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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nouveau coup de poing pour Céline Lapetot ! Elle m'avait déjà mise KO avec « Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre », un roman qui m'avait impressionnée que ce soit pour son scénario, pour sa narration ou pour la violence et la véracité de la plume de l'auteure. J'avais été marquée par cette lecture au point que, lorsque j'ai vu « Ne préfère pas le sang à l'eau » dans la Masse Critique Babelio, je coche directement cet ouvrage. Je désirais ressentir des choses fortes, au point d'assécher ma gorge ou de me serrer les tripes. J'avais envie d'être de nouveau ballottée par le style de Céline Lapetot. Bingo ! Cette nouvelle publication ne laisse pas le lecteur indifférent…

L'ouvrage commence avec un sujet difficile qui m'a rappelé « Entre deux mondes » d'Olivier Norek, l'une de mes lectures du mois. En effet, la moitié du roman va se placer du côté d'un groupe de migrants assoiffés qui débarque en ville. Malheureusement, un drame survient… La narration passe alors à travers Karole, une fillette, suivie de sa mère et d'autres personnes qui étaient présentes lors de l'incident. Les mots ont agi comme de gifles : tout est, encore une fois, dans un style incisif, brutal, juste et puissant. Céline Lapertot ne fleurit pas les faits. Elle ose dire les choses. Même si les mots font mal, sont percutants ou font réfléchir, elle expose les faits avec une justesse incroyable… Parallèlement au récit de Karole et les autres, on découvre « T. », un prisonnier. Je ne vous donnerai pas son prénom, car il faut lire les premières pages pour qu'Il vous offre le droit de le connaître… « T. » est en cellule parce qu'il a écrit. À la manière d'un journal d'un condamné, il va expliquer comment il en est arrivé là, va narrer son enfance, va exposer son combat ainsi que sa perception de son pays et du monde en général. Il va également raconter son quotidien en prison, en particulier ses échanges avec Titouan ou Marco, d'autres détenus. Au début, on se demande quel est le lien entre ces deux récits puis, peu à peu, on comprend… Ce qu'il se passe en prison est rude et violent, en particulier dans les derniers chapitres qui tiennent vraiment en haleine… Mais ce qu'il est arrivé à Karole est encore plus marquant. Comme le dit si bien l'auteure « Ça te stupéfie, un adulte mort. Mais un enfant, ça te désespère. Jusqu'à la fin de ta vie. ».

Roman puissant, « Ne préfère pas le sang à l'eau » m'a laissé des marques et m'a déboussolée au point que je doive rédiger mon avis à chaud, en espérant retranscrire un peu l'émotion que j'ai ressentie au fil de ma lecture. Nul doute que, comme « Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre », j'en garderai des cicatrices. Céline Lapertot m'a de nouveau prouvé qu'elle savait remuer son lecteur, le faire réfléchir et proposer une oeuvre bien écrite. Petit roman, mais grosses thématiques ! Merci à Babelio et aux éditions Viviane Hamy pour cette découverte.
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Ne préfère pas le sang à l'eau. La vie c'est gratuit. Ne fais pas couler le sang pour ce qui appartient à l'humanité. (p65)

Quand à 10 ans vous devez tout quitter parce que vous êtes un nez-vert, parce que vous avez soif, que trouver de l'eau est le but de chaque journée. Voilà son seul but : Karole a soif, du haut de son 1,20 mètre elle est déjà vieille dans sa tête et sur sa peau, par la force des choses, elle ne comprend pas tout ce qui l'entoure mais elle ressent la sécheresse dans son corps, à chaque minute. Atteindre la citerne est son objectif mais.....

Elle prit la petite bouteille qu'on lui tendit et après avoir bu, elle alla jusqu'à passer son index sur la pointe de ses lèvres, pour recueillir la dernière goutte, la plus luxueuse d'entre toutes, celle qui te caresse la peau sans aucune volonté que de t'accorder la volupté de la vie. (p12)

Thiego lui a pris conscience, grâce en partie à sa mère, qu'il fallait qu'il rentre en résistance, à sa manière, contre le régime de Ragazzini, despote impitoyable et manipulateur mais il va connaître la prison, la torture, la trahison et la perte de ceux qu'il aime. Il le fait à sa manière, en écrivant sur les murs de sa ville sa colère mais aussi sa reconnaissance pour certains.

