Alaïss l'immortelle

J'ai découvert ce livre par le biais de l'opération Masse critique, merci à Babelio pour sa confiance et à l'éditeur du livre.

Comment écrire une chronique sur un livre qui vous est tombé des mains, surtout quand ce livre vous l'avez choisi (parce que le quatrième de couverture vous a intéressé) dans le cadre de "Masse critique" du site Babelio que je remercie au passage ? Je n'ai pas pu dépasser les cinquante premières pages de ce roman. Certes ce livre est le deuxième tome dans lequel intervient Alaïs cette jeune profileuse de la police judiciaire française, mais cela n'était pas mentionné sur le site de Babelio. En outre, je ne pense pas que cela gêne réellement la compréhension du récit, même si le lecteur devine qu'Alaïss et ses collègues ont un passé professionnel commun, d'ailleurs des notes de bas de page renvoient vers le premier tome des aventures d'Alaïss. Certes, je ne suis pas une adepte du genre surnaturel, mais j'ai déjà lu des livres de qualité dans ce domaine et j'y ai pris beaucoup de plaisir. Je n'aime pas abandonné un livre, comme je l'ai déjà écrit, j'ai l'impression de ne pas aller au bout de moi-même, et de ne pas respecter un auteur qui a beaucoup travaillé pour proposer son roman. Mais parfois, la lecture est tout bonnement impossible, j'ai donc décidé de respecter un de mes droits de lecteur énoncé par Daniel Pennac dans "Comme un roman" (Folio n°2724), le droit n°3 : le droit de ne pas finir un livre. Trop de livres et de belles histoires bien écrites m'attendent. Je ne veux pas gâcher mon temps avec un livre sans aucun intérêt et aussi mal écrit. Parce que c'est bien de ça qu'il est question ici, ce livre est mal écrit. Comment un éditeur peut-il laisser un tel livre paraître, les dialogues ne sont pas seulement creux, ils sont tout simplement complètement inadaptés aux scènes qu'ils sont censés animées. Je n'ose même pas relever certains des échanges entre les protagonistes, ils desserviraient encore davantage un livre, qui, je le crains, n'emballera pas les foules. Outre, le style laborieux, maladroit et poussif, il y a l'histoire qui ne tient pas la route, certes il est question de surnaturel, mais lorsque l'action se passe dans les locaux de la policière judiciaire française entre deux représentants de la force publique, le lecteur est en droit de s'attendre à un minimum de véracité. Las, rien de tel, toutes les actions font fausses, sans prises avec la réalité de ce milieu. On est bien loin de la précision d'un Franck Thilliez ou d'une Karine Giebel dont les héros sont également des membres de la police judiciaire et qui mettent un point d'honneur à proposer des récits qui collent avec réalité. S'il faut trouver un point positif à ce livre, c'est qu'il m'aura permis de réfléchir à une chose, c'est l'importance du travail de l'éditeur, maillon indispensable de la chaine du livre dont le rôle est entre autres d'épauler son auteur, de lui permettre de retravailler le texte pour proposer au lecteur un roman de qualité, compréhensible par le plus grand nombre et surtout qui permette au lectorat de ressentir des émotions, d'aimer ou de détester. Malheureusement, ici, rien de tout cela.
Lien : http://www.meellylit.com/

Comment dire... C'est le premier livre pour lequel je dois fournir une critique et, du coup, c'est un peu plus délicat. Ce n'est pas un thriller même si les personnages principaux sont de la police ; ce n'est pas un livre de science-fiction ni de fantasy-fiction même si l'auteure mêle à son histoire une aura surnaturelle ; ce n'est ni un livre d'action, ni un livre d'amour même si les deux thèmes sont abordés ; c'est un pseudo-roman qui veut faire passer une doctrine, à savoir, l'hindouisme, la symbolique des couleurs, la sophrologie... La forme est assez simple et peu littéraire, les seuls passages plus complexes semblent sortis tout droit d'un livre d'endoctrinement ; le fond ne casse rien même s'il parle du terrorisme. J'espérais une découverte littéraire et je suis finalement très déçue.