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Critique de bdelhausse


Partant de l'angoisse de la page blanche, Larcenet nous livre l'essentiel de ses doutes et de ses névroses... Il convoque Van Gogh, Raphaël, de Vinci, les Muses, Cézanne et plein d'autres illustres prédécesseurs afin de l'aider à combler le vide abyssal qui s'étale sur sa feuille à dessin. L'air est -malheureusement- connu de la part de Larcenet, et il a déjà fait mieux sur le même thème.

Cela dit, il revisite le genre en multipliant les emprunts et les hommages. D'une part, il paie un hommage à ses pairs. Il y a du Druillet à un moment. Les Dingodossiers ne sont pas loin non plus. Et d'autre part il aborde des genres qu'il ne pratique pas, que cela soit le comics US ou le manga... Sur ce dernier genre, je recommande les pages aux alentours de la page 31... et tout particulièrement à celles et ceux qui n'aiment pas le manga... le résumé qu'il fait... dialogues indigents, pas d'histoire, cases de travers, dessin illisible, décors super optionnels, narration à la hache, aucun sens... correspond à pas mal de mangas que je me suis farcis.

Mais autant se l'avouer, ces quelques pages sur les mangas sont les seules qui m'ont fait franchement rire. Leonard de Vinci m'a fait sourire. L'évocation de sa famille m'a lassé. Les pages qui évoquent Druillet (ou Mézières) m'ont endormi. La planche d'évocation des Comics US m'a impressionné... Mais cela ne remplit pas 49 pages.
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