AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Gabylarvaire


Un révérend à la gâchette facile, arrive avec sa jument, dans un petit village, Mud Creek, dans le but de prêcher la bonne parole. En quelques jours, il se lie d'amitié avec un gamin futé prénommait David, fils du Maréchal-ferrant et tombe amoureux de la belle brune du coin, Abby, fille d'un docteur qui a des connaissances plus ou moins étranges sur le Nécronomicon et la démonologie. Connaissances qui vont s'avérer nécessaires. En effet, à la suite d'un lynchage absolument atroce d'un Natif et de sa compagne, les morts se lèvent pour se venger des bourreaux...

La première fois que j'ai lu Joe R. Lansdale, je travaillais dans une librairie et je découvrais par hasard L'Arbre à Bouteilles. J'ai suivi toutes les aventures de Hap Collins et Leonard Pines qui étaient traduites en France. Je m'intéressais à ses autres romans comme Juillet de Sang, Un Froid d'Enfer, Sur La Ligne Noire, etc... Avant de me rendre compte qu'à côté du polars, Lansdale était très doué pour l'horreur. Plus difficile à trouver, j'ai réussi à me procurer The Drive-In (https://www.babelio.com/livres/Lansdale-Le-drive-in/244818/critiques/3322197), le premier Zombie Tales et ses deux écrits des années 80/90 édités par L'Incertain (Texas Trip et La Mort dans l'Ouest).

J'avais déjà pris conscience de l'engagement de Joe R. Lansdale pour les minorités, ne serait-ce qu'en créant un personnage noir homosexuel au Texas avec sa série Hap&Leonard, mais on se rend compte avec celui-ci, que la prise de partie est très mitigée. L'horreur que subissent le Natif et sa compagne métisse est telle, que la vengeance est légitime. Et pourtant, on trouvera totalement injuste les dommages collatéraux, réveillant les doutes du prêcheur sur ce que nous faisons sur Terre.

Joe R. Lansdale dira dans sa préface, qu'il inclue ce roman dans le genre de série B, un western horrifique qu'on regarderait en mangeant un bol de pop-corn. Etait-il destiné pour le cinéma?
Commenter  J’apprécie          647



Ont apprécié cette critique (64)voir plus




{* *}