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Critique de daniel_dz
Phil recueille Soph, en fuite avec sa fille. Ils ont été amoureux, il y a longtemps. Ensemble, ils s'évadent alors qu'il neige même jusque dans le sud de la France. Une histoire d'amour-amitié attendrissante, présentée dans un style vivant, sans effets de manche littéraire. Gernot Lambert est pour l'instant un écrivain occasionnel, dont j'espère qu'il continuera à nous livrer d'autres textes !
Le 28 octobre 2020, j'ai posté mes impression de lecture pour "L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes", de Karine Lambert. J'y expliquais que par jeu, j'avais entamé le projet de découvrir les auteurs qui se nomment Lambert, en commençant par ceux que je pouvais trouver dans les rayons des bibliothèques où j'ai mes habitudes.
C'est ainsi que j'ai découvert Gernot Lambert. Il enseigne le français à l'Institut Notre-Dame de Philippeville en Belgique, où il a monté plusieurs pièces de théâtre avec ses élèves de dernière année. Dans un entretien, il affirmait vouloir donner toute son énergie à son activité d'enseignant, ce dont nul ne le blâmera ! Je dirais donc que pour l'instant, c'est un écrivain occasionnel, ce qui explique sans mes difficultés à trouver des informations à son sujet. Je suppose qu'il est belge, même si je lis qu'il est d'origine allemande (où le prénom Gernot est plus répandu qu'en Belgique). Il est également l'auteur de "Apologie de Mélétos", un débat théâtral inspiré de l'Apologie de Socrate, exploitable dans l'enseignement secondaire; ce texte est accompagné d'un dossier pédagogique.
De plus, cet homme plein de ressources est un auteur de BD, en particulier celle dont il a tiré « Le voyage d'hiver » et dont certains dessins illustrent le roman. J'aurais aimé la parcourir, malheureusement je ne suis pas parvenu à en trouver les références; peut-être n'a-t-elle pas été éditée...
Le récit m'a évoqué l'ambiance que j'ai appréciée dans certains romans de Philippe Djian. J'y ai retrouvé comme personnage principal, un anti-héros attendrissant qui est écrivain et qui se retrouve aux prises avec une femme.
Phil doit terminer une pièce de théâtre, isolé à la campagne, dans une ambiance hivernale. Son ancienne amoureuse Sophie l'appelle à l'aide, lui demandant de l'héberger avec sa fille. Elle se dit pourchassée. Ils s'enfuient tous les deux dans le sud de la France, où ils retrouvent le même hiver.
Leur histoire d'amour aurait dû être terminée, mais ils sont encore proches. On imagine un Phil bougonnant mais touchant dans sa façon de tout lâcher pour aider son amie. Et tout aussi touchante est la confiance de Sophie, qui sait qu'elle pourra compter sur lui. Je n'en dirai pas plus, lisez la suite.
Les chapitres sont courts, comme autant de tableaux d'un récit. le style est rythmé. La langue est proche d'un parlé commun, ce qui donne de l'humanité aux personnages et aux situations. J'ai accroché à certaines tournures ou à certaines descriptions, mais ces imperfections (à mon goût) ne m'empêcheront pas de vous recommander ce plaisant petit texte. J'espère que Gernot Lambert nous livrera d'autres récits. J'en garde l'espoir en pensant à tous ces magnifiques textes, certes d'un genre bien différent, qu'un autre ancien enseignant belge a commencé à produire à l'âge de 50 ans: Armel Job.
Le 28 octobre 2020, j'ai posté mes impression de lecture pour "L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes", de Karine Lambert. J'y expliquais que par jeu, j'avais entamé le projet de découvrir les auteurs qui se nomment Lambert, en commençant par ceux que je pouvais trouver dans les rayons des bibliothèques où j'ai mes habitudes.
C'est ainsi que j'ai découvert Gernot Lambert. Il enseigne le français à l'Institut Notre-Dame de Philippeville en Belgique, où il a monté plusieurs pièces de théâtre avec ses élèves de dernière année. Dans un entretien, il affirmait vouloir donner toute son énergie à son activité d'enseignant, ce dont nul ne le blâmera ! Je dirais donc que pour l'instant, c'est un écrivain occasionnel, ce qui explique sans mes difficultés à trouver des informations à son sujet. Je suppose qu'il est belge, même si je lis qu'il est d'origine allemande (où le prénom Gernot est plus répandu qu'en Belgique). Il est également l'auteur de "Apologie de Mélétos", un débat théâtral inspiré de l'Apologie de Socrate, exploitable dans l'enseignement secondaire; ce texte est accompagné d'un dossier pédagogique.
De plus, cet homme plein de ressources est un auteur de BD, en particulier celle dont il a tiré « Le voyage d'hiver » et dont certains dessins illustrent le roman. J'aurais aimé la parcourir, malheureusement je ne suis pas parvenu à en trouver les références; peut-être n'a-t-elle pas été éditée...
Le récit m'a évoqué l'ambiance que j'ai appréciée dans certains romans de Philippe Djian. J'y ai retrouvé comme personnage principal, un anti-héros attendrissant qui est écrivain et qui se retrouve aux prises avec une femme.
Phil doit terminer une pièce de théâtre, isolé à la campagne, dans une ambiance hivernale. Son ancienne amoureuse Sophie l'appelle à l'aide, lui demandant de l'héberger avec sa fille. Elle se dit pourchassée. Ils s'enfuient tous les deux dans le sud de la France, où ils retrouvent le même hiver.
Leur histoire d'amour aurait dû être terminée, mais ils sont encore proches. On imagine un Phil bougonnant mais touchant dans sa façon de tout lâcher pour aider son amie. Et tout aussi touchante est la confiance de Sophie, qui sait qu'elle pourra compter sur lui. Je n'en dirai pas plus, lisez la suite.
Les chapitres sont courts, comme autant de tableaux d'un récit. le style est rythmé. La langue est proche d'un parlé commun, ce qui donne de l'humanité aux personnages et aux situations. J'ai accroché à certaines tournures ou à certaines descriptions, mais ces imperfections (à mon goût) ne m'empêcheront pas de vous recommander ce plaisant petit texte. J'espère que Gernot Lambert nous livrera d'autres récits. J'en garde l'espoir en pensant à tous ces magnifiques textes, certes d'un genre bien différent, qu'un autre ancien enseignant belge a commencé à produire à l'âge de 50 ans: Armel Job.
