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3,73

sur 101 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Althéa est une jeune femme timide et solitaire. Son premier roman est édité, connaît un succès mondial et elle en est la première surprise. Elle vit simplement dans son village du Maine qu'elle n'a quitté qu'une seule fois, pour rencontrer son éditeur. Quand elle est invitée pour un séjour culturel en Allemagne, par le nouveau pouvoir en place, elle part, heureuse, pour Berlin. Nous sommes en 1933. Elle va soutenir le parti en place jusqu'à une rencontre qui va ébranler ses certitudes, et surtout elle va assister au terrible spectacle de la nuit des autodafés.



Hannah est belle, brillante, cultivée. Elle vit à Berlin à la même époque, fréquente les cabarets et les lieux culturels, surtout la nuit. Elle voit bien le danger du nouveau pouvoir en place, l'insécurité dans les rues, cette ambiance de malaise et de danger imminent. Ses parents ont préféré fuir. Son frère va être interné dans un camp, sur dénonciation, et elle partira avec son meilleur ami à Paris dans un premier temps et plus tard à New York. Elle a retrouvé dans ces deux pays, les mêmes conditions de vie qu'en Allemagne, l'antisémitisme, le racisme et elle va devoir se reconstruire malgré ces conditions. Hannah va travailler à la bibliothèque allemande des livres brûlés.

En 1944, Vivian interpelle un sénateur qui a décidé de censurer certains livres envoyés aux soldats à l'étranger. Son mari est mort au combat et elle sait combien les livres envoyés aux militaires sont importants. Elle se fait rembarrer et va devoir trouver une solution pour empêcher cette censure.

Le destin de ces trois femmes se heurte à la Seconde Guerre mondiale. Elles sont différentes et pourtant complémentaires. La montée de la violence, l'homme providentiel qui se veut être le sauveur de son pays et le réformer, la guerre, les trahisons, l'histoire ne nous sert pas d'exemple, c'est le moins que l'on puisse dire.

C'est une histoire passionnante mais difficile à lire. Il faut prendre son temps pour changer de pays et d'année et suivre la vie de ces trois jeunes femmes en période de guerre.

Un grand merci à Masse critique privilégiée de Babelio et aux Éditions Harper Collins pour cette découverte.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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La bibliothèque des livres brulés se déroule avant et à la fin de la deuxième guerre mondiale et raconte l'histoire de 3 femmes, 3 destins à différentes endroits et périodes de l'histoire.
Il s'agit de Althea James, écrivaine américaine qui participe à un échange de programme à Berlin en 1933.
Hannah Brecht, qui fuit Berlin pour Paris en 1936, mais se rend compte que finalement l'antisémitisme y est aussi bien présent à Paris qu'à Berlin.
Et Vivian Childs en 1944, qui ayant perdu son mari au combat, mène sa propre guerre pour empêcher un puissant sénateur la censure de livres envoyé aux soldats à l'étranger.

J'ai d'abord été attiré par cette magnifique première de couverture et puis par ce titre, je voulais en savoir plus sur ces livres brûlés.
Eh bien en terminant ce livre je peux dire que je l'ai beaucoup aimé et qu'il fût très intéressant à lire.
L'auteur a su bien imprégner l'histoire de l'atmosphère qui y régnait en ces temps d'avant et d'après-guerre.
On y retrouve aussi l'importance que les livres avaient sur les soldats qui côtoyait la guerre, qui n'est autre qu'ennui et violence !
On se rend également compte comme il est important de ne jamais censurer les livres. Cela m'a beaucoup ramené à aujourd'hui ou l'on réécrit des livres parce qu'on a changé de mentalité ou pour éviter de heurter certaines personnes… j'ai bien peur que certains continuent à s'entêter de nous priver de certaines libertés de penser, ne sommes-nous pas tous assez grands et intelligents pour juger si un livre nous plait ou non, sans devoir pour autant la réécrire/censurer ?

