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Citations sur Adrien English, tome 5 : Marée noire (3)

— La chose que je ne comprends toujours pas, c’est que vous aimiez Hale. Je ne vois pas pourquoi vous ne pouviez pas lui faire confiance quand il vous a dit qu’il n’avait pas…

— Vous n’avez jamais eu peur, dit-elle durement. Vous êtes comme mes propres enfants. Vous avez été protégé et choyé toute votre vie et vous ne savez pas ce que c’est que la peur. Pas la vraie peur. Pas celle qui vous tord les boyaux et vous donne envie de vous pisser dessus, de faire n’importe quoi… vous savez ce que c’est ? C’est une marée noire qui balaye tout et vous entraîne dans les profondeurs. Tout au fond. Et vous vous laissez porter, même quand vous pensez que vous devriez vous battre, même quand vous savez que la fin sera votre destruction, parce que vous avez trop peur. Vous seriez prêt à échanger votre âme pour une journée, une heure, une minute de plus en sécurité. Voilà pourquoi les gens font ce qu’ils font – cette marée noire les emporte comme un contre-courant.
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— J’ai vu un merveilleux reportage sur Lifetime, mon chéri. Cela concernait un livre intitulé « L’art pillé par les nazis ». C’était fascinant.

— C’est fascinant, dit Eve de cette voix polie et teintée d’une pointe d’ennui. Cependant, cela fut très embarrassant pour Maman. Elle a donc fermé la galerie et vendu la majeure partie de l’inventaire en toute hâte.

— Vous êtes en train de dire que votre mère croyait que votre père était un nazi en fuite ?

C’était Jake, droit à la jugulaire.

Eve le dévisagea en réfléchissant.

— Entre autres. La plaisanterie dans la famille était que mon père avait assassiné sa première femme pour pouvoir épouser ma mère.

Ça, c’était du sens de l’humour familial. À qui était-elle apparentée ? Aux Borgia ?

— Qu’en pense votre mère ?

— Maman est décédée il y a neuf ans, mais je ne pense pas qu’elle aurait été vraiment étonnée d’apprendre que c’était vrai. Mon père était… un original.

— Vlad l’Empaleur et Adolf Hitler l’étaient aussi, ne pus-je m’empêcher de remarquer.

— Ne sois pas bourgeois, mon chéri.

Lisa me lança un regard désapprobateur
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« — Tu sais ce que j’ai pensé la première fois que je t’ai vu ?
— Non.
— Point de non-retour.
— Hein ?
— J’ai su. Dès l’instant où j’ai posé les yeux sur toi, j’ai su que tout allait changer.
J’avais eu un sentiment similaire. Bon, sauf que je m’étais attendu à ce que ce changement ait quelque chose à voir avec une longue peine de prison.
— Je ne sais même pas ce qu’il y a chez toi. Pourquoi je n’ai pas réussi à t’oublier. J’ai essayé. Crois-moi. Tu es intelligent, mais tu n’es pas un génie. Tu es drôle, mais tu n’es pas un comique. Tu es beau, mais…
— Toutes ces flatteries me vont droit à la tête.
Il ne sourit pas, toujours préoccupé par ses pensées mordantes. Je pensai aux paroles du philosophe de la Renaissance, Michel de Montaigne : « Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer, qu’en répondant : parce que c’était lui, parce que c’était moi ».
— Tu sais ce que j’ai pensé la première fois que je t’ai vu ? ajoutai-je.
Le sourire dur qu’il me lança me rappela cette première fois.
— Que tu étais terrifié.
— Exact. Et que je n’avais jamais rien désiré dans ma vie autant que toi en cet instant.
Son sourire s’effaça. Ses yeux étaient inquiets, attentifs.
— Et je suis toujours terrifié. Et je te désire toujours autant. »
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