Je me méfie quand les commentaires sont dithyram-biques (ça me rend chèvre) et ont un petit air de connivence (façon "Votez pour moi les filles !") Même le Goncourt ne reçoit pas autant d'éloges lyriques. le dictionnaire des superlatifs a explosé. Tout ça pour accoucher d'une rengaine rabâchée dans les meetings zadistes ou "no borders". Les Blancs et les Européens sont d'infâmes scolopendres, ils refusent de partager avec la terre entière le fruit de leurs labeur. Les victimes éternelles sont éblouissantes dans leur écrin de souffrance, et comme la maison ne recule devant aucun sacrifice, l'inévitable dictateur, terreur des belles âmes a été sorti des poubelles de l'histoire. L'économie d'une analyse socio-géo-politique ne rend pas le livre plus digeste, juste un gloubi-glouba de culpabilité. Heureusement, notre écri-vaine, en trempant sa plume dans le sang des miséreux, nous montre le chemin de la rédemption...
Commenter  J’apprécie         00