La guerre engendre partout les mêmes tragédies.
- ...au début, les combats ne sont que des rumeurs lointaines. Puis les soldats arrivent...ils pillent et tuent...ils arrivent et ils violent ! Ils sèment une progéniture maudite, des fruits pourris qui grandissent comme des cicatrices, rongeant le cœur de leurs mères !
- mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Je...c'est mon enfant !! Je l'aime ! Je l'aime tant. Mais...
- mais tu le détestes aussi ! Tu le détestes au point de souhaiter qu'il ne soit plus là !! Le bien, le mal... Même Salomon ne pourrait trancher un tel dilemme...
Il faut me comprendre mon ami.
Vos guerres innombrables m'ont tendu les bras.
J'ai combattu à la fois pour vous et contre vous.
Afin de me repaître de votre humanité bestiale.
Vos peurs, vos douleurs et vos morts m'ont nourri.
Et cela était bon.
Il est aisé de faire des promesses, mais difficile de les tenir.
Petite sotte ! La haine, c’est ce qui me nourrit !
Rassure-toi. Je ne vais pas te tuer. Ta mère ne s’en remettrait pas. Mais tu es comme la ronce sur mon chemin. Je vais donc devoir tailler pour passer !
Le vois tu ce grand abîme qui dévore ton impureté.