Pour moi La bibliothèque des livres brûlés fût un livre très intéressant avec de bonnes valeurs que j'ai beaucoup aimé lire !
Merci Harper Collins France de m'avoir permis de lire cette histoire.
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J'avais vu passé des critiques un peu mitigées sur les réseaux sociaux mais suis ravie de ne pas m'être arrêtée à cela, parce que cette lecture m'a beaucoup plu !

Il faut dire que le sujet avait de quoi attiser ma curiosité : l'importance des livres et la dangerosité de la censure, notamment dans l'Allemagne d'Hitler.

J'ai beaucoup aimé cette narration atypique, alternant les points de vue de trois femmes (à la troisième personnes du singulier), trois époques et trois pays : Althea en 1933 à Berlin, Hannah en 1936 à Paris et Viv en 1944 à New York. La littérature sera le lien puissant unissant ces trois femmes courageuses chacune à leur façon.

J'ai été touchée par la fragilité d'Althea, ses changements de point de vue, sa douloureuse prise de conscience et l'effondrement de ce en quoi elle croyait. Une de ses réflexions m'a particulièrement marquée, dans laquelle elle expliquait la raison de sa présence dans les rues : "sa joie à se joindre à la foule en liesse, le sentiment grisant de faire partie de quelque chose de plus grand qu'elle." Nous y voyons sa soif d'appartenir à un groupe, de ne pas être exclue et solitaire, raison pour laquelle beaucoup de gens s'unissent sans parfois réellement comprendre les enjeux des manifestations auxquelles ils prennent part.

Hannah est, en un sens, beaucoup plus forte, ou en tout cas plus affirmée. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir ses propres démons à affronter. Viv sait également clairement ce qu'elle veut, et est prête à tout pour se battre pour une cause juste et qui lui tient à coeur.

J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur le contexte historique, la mise en lumière par l'auteure de l'autodafé ayant eu lieu à Berlin ce terrible jour de mai 1933, mais aussi le programme d'édition de livres pour l'armée dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, ou ces deux bibliothèques contenant des livres interdits par les Nazis (une à Paris et l'autre à Brooklyn).

Une nouvelle fois, nous prenons conscience de l'importance de la littérature qui permet de nous évader et de véhiculer des idées, qui peuvent être à l'opposé des siennes, mais elles doivent avoir la possibilité d'être publiées, pour la diversité et surtout pour la liberté.
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Raconter la grande Histoire par la lorgnette du roman, voilà qui constitue une recette de choix aux yeux des lecteurs qui, comme moi, aiment en apprendre davantage sur certains événements tout en trouvant du plaisir à se laisser bercer par une habile fiction. Même si le début du roman peine à trouver son rythme et à nous confier son fil d'Ariane, le destin des trois femmes dont il est question, Hanna, Althea et Vivian, finit par nous prendre par la main. Il nous est donné de parcourir une Allemagne aux prises avec la montée du nazisme, entre 1933 et 1944. Une Allemagne où les livres considérés impropres à servir l'idéal aryen subissent l'autodafé tandis qu'ailleurs ces mêmes livres seront envoyés au front pour apporter aux soldats une étincelle d'espoir. En somme le véritable héros de cette histoire est bien le livre, avec toutes les valeurs et tous les pouvoirs qu'on peut lui accorder. Mais ne soyons pas trop manichéens, car Hitler a semé dans les âmes de son temps le germe de son idéologie grâce à un livre, Mein Kampf. Et l'auteure de ce roman, La bibliothèque des livres brûlés, se refuse à la facilité d'un tel manichéisme, c'est une des raisons qui m'incite à vous en conseiller la lecture. Par une exploration fine de la psychologie des personnages, nous découvrons combien, dans une époque en crise si tourmentée que furent ces années sombres, il est difficile de saisir ce qu'est le bien ou le mal. Certains personnages oscillent, hésitent, vacillent, quand d'autres ont pris parti pour ou contre le Reich. C'est ce qui rend ces personnages si humains. Toute la complexité de l'âme humaine est là, luttant contre les démons de l'Histoire et ses démons intérieurs. Ce roman nous amène à réfléchir à notre propre époque, où les tentations nationalistes ou extrémistes montent en puissance et où la quête de sens n'a jamais été aussi prégnante. Heureusement que les livres sont là pour nous aider dans cette quête. Un grand merci à Babelio et aux éditions Harper Collins de m'avoir permis de découvrir cette auteure.
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Ce livre nous raconte le destin entremêlé de trois femmes durant la seconde guerre mondiale.

