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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Olivier Larizza signe ici un livre empli d'humour teinté d'ironie sur le petit monde littéraire français à savoir les éditeurs, les critiques, les lecteurs, les salons et autres manifestations du livre, les liseuses et le statut de l'auteur aujourd'hui. Tout le monde en prend pour son grade. À travers son personnage, Octave Carezza, ancien professeur de littérature comparée qui a osé démissionner pour se consacrer pleinement à l'écriture, l'auteur fait part de sa propre expérience en décrivant ce monde. Chaque chapître de cet ouvrage – plutôt un recueil de nouvelles qu'un roman –, évoque donc le milieu auquel sont confrontés les écrivains en usant d'anecdotes et de références littéraires.
En attendant d'écrire THE best-seller de la rentrée littéraire, Octave planche sur une commande de son éditeur : une biographie d'un certain Jean-Eudes Plateau (il faut bien manger!). Parallèlement, il recherche activement la douce et charmante femme qui saura l'accompagner dans sa dure condition d'auteur.
De jeux de mots en traits d'esprit, de réflexions en pensées, de dialogues savoureux en critiques acerbes, Olivier Larizza dévoile l'envers du décor. L'écriture est enlevée, le rythme effréné. La scène avec son éditeur (nommé Aristide Brillant!) est hilarante, idem avec l'entretien de Bernard Pinot-noir.
J'aurais cependant aimé que l'auteur ralentisse quelque peu son allure, qu'il se pose, qu'il nous parle de la beauté de la littérature, du bonheur qu'elle apporte, des sensations qu'elle procure. J'aurais aimé davantage d'émotion. Car même si on sourit beaucoup, ce livre manque cruellement de chaleur.

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Le best-seller de la rentrée littéraire, s'il n'est pas aussi épatant que l'annonce la couverture, comporte de bons et de mauvais côtés.

Dans le positif, je citerai les nombreuses références littéraires, les jeux de mots et quelques belles trouvailles dans les dialogues, qui font sourire. le découpage du roman en chapitres est intéressant dans la mesure où il fait penser à une série où chaque épisode traite d'un sujet précis. On y découvre les relations difficiles qui unissent l'auteur à son éditeur, les coulisses des salons du livre (rencontres entre auteurs, dédicaces...), une réflexion sur le phénomène de «  rentrée littéraire  », etc.

En ce qui concerne le thème du roman, on ne peut pas dire qu'Olivier Larizza fasse dans l'originalité. L'écrivain en quête de l'âme soeur/d'inspiration/d'argent a déjà fait l'objet d'un grand nombre de romans, comme ceux de Jean-Fabien ou de Steve Hely pour ne citer qu'eux, ce qui rend celui-ci peu intéressant. le ton humoristique et décalé qui est annoncé aurait pu le sauver mais, là encore, l'auteur ne nous offre que du déjà vu. Un livre se lit facilement et rapidement mais qui m'a pas convaincue.
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Ce livre, découpé en anecdotes successives, prétend restituer avec drôlerie la vie et l'expérience d'un écrivain débutant du nom de Octave Carezza (si, si! Aucun effort de dissimulation, donc). Quelques passages réjouissants sur les relations auteur-éditeur, comme par exemple ce concept étonnant de premier roman, qui semble brancher le monde de l'édition et de la presse, à ce point qu'Octave va nous en écrire un deuxième, puis un troisième. Jusqu'à son premier dernier roman ! Il y a sûrement quelque chose de vrai là-dedans.
Les relations avec les lecteurs ne manquent pas de charme non plus, ambiance des salons du livre, rencontres improbables mais vraies hélas!Un petit tour du côté des interviewers (genre Bernard Pivot à peine masqué sous un pseudo évident), une réflexion sur cette gueuse d'inspiration qui promet et ne tient pas, le tout en un style savamment léger, malgré des recours à un humour limite almanach Vermot (ceci pour les plus âgés des lecteurs de cette chronique), avec quelques trouvailles tout de même, abondamment citées déjà (du type « occis-mort » qui est un pléonasme et non un oxymore) et un truculent passage sur le jargon jargonisant des amateurs de beau style.
Tout de même, il m'est arrivé de regretter que notre jeune auteur ne soit ni Pierre Desproges, ni Raymond Devos, ni Pierre Dac...
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