J'écris que le quotidien encombre nos coeurs et qu'on ne s'est jamais soucié du malheur de nos contemporains avant d'avoir été confronté au malheur des peuples voisins si envieux de nos petites tragédies individuelles. (p68)

A Cartimandua, pays imaginaire mais pas si éloigné de nous, à une époque inconnue mais qui pourrait se dérouler de nos jours (et se déroule déjà), l'auteure partage avec nous sa révolte calme mais réfléchie, sa honte de faire partie des nantis, de gaspiller le bien le plus précieux de la terre : l'eau.....

Je découvre cette auteure, avec ce roman et dès les premières pages je suis bouleversée : bouleversée par l'histoire, par les faits, par les personnages, mais aussi par les mots, par l'écriture. A 31 ans un tel talent, une telle lucidité, une telle maîtrise du récit et de sa construction.

La narration est faite à plusieurs voix en alternant les récits des différents personnages et l'on ne peut s'empêcher de penser aux similitudes avec notre monde actuel. Pas de mots inutiles, pas de grands effets, un simple constat.

Les nez-verts peuvent être assimilés à bien des populations stigmatisées, l'exil et ses causes nous les avons sous les yeux, les rebelles sont de toutes les époques avec les questionnements qui se posent à eux : tenir, se battre, sous quelle forme, trahir ou résister.

Ce livre est une sorte de cri, calme mais déterminé, une colère qui s'exprime, froide et lucide,  une lecture qui ne peut laisser indifférent, qui nous pousse dans nos retranchements, nos peurs, nos craintes et quand on referme le livre on est sonné.

Pour ma part je me suis délectée des mots, des réflexions et constats tellement vrais, directs et percutants parfois, de la narration à plusieurs voix, donnant encore plus de crédibilité car il donne une vision totale de la situation, car rien ne sert de tourner autour du pot et qu'il faut bousculer les consciences pour changer...... Nous gaspillons un bien qui pour d'autres est vital, nous vivons au-dessus de nos moyens sans regarder toute une population qui souffre. Une partie du monde déborde quand l'autre sombre.

L'auteure fait preuve d'une maturité de pensée, d'écriture et a réussi à construire un récit qui vous prend la tête et le coeur, qui laisse en vous une trace indélébile.

Alors oui, les livres, ces garnisons de mots qui nous préservent du vide, à l'heure où tant de faux prophètes brûlent les pensées qui les dérangent et attaquent au disque à découper les sites les plus anciens de l'humanité. (p43)
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Les raisons d'être en colère sont nombreuses, entre nos erreurs, l'inhumanité galopante, les injustices...
Face aux abominations du monde chacun sa parade, chacun ses armes.
Céline Lapertot, comme son héros Thiégo, a choisi les mots.
Elle les affûte au point que chaque phrase vous vrille les entrailles.
De sa colère naissent des personnages inoubliables, surprenants de combativité pour atteindre l'unique objectif qui vaille: vivre.
Du pathos? Sûrement pas, ça bouillonne beaucoup trop pour s'y laisser aller, il n'y a pas le temps pour ça, l'heure est à la révolte et à la vie.
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Dans un pays imaginaire (une île ?), un drame survient : la grande citerne est dynamitée, il n'y a plus d'eau. le despote Ragazzini arrive au pouvoir et fait la chasse aux nez-verts.

L'un d'eux, le narrateur, est emprisonné pour avoir écrit des slogans appelant à la liberté sur les murs de la ville.

En parallèle, nous découvrons l'histoire de Karole, une petite fille nez-vert qui aimait jouer près de la citerne, elle qui venait d'un pays sans eau.

En lisant ce roman, je suis presque morte de soif avec le narrateur emprisonné qui n'a droit qu'à un demi verre d'eau lors des 3 repas quotidiens.

J'ai compté avec lui les briques rouges de sa cellule.

J'ai aimé l'énigmatique Jagu qui prend dans ses bras le corps de Karole.

J'ai aimé que, même en prison, il écrive sur les murs à la craie.

Un roman en huis-clos qui offre heureusement une forme d'espoir avec la multiplication des points d'eau.

Je m'aperçois que j'ai peine à restituer toute l'intensité du roman tant le style et le propos sont riches.

Une lecture forte sur le racisme.

L'image que je retiendrai :

Celle des gencives omniprésentes dans la narration.
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Un récit puissant dont vous ne sortirez pas indemnes. Et c'est très bien comme ça..

Tout est une histoire de soif. La soif comme un besoin physique. La soif de pouvoir. La soif de révolte. La soif de vivre.
Par quel processus un peuple accepte le pire? Par quel processus le refuse-t-il? Qu'est ce qui nous pousse à coopérer? Qu'est ce qui nous pousse à nous battre? Et comment se battre? Comment résister? Comment écouter l'humanité qui crie en nous, ou au contraire, la taire?

Céline Lapertot répond à ces questions dans un style simple et efficace. le rythme est soutenu et nous haletons, de page en page, pour courir à la rencontre de ces différentes destinées. Ces différents portraits. Elle va nous chercher là où nous ne nous y attendions pas. Elle nous met face au mur. Face à ce que nous essayons de ne pas voir. Ca interpelle. Ca choque. Ca réveille. Ca secoue. Mais c'est tellement bon.

Vous pouvez aller l'acheter sans soucis, les yeux fermés. de toutes façons, à la fin, ils finiront ouverts.
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Le lieu est imaginaire, l'époque incertaine - un futur proche peut-être -, les hommes soumis à une dictature. La démocratie n'est plus depuis que la Grande Citerne, gigantesque construction, source intarissable d'eau, a été détruite. On ignore qui l‘a faite exploser, on pense que ce sont probablement les migrants, ces nez-vert qui ont envahi la ville – eux dont les terres sont arides et que la soif déracine. Misant sur la peur et l'angoisse collective, la tyrannie s'impose, réprime et emprisonne.
A travers les témoignages de Karole, petite fille migrante assoiffée et Thiego résistant arrêté et incarcéré, se dessine toute la complexité de l'âme humaine traversée de sentiments incertains. La peur côtoie la trahison, l'espoir la rédemption, la liberté la survie, l'opposition le silence. L'histoire agite, n'est-elle pas envisageable ? La fiction tutoierait-elle une part de réalité ?
Mais, au-delà du récit, c'est la langue qui m'a subjuguée. La langue de cet écrit est d'une grande beauté. Elle est musicale, poétique, intense. Les phrases se lisent, se relisent, se reprennent ; elles chantent et, dans ce contexte grave et poignant, les mots sont puissants, imbriqués, noués, on ne peut imaginer mieux.
Cet écrit donne tout son sens à la lecture, il partage l'amour de la langue et le plaisir des mots. Un écrit violent qui suscite une émotion intense.


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"Ne préfère pas le sang à l'eau. La vie, c'est gratuit. Ne fais pas couler le sang pour ce qui doit être partagé par toute l'humanité."

J'ai découvert Céline Lapertot avec son bouleversant "Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre" et j'ai assisté à une magnifique lecture-chant de son deuxième roman "Des femmes dansent sous les bombes" au festival Livres à vous à Voiron en 2016, j'ai donc tout naturellement eu envie de lire son nouveau roman mais je ne m'attendais pas à un tel choc.

"Ne préfère pas le sang à l'eau" m'a emportée dès les premières pages par la force de son sujet et par la puissance de l'écriture de Céline.

L'histoire se déroule dans un pays imaginaire, Cartimandua, à une époque contemporaine non précisée où la raréfaction de l'eau entraine des mouvements migratoires. "Certains êtres humains sont capables de parcourir des milliers de kilomètres, d'embrasser les saisons et les climats, entassés dans leurs habits de fortune, pour boire. Simplement boire". " Passer son index sur la pointe de ses lèvres, pour recueillir la dernière goutte, la plus luxueuse d'entre toutes, celle qui te caresse la peau sans aucune autre volonté que de t'accorder la volupté de la vie."

Céline Lapertot nous raconte l'histoire de Karole, une petite fille en marche avec ses parents et une partie de son peuple "les nez-verts" à la recherche de l'Eldorado dans un pays voisin qui a la chance de posséder une Grande Citerne qui met ses habitants à l'abri de la soif en alimentant en eau courante une grande partie de la ville. Mais l'homme n'est pas partageur et l'arrivée massive des "nez-verts" est vécue comme une menace et, un jour, la Grande Citerne explose entrainant un tsunami et marquant la fin de la démocratie avec l'arrivée au pouvoir d'un tyran, un tyran qui ne veut pas partager son eau.

C'est la fin de la démocratie, un tyran est au pouvoir et la résistance s'organise et Céline Lapertot nous fait suivre le destin de Thiégo enfermé dans un pénitencier. Thiégo, fort de l'éducation que lui a donnée sa mère, taguait les murs de slogans, de poèmes, avec ses mots comme seule arme. Un homme qui "donnait corps à des hommes oubliés en publiant leur portrait chaque fois qu'un de ces anonymes était envoyé au pénitencier". Thiégo, comme tous les autres prisonniers, a pour seule occupation de compter les briques de sa minuscule cellule de grisaille et de tenter d'apercevoir le ciel au travers des barreaux. Comme ses compagnons il doit se contenter d'un demi-verre trois fois par jour.

Ce roman est une sorte de fable ou de roman d'anticipation qui résonne complètement avec l'actualité, beaucoup de sang sera répandu avant qu'on comprenne que l'eau se partage. La soif, la quête de l'eau traversent le récit, des nez verts aux prisonniers assoiffés pour les maintenir dans une léthargie qui les empêche de se révolter. J'ai retrouvé l'écriture très puissante et magnifiquement poétique de Céline Lapertot dans ce roman où elle campe de nombreux personnages magnifiques, des héros, des traîtres, une mère qui pressent la catastrophe annoncée...
Il ne faut pas se fier au faible nombre de pages de ce roman car c'est une lecture exigeante qui offre une multitude de sujets de réflexion, l'immigration, l'intolérance, la montée des extrémismes, la défense de la démocratie et de la liberté, le pouvoir des mots... Il se lit avec un gros paquet de post-it près de soi, tellement les phrases sont fortes. Un roman étonnant qui se savoure et que, pour ma part, j'ai lu lentement pour que rien ne m'échappe. Un vrai coup de poing et un cri d'alarme...

Merci à Babélio et aux éditions Viviane Hamy pour l'envoi de ce livre ne masse critique.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Une nouvelle fois, Céline Lapertot frappe fort avec cette fable sur le sort des migrants. La sécheresse sévit dans le pays de Karole, 10 ans. Avec ses parents et quelques centaines d'exilés « nez-verts » mal vus par les locaux, elle arrive à Cartimandua, une oasis où elle pourra étancher sa soif. Mais la citerne qui contient le précieux liquide explose et c'est d'outre-tombe que la fillette s'adresse à nous. Alors qu'elle devait la sauver, l'eau l'a tuée.
Parallèlement à cette histoire, l'auteure nous emmène dans un pénitencier où des prisonniers politiques ont été enfermés par le nouveau dictateur. L'un d'entre eux, T., s'est opposé au régime en écrivant des tags sur les murs. Il raconte l'enfermement, les trahisons et son amour pour les mots.
Avec une distance qui empêche de verser dans le pathos, le dernier roman de Céline Lapertot magnifie, en les incarnant, les réfugiés victimes des conditions climatiques et les combattants de la liberté. L'écriture, si belle et si puissante, rend compte avec finesse de la complexité de l'âme humaine où du mal peut naître le bien... Pour mieux expier ses péchés.

EXTRAITS
- Méfie-toi de tes idées, on en meurt.
- Alors oui, les livres, ces garnisons de mots qui nous préservent du vide, à l'heure où tant de faux prophètes brûlent les pensées qui les dérangent et attaquent au disque à découper les sites les plus anciens de l'humanité.
- Mais ce n'est pas le sang que l'on veut boire, c'est l'eau. Nos ancêtres l'ont toujours dit, Ne préfère pas le sang à l'eau. La vie, c'est gratuit. Ne fais pas couler le sang pour ce qui doit être partagé par toute l'humanité.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Dans une époque indéterminée, imaginez un territoire frappé par la sécheresse, où l'eau se raréfie de plus en plus. La population, assoiffée, souffre dramatiquement et n'a plus qu'un dernier recours pour survivre. Fuir, vers un pays nommé Cartimandua.

Sur cette terre synonyme d'eldorado, les habitants boivent à satiété grâce à la présence d'une énorme citerne d'eau. Après une longue marche, l'arrivée de ce peuple étranger, les « nez verts », déclenche la méfiance et l'hostilité des autochtones.

Survient alors un drame dont les conséquences sont terribles. La démocratie n'est plus, la répression s'installe et le sang coule. Pour les habitants de Cartimandua, les « nez verts » sont responsables et ils déversent leur haine sur ces migrants.

À travers la destinée de plusieurs personnages, Céline Lapertot nous livre un récit coup de poing dont les similitudes avec notre monde actuel sont frappantes de réalisme. La plume est poétique, incisive et sonne juste.

Entre révolte et colère, peur et violence, une infime part d'espoir subsiste. Certains ont choisi de résister et de lutter avec leurs propres armes. Des mots face à la tyrannie.

Un récit d'anticipation intense, reflet d'un avenir hypothétique de notre société, qui fait froid dans le dos. Un roman sur la liberté, la tolérance et la tyrannie qui remue et interpelle le lecteur. Un véritable uppercut.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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J'ai mis du temps à rentrer dans le récit, et puis finalement c'est comme un tourbillon auquel on ne peut plus résister. Malgré le sujet délicat de la différence, de la dictature, de la différence et de l'engagement, j'ai trouvé que c'était un roman emprunt de poésie, et d'humanité.
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