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Citations sur Les Chroniques de Guensorde, tome 1 : Le Sceptre et l.. (12)

Une solution s'esquissait sous ses yeux. Et il ne l'aimait pas.

Mais l'Idée elle, frémit. Pourtant elle oscillait dans la tête. Ses tiges molles et ses feuilles tendres s'agitaient au gré des doutes et des pensées
_ Oui mais !
_Enfin...
_ Bon ?
Car malgré sa fragilité, l'Idée, insensiblement, s'élevait.
C'était une Idée en l'air.
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Si personne ne prononçait pour elle les mots sacrés,qu'aucun symbole n'ornait sa tombe ou que son nom et celui de sadivinité tutélaire n'avaient pas été peints, entremêlés sur son visage figé, alors elle muerait en un spectre furieux , désespéré.
Les Sorciers d'Au-delà des Mers, ennemis jurés du brillant royaume guensordais depuis des siècles, savaient conjurer ces âmes en peine, les réduire en esclavage et les transformer en sinistres exécuteurs de leurs infâmes pratiques magiques.
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_ Tortures, exécutions, esclavage... Je croyais qu'il voulait passer pour un grand roi, grommela pourtant Aldanor dans l'oreille de son amie. Est-ce là la façon dont un grand roi traite son peuple ?
Après avoir subi le joug implacable et sauvage d'une entité étrangère pendant près de deux siècles, les Estiviens haïssaient l'esclavagisme et le supplice. Au contraire du reste du royaume, la province reculée interdisait ces pratiques. Quiconque se trouvait pris à torturer ou à faire commerce de chair humaine comme incarnée risquait la peine de mort ; châtiment néanmoins rare en Estivie.
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_ Incarnés ! Transformez-vous !
Chacun des guerriers de la Seconde Race donna alors libre cours à sa puissance. En s'abandonnant à leurs émotions les plus brutales, ils devenaient plus bestiaux, plus rapides, plus résistants. Leur fureur démultipliait leurs capacités de combat, en inspirant aux cœurs les plus sensibles une terreur croissante à mesure que leurs transformations s'accentuaient. Un lac de lave rougeoyante s'étalait ainsi dans les yeux d'Oulichnitza ; des symboles noirâtres et changeants s'imprimaient dans la peau de Dricaion. Les doigts délicats de Mli Ha s'allongeaient de griffes empoisonnées, alors que des crocs jaillissaient hors de la bouche de son frère, dont la face allongée se hérissait de forme reptiliennes. La cavalcade entière convulsait de telles évolutions monstrueuses.
Les paysans et réfugiés qui défendaient l'enceinte reculèrent, lâchant leurs armes mal maîtrisées. Une aura de panique surnaturelle précédait les hideux cavaliers forcenés.
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Hu Micles, témoin privilégié des ravages qu'Anverion imprimait sur les corps et les esprits de celles qui passaient entre ses bras, tremblait parfois en imaginant sa Meli Ha en larmes et en sang.
Très tôt orphelins de mère, elle l'avait élