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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un écrivain africain vivant à Mexico est atteint d'un mal incroyable : une allergie au papier ...

C'est cette première phrase de la quatrième de couverture qui m'a laissé espérer à un roman intéressant, quoique à tendance loufoque. Celui-ci retrace le voyage de cet écrivain jusqu'à un village du Yucatán, où se sont réfugiés des rescapés de la guerre du Guatemala des années 1980. Au fil du temps, les habitants se confient, racontent leurs pertes, les massacres, les horreurs, leur fuite. Les souvenirs tissent un grand canevas qui retrace ce que fut cette guerre civile.

"La vie nous éduque au détour de chaque jour qu'elle nous offre. Dans les camps de réfugiés, nous avons connu l'angoisse, la désolation, la désespérance, la maladie, la faim; mais nous avons survécu à tout cela. Afin de témoigner pour tous ceux qui ne sont plus. Et pour qu'ils ne méritent en rien une telle fin tragique, témoigner de ce que la balle de l'assassin vil et peureux qui les a fauchés ne viendra jamais à bout de la vie. le manioc, le yucca, est une plante tenace, rebelle à la destruction. Il suffit qu'une racine, une tige arrachée rencontre l'humus de la terre pour que toute la plante revive. Nous revivrons à jamais.

Fasciné par ces récits, l'écrivain décide d'aider les habitants, une femme en particulier, à donner forme à ses souvenirs, à faire son deuil. Mais ses propres démons ressurgissent.

Totalement décousu, je n'ai pas du tout apprécié ce roman. Comme si je l'avais survolé, sans me sentir concernée le moins du monde. L'auteur a tenté de porter un regard croisé entre l'histoire du Guatemala et la propre histoire de l'Afrique, confrontée aux mêmes guerres et désastres, "ce pays de merde qu'il adore". Il me semble être totalement passée à côté de son propos ce qui me fait douter de la qualité de son récit.

En effet, malgré quelques beaux passages, comme les dialogues avec les chauffeurs de taxi, dont il apprend beaucoup, ou un beau poème en anglais, le ton à la fois pesant et érudit, pourtant rempli d'expressions familières, en vrac, m'a profondément gêné. de nombreux chapitres m'ont semblé de trop, comme si l'auteur remplissait les pages, alors qu'il n'a rien à dire. D'autres se faisaient l'écho d'une violence extrême, pas forcément très utile.

Une déception donc ... il n'y a pas d'autres mots.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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A Mexico, un étiothérapeute diagnostique chez un écrivain d'origine africaine en mal d'inspiration, une allergie au papier. Il lui conseille d'aller se mettre au vert au plus vite. Arrivé à Santo Domingo de Kesté, au fin fond du Yucatan, il rencontre quelques Mayas, survivants de la guerre du Guatémala, qui lui racontent leurs tribulations et leurs souffrances. Il se retrouve en eux et fait un parallèle entre les situations politiques de l'Afrique et de l'Amérique du Sud. Les guerres, la violence, le déracinement, les exactions de « L'Hydre » (comme il l'appelle sans préciser plus, à chaque lecteur de mettre un nom sur la coupable...) sont les mêmes de chaque côté de l'Atlantique.
Il faut préciser qu'étant juré pour le Prix Océans, je me suis obligé à lire ce texte de bout en bout. Et ce ne fut pas une petite affaire, mais un véritable pensum. Il va sans dire qu'en temps ordinaire, j'aurais abandonné dès le premier tiers tant je n'ai pas accroché à cette absence d'histoire, à ce patchwork prétentieux fait de bribes, de tout et de rien, rempli de digressions, de descriptions inutiles, de détours et d'accumulations de petites scènes de violence souvent répétitives jusqu'à l'obsessionnel. Nul doute que M. Lamko estime proposer un style narratif absolument génial de sophistication et de poésie. Permettez-moi de n'y voir que préciosité pédante, lourdeurs approximatives et bouffissures absconses. On a quelquefois la très pénible impression que c'est écrit pour écrire, rempli pour remplir, fait de bric et de broc, tel le brouet aussi infâme qu'indigeste de celui qui parle pour ne rien dire, saisi de logorrhée nombriliste et qu'on y applique à la lettre le fameuse sentence du regretté Michel Audiard : « Ce n'est pas parce qu'on est c... et qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa g... » J'ai noté au passage (ce qui explique tout peut-être) que ce pseudo-chef d'oeuvre avait été produit « dans le cadre d'une résidence d'écriture » hollandaise, euphémisme pour parler de ces bourses d'écriture qui sont rarement gages de qualité, mais très souvent tout le contraire.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Je n'aime pas du tout ressentir cette sensation en lisant un livre : passer complètement à côté de celui-ci.
Pourtant, les premières pages étaient prometteuses, le style, à la fois poétique et alerte, me promettait une belle rencontre littéraire, de même que le thème, à la limite du paradoxe : un écrivain allergique au papier !
Et puis mon attention est très vite retombée. Que cette allergie soit un prétexte pour aborder d'autres sujets, soit, il est toujours intéressant de voir un écrivain emmener son lecteur vers le véritable sujet du livre par des voies détournées. Sauf que dans ce cas, je n'ai pas très bien compris où l'auteur voulait en venir. Montrer que les hommes sont partout les mêmes, violents, cruels, racistes, quel que soit le pays, le continent ? Démontrer les difficultés à écrire ou à dire ce que l'on a vécu ? Je note d'ailleurs que ce sont essentiellement des femmes dont nous lisons les témoignages - les mots pour prouver la violence que les hommes ont exercée sur elle.
Au final, les tours, les détours, les digressions en un mot ont été si nombreux que je me suis perdue. Je ne doute pas cependant qu'une autre rencontre littéraire avec cet auteur ne soit possible.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Les racines de Yucca, Koulsy Lamko.

Quelle lecture pesante. Je regrette d'avoir à le dire, mais j'ai eu beaucoup de mal à le terminer. Je m'interroge toujours sur ce livre, que je vais probablement devoir relire dans quelque temps, après avoir digéré cette première lecture.
Il s'agit de l'histoire d'un narrateur écrivain, souffrant d'une bizarre allergie au papier, qui sur ordre de son médecin, voyage pour revivre, pour accoucher de ses démons en aidant une réfugiée guatémaltèque à extirper ce qui se cache au fond d'elle-même. Mais même ce fil conducteur est décousu. Qui suivons-nous ? Cet auteur, qui navigue entre sa terre-mère et sa terre d'adoption ? Maria, qui le guide, tout en lui dévoilant sa propre vie chaotique ? Térésa et son douloureux passé ? Tout s'entremêle sans véritable unité et me laisse sceptique. Thérapie multiple au cours de laquelle chacun se soulage en parlant aux autres ?
Le style me laisse perplexe, tout comme le vocabulaire employé parfois obscure. Ecriture qui se veut poétique, mais qui devient pesante et ennuyeuse.
L'auteur s'assimile-t-il au narrateur et à ses difficultés d'inspiration ? Cet auteur allergique au papier sous toutes ses formes trouve une solution en ayant recours à un dictaphone, mais suite à un malaise, il perd l'usage de la parole. C'est vraiment l'écriture qui se refuse à lui !!!
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Un écrivain africain, vivant en Amérique du Sud, souffre d'un mal étrange : un allergie au papier dans un premier temps, mais lorsque qu'il prend des gants pour tenir la cellulose ceux-ci deviennent irritant, comme si c'est, en fait, à l'écriture qu'il est allergique. Sur les conseils de son médecins il part dans la région du Yucatan où se sont réfugiés les rescapés de la guerre du Guatemala afin de recueillir leurs souvenirs et d'animer des ateliers d'écritures? Cette guerre a été particulièrement traumatisante par les exactions infligées aux civils et particulièrement aux femmes. Teresa soumet à l'auteur son récit de guerre. L'auteur se trouve alors confronté au doute : qui est-il pour “ré-écrire” un texte tel que celui-ci, un texte tellement intime et douloureux qu'en travailler la forme pourrait le dénaturer. Mais il doit le faire, il doit aider cette femme à exprimer par écrit son histoire malgré la douleur que ce la peut lui provoquer, il va l'amener à allez chercher au plus profond d'elle-même ses souvenirs et à revivre son traumatisme. Cela va entraîner l'auteur dans le même exercice d'introspection que son “élève” et va réveiller de vieux démons.

Autant le fond est passionnant, autant la forme ne m'a pas convaincue. les chapitres s'enchaînent sans réels liens et ce rend la lecture anecdotique. le rythme de lecture est constamment casé par des apartés et cela ne m'a pas permis de m'attacher aux personnages. La lecture est également rendue confuse par de très nombreuses circonvolutions.
Lien : http://mespetitesidees.wordp..
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