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Citations sur De la supériorité des femmes (51)

Comment lui expliquer la violence de la perte de l'être aimé ? On ne peut la comparer qu'à celle du deuil. accepter la mort d'un proche, c'est se mesurer à la
barrière de l'impossible. Il ne reviendra pas, le temps est à sens unique, la porte du néant ne se franchit qu'une fois. Mais précisément, par son caractère définitif et assuré, la mort offre un point d'appui solide à la tristesse. Il y a dans le chagrin d'amour la même privation que dans le deuil, mais sans la certitude. On ne peut pas renoncer à la présence d'une personne qui vit toujours, qui est à là, à la fois atteignable et perdue.
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Je n'échangerais rien contre un moment de tendresse passé avec toi. Dans tes bras. Sentir l'odeur de ta peau, de ton souffle, de tes cheveux, vaut plus à mes yeux que n'importe quoi d'autre. J'ai besoin de sentir ton amour. Que tu as besoin de moi. Que je ne suis pas seule dans cette aventure-là.
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Quand on accepte de se donner, ça ne peut pas être une décision seulement rationnelle. Il y a une prise de risque dans l'amour. On n'a pas besoin d'obéir à des règles. Moi, j'ai envie que tu sois ma femme, parce que j'aime ton sourire, ton intelligence, ton corps. J'aime te baiser. J'aime discuter avec toi. J'aime m'engueuler avec toi. J'ai envie que nous soyons l'un à l'autre pour toujours.
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Il y a un côté commercial dans l'amour. L'acte sexuel ressemble à une négociation. Le but ? Atteindre un accord qui ne lèse aucune des deux parties. D'ailleurs, cette dimension se révèle progressivement. Les accords tarifaires arrivent assez tard dans l'évolution d'un couple. Si je te suce, tu vas en faire autant. Si tu te prêtes au 69 – que tu n'apprécies pas –, tu pourras en échange me griffer. Si tu jouis la première, tu me laisses finir quand même. Si je te lèche les orteils, tu m'autorises à te fourrer trois doigts dans la chatte. Si tu avales mon sperme, je te ferai ensuite un long câlin immobile et tendre.
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Je me souviens de ce que j'ai éprouvé la première fois que j'ai fait l'amour avec une femme. Je me suis dit : c'est extraordinaire, il y avait un lieu dans le monde fait pour moi.
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Moi qui me suis toujours méfié des mots en amour – bons pour les naïfs, seuls comptent les actes – je révise mes a priori. En déployant un baratin formidable, je regagne du terrain. Mathilde, à qui je n'ai jamais fait un compliment, boit mes paroles. J'encourage mon éloquence primesautière à petites gorgées d'un chianti long en bouche comme du Destop.
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Les paroles sont liquides. Pour solenniser des mots aussi bénins et aventureux que : « Veux-tu m'épouser ? », j'avais besoin de cette grandiloquence marbrée, de cette débauche de grandeur renaissante. Non par religion, ni par superstition. Mais parce que la basilique est un cadre où la parole s'écoule autrement.
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Je la regarde dans les yeux. Il y a deux sortes de personnes. Celles dont je retiens facilement la couleur des yeux. Et celles pour lesquelles j'ai toujours un doute. Pour Mathilde, que dire : vert ou marron ? Marron sans doute, mais le centre est vert. Bref, une teinte pas nette, un mélange.
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Il faudrait éviter les relations de dépendance, les grandes passions exclusives. L'idéal, ce serait que chacun garde son quant-à-soi, son petit jardin secret. Foutaises… Comme si l'amour pouvait être autre chose que la recherche de la fusion absolue. Parler d'amour non fusionnel, c'est comme parler de haine affectueuse. »
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« Si jeunes, et déjà mégères. Vous ne pensez qu'à cloisonner. Vous installez des parois de verre entre les êtres. Les maris d'un côté, les copines de l'autre. Vous y tenez, à votre indépendance, sans voir que vous êtes toutes des suiveuses, en plein dans le troupeau… Vous n'avez même pas commencé à penser par vous-mêmes.
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