1933 Althea James est une écrivaine américaine invitée par Joseph Goebbels dans le cadre d 'un échange culturel en Allemagne. Si au début de son voyage elle se plaisait en Allemagne il en fut tout autre lorsque la montée de l'antisémitisme, de l'idéologie hitlérienne et de ses conséquences lui ouvrirent les yeux sur ce qu'il se passait dans ce pays hôte, d'autant plus lors des autodafés de 1933. 

1936 Hannah Brecht est juive et a fuit l'Allemagne pour Paris, pensant fuir l'antisémitisme elle se consacre à son travail à la bibliothèque allemande des livres brûlés; mais le passé la tourmente sans cesse et rapidement, ce qu'elle fuyait arrive de nouveau faisant de son futur un avenir incertain. 

1944 Vivian Child habite New York et travaille pour envoyer des livres aux soldats américains sur le front à l'étranger. Des livres qui leur font du bien, ils le lui disent en lui envoyant des lettres. Mais cette initiative  risque de disparaître face à la tentative de censure d'un sénateur. 

Ces femmes habitent dans trois pays différents et pourtant elles sont toutes liées par une chose : les livres. Persuadées par le pouvoir des mots, elles se battent contre la censure et la destruction. C'est un roman historique basé sur des faits réels, avec un vrai travail de recherche de la part de Brianna Labuskes.
L'autrice parle des autodafés, un fait que je ne connaissais pas et que j'ai trouvé très intéressant. En 1933, des manifestations eurent lieu visant les écrivains juifs, marxistes ou pacifistes. Partout dans le pays, des livres jugés anti-allemands furent brûlés par des étudiants  montrant ainsi la montée de la doctrine d'Hitler.

J'ai aimé suivre ces femmes fortes et déterminées même si au début j'ai eu un petit peu de mal à situer qui est qui car il y a pas mal d'aller-retour dans le temps. Des femmes qui connaîtront l'amitié, l'amour, la solidarité mais aussi les désillusions et les trahisons. 

Un roman parfait pour les amoureux des mots et des livres et un beau message d'espoir. 
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Dans ce roman, on découvre trois personnages féminins durant les années 1930-1940 : Vivian, Althea et Hannah. Toutes trois ont une mission : préserver les livres. Au coeur des événements historiques sombres de notre Histoire, elles vont devoir faire preuve de courage pour surmonter les obstacles qui se dressent sur leur chemin.

Ce roman, c'est avant tout un hommage aux livres et à leur pouvoir. A ces livres qui nous permettent de nous évader et de réfléchir. A ces livres qui nous sont essentiels pour nous construire et aiguiser notre esprit critique. J'ai aimé le point de vue original sur les événements historiques : les livres sont mis au centre de tout. J'ai découvert des aspects historiques que je ne connaissais pas : la Bibliothèque allemande des livres brûlés, l'envoi de livres aux soldats américains se battant sur le front européen…
J'ai cependant parfois eu le sentiment que le caractère des personnages était trop actuel et assez peu en lien avec l'esprit de l'époque, ce qui m'a parfois gênée.

J'ai également beaucoup aimé la réflexion sur l'engagement, son utilité, son sens, la nécessité de se battre pour les causes qui nous tiennent à coeur, même si cela nous semble vain car c'est ainsi qu'on rappelle aux gens que ces causes sont importantes. Chaque combat mérite d'être mené, à partir du moment où il dessert une cause juste. Avec une petite critique de la politique, qui ressemble souvent plus à une bataille d'égo qu'à une défense de l'intérêt du peuple.

La narration est fluide quoique parfois complexe puisque nous suivons les aventures de ces trois femmes, à trois époques différentes (1933, 1936 et 1940), avec une alternance entre les chapitres. Il faut donc s'y retrouver entre les personnages et l'époque historique concernée. le destin de ces trois femmes est bien entendu lié et il est intéressant de découvrir ou redécouvrir certains passages de l'histoire à travers les points de vue des différents personnages. le dévoilement progressif du lien entre les personnages est bien mené.

Ce fut donc une lecture agréable, que je recommande à tous les amoureux de la lecture, qui trouveront un écho. Merci aux Editions Harper Collins et Babelio pour l'envoi de ce livre, reçu dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.
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Trois femmes, trois époques.
1933: Althea, l'autrice américaine qui monte, est conviée dans un programme d'échange culturel. La voilà à Berlin, où les partisans du chancelier nouvellement élu lui font un accueil chaleureux.
1936: Hannah a fui Berlin, et c'est à Paris qu'elle espère continuer la Résistance, même si là aussi, l'antisémitisme monte.
1944: à New York, Vivian mène un combat bien solitaire. Un sénateur veut censurer la liste des livres de poches envoyés au front pour le soutien des soldats qui combattent les nazis.

Là où on brûle des livres, on finit par brûler les hommes. le point de départ de ce roman est là: les livres comme symbole de liberté et de lutte contre l'oppresseur. Sur le point culturel et historique, c'est vraiment très intéressant et j'ai appris énormément sur le sujet. Bien sûr, le point de départ, c'est ce spectaculaire autodafé de 1933 dont tout le monde connaît le récit. Je ne connaissais pas la bibliothèque allemande des livres brûlés, créée à Paris justement en réaction à cet autodafé. Si je savais qu'on a toujours censuré les nouvelles envoyées aux soldats au front en temps de guerre, j'ignorais que les Etats-Unis leur envoyait des livres, qui ne pouvaient bien sûr pas échapper à cette censure. de manière générale, j'ai adoré découvrir ce tissage de symboles et d'actions autour du livre comme support de résistance.
Avec ses allers et retours dans les différentes époques, la narration est fluide et dynamique. Bien évidemment, on devine qu'à un moment ou un autre, les trois héroïnes vont se croiser, leurs histoires se rencontrer. On va même les retrouver sous d'autres points de vue, dans le récits des unes et des autres. Ça demande une petite gymnastique mentale pour la chronologie, mais c'est vivifiant et très efficace. Chacune a son univers, et on y découvre à la fois les dangers de la résistance, l'ambiance exaltée d'un nazisme en pleine expansion, la violence sourde pemanente, la liberté débridée qui s'exprime clandestinement dans une entre-deux-guerre toujours sous pression.
Les trois portraits sont touchants, chacun à sa manière. Celui de Vivian, veuve américaine au passé marqué par des amours contrariés et par les préjugés de la Middle Class, ainsi que celui de Hannah, juive allemande lucide sur ce que devient son pays, sont assez attendus dans ce genre de roman, et ne m'ont pas déçue. Mais celui d'Althea m'a particulièrement plu et notamment par les changements qui s'opèrent en elle, complètement extérieure au départ au séisme politique et sociétal qui secoue l'Europe, alliée des Nazis qui nourrissent ses illusions. Un personnage vraiment fascinant.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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Trois femmes, à bien des égards très différentes, mais qui ont néanmoins quelques points communs : l'amour du livre et des mots, et une force de caractère indéniable. Déterminées, elles sont animées par leurs convictions.
1936, Hannah, réfugiée à Paris, travaille à la bibliothèque des livres brûlés où elle oeuvre à préserver des ouvrages fatalement condamnés à la destruction par le régime nazi.
1933, Althea est autrice, et à l'occasion d'un échange culturel, sera amenée à côtoyer de près des hauts dirigeants du IIIe Reich.
1944, Vivian, jeune veuve, mène de front le bon fonctionnement d'une organisation envoyant des livres aux soldats et la lutte contre la censure, qui s'immisce dangereusement aux États-Unis.

J'ai beaucoup aimé ce roman, au delà des personnages engagés, pour son aspect instructif : j'en ai appris énormément sur la nuit des autodafés, triste cérémonie mise en scène durant laquelle des dizaines de milliers de livres jugés contraires aux doctrines nazies furent jetés dans un brasier, mais aussi en général sur le XXème siècle. Si l'on connaît cette période par son côté dévastateur pour la population, elle l'a aussi été pour la culture et la liberté d'expression et ce roman en est un témoignage criant. L'autrice, dans ses notes finales, apporte quelques précisions nous permettant de distinguer ce qui est factuel et documenté de ce qui a été romancé pour les besoins de l'histoire. Dans le cas d'un roman historique, c'est quelque chose que j'apprécie énormément !

Attention toutefois si vous souhaitez vous lancer dans ce roman. Cette histoire n'est pas simple. Les temporalités, les lieux, les points de vue s'alternent et il est facile de s'y perdre. La lecture n'est pas aisée et il vaut mieux être bien attentif et concentré, au risque de passer à côté d'une partie de l'intrigue.
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J'ai passé un très bon moment avec cette lecture, malgré le sujet difficile abordé.
La bibliothèque des livres brûlés est une histoire tellement touchante et déchirante basée sur des événements réels Je pense que le fait qu'il soit basé sur des événements réels ajoute encore plus d'émotions à cette lecture.
Je ne peux que vous conseiller ce livre qui vous montrera la puissance de la lecture.
Je pense sincèrement que c'est un livre qui vous marque pour toujours, et je ne peux que vous en recommander la lecture !
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Dans ce roman, vous êtes partagé entre trois époques : Berlin de 1933, Paris de 1936 et New-York de 1944. Dans chacune des époques, vous serez accompagné de trois femmes, Althéa, Hannah et Vivian qui ne le savent pas encore mais leur route se croiseront un jour ou l'autre.

À travers ces époques, vous assisterez au 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫/𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 de la seconde guerre mondiale. Cette culture qui a été anéantie par le régime nazi en brûlant des milliers de livres « non conformes », cette culture qui a été censurée, cette culture qui a été contrôlée par les hauts dirigeants de chaque pays jugeant les livres qui étaient corrects de ceux qui ne l'étaient pas.

Et au coeur de tout cela, il y a les citoyens. Des citoyens représentés par nos jeunes héroïnes dans leur époque respective. Althéa, la jeune femme naïve qui découvrira petit à petit la véritable face du nazisme. Hannah, qui doit faire face à l'antisémitisme même en dehors de l'Allemagne. Vivian qui souhaite apporter du réconfort aux soldats avec les programmes littéraires.

Ce roman c'est l'histoire de 𝟑 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬, qui vont connaître les réussites mais surtout des échecs, qui trouveront la force de se relever et de se battre pour ce qui leur semble juste. À leur échelle, aussi minime soit-elle, elles existent et le font savoir !

C'est un roman assez rythmé où les chapitres enchaînent les points de vue. Les ambiances sont bien retranscrites et on navigue aisément entre Berlin, Paris et New-York. J'ai tout de même eu un peu de mal avec les chapitres dédiés à Hannah au début, puisque je ne voyais pas où l'autrice voulait en venir, mais cela n'a pas duré longtemps.

Un 𝐫𝐨𝐦𝐚𝐧 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭 autour de la culture et de ces livres que nous aimons tant.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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