Je ne peux que le lire.

Je suis vite désarçonnée car j'ai du mal à me repérer dans les protagonistes. J'ai eu besoin d'un certain nombres de pages pour m'y retrouver. Une fois que j'y suis parvenue, c'est dans la triple temporalité que j'ai du mal à me repérer. Pourtant, j'aime beaucoup ce genre de construction mais je dois avouer que dans le cas présent, j'ai trouvé que ce n'était pas aussi fluide que souhaité.

Néanmoins, j'aime beaucoup le récit même s'il ne me transporte pas complètement, peut-être est-ce le fait que la construction ne me convenait pas totalement ? Bien entendu je persévère dans ma lecture et je laisse sa chance à ce roman et je dois avouer que certains passages réussissent plus à me convaincre que d'autres.

J'ai trouvé aussi qu'il y avait beaucoup de suggestions, des non-dits.

J'en ressors finalement assez mitigée, moi qui en attendait tant. C'est en partie un rendez-vous manqué mais je suis sûre que cette lecture pourra plaire à beaucoup d'autres lecteurs.

"Les femmes, les homosexuels et les intersexuels.
{...}
-Mais comme je vous l'ai dit, on ne peut pas faire disparaître les mots en les brûlant, reprit la bibliothécaire. Les idées ne peuvent pas simplement être effacées. Les gens non plus. {...}
Brûler des livres qui traitent de sujets que vous n'aimez pas ou ne comprenez pas ne les annihile pas."

Voici un roman que je referme avec un avis très mitigé. Il y a d'abord un problème de forme : l'alternance des trois époques avec des personnages ou des lieux différents à chaque chapitre. J'ai toujours beaucoup de mal à adhérer à ce principe d'alternance qui m'empêche de me plonger dans l'histoire. Sitôt un ou des personnages découverts, on change d'époque et on ne reprend leur histoire que quelques pages plus tard : cela rompt le rythme et empêche de s'attacher aux personnages, de créer des liens avec eux. de plus, les personnages féminins m'ont paru plutôt fades. Ceci est dommage car l'aspect historique et un sujet qui traite du rôle du livre/de la lecture avait tout pour me plaire.

Je remercie Babelio et Harper Collins pour cette masse critique.

Laurent Voulzy a écrit le pouvoir des fleurs, Brianna Labuskes a écrit le pouvoir des livres...
L'amour des livres et la passion qui dévore les lecteurs sont omniprésents dans ce roman.
La dangerosité de la censure est mis en exergue et l'importance que fut la lecture pour les soldats engagés pour le débarquement est aussi très présente dans ce texte. C'est la première fois que je lis un texte qui aborde cette thématique et j'ai beaucoup aimé.
Les personnages sont attachants et j'avais envie de mener le combat de ces femmes avec elles. J'ai toutefois ressenti quelques longueurs par moment.
Un moment de lecture agréable et qui devrait plaire à un bon nombre de futurs lecteurs passionnés, amoureux des livres.

Merci pour ce roman envoyé par Babelio et Harper Collins.
Ce roman a pour cadre Berlin, Paris et les États-Unis pendant la seconde guerre mondiale. On y suit le destin de deux jeunes femmes et surtout des livres : leur rôle, leur prétendu pouvoir de nuisance, leur pouvoir de libération... et pas seulement dans l'Allemagbe nazie ou l'histoire des livres brûlés est tristement célèbre...
Si j'ai beaucoup apprécié le côté historique du roman, j'ai trouvé l'intrigue souvent longue à se mettre en place. de nombreux faits intéressants, la montée du nazisme que ce soit à Berlin, en France, les différents points de vue adoptés sont intéressants, mais il m'a manqué d'un peu plus de profondeur. J'ai eu du mal à m'attacher aux héroïnes... Et pourtant, elles sont complexes, vivent des aventures amoureuses, familiales terribles mais je pense que j'ai souffert d'un manque de rythme, de souffle dans l'histoire.
Donc un bon roman à la fois historique, des réflexions sur le livre, l'histoire du livre à cette période. J'ai d'ailleurs adoré l'héroïne qui milite aus États-Unis pour l'accès aux livres des soldats, ce fait inconnu m'a beaucoup plu.
Un bilan mitigé donc pour ce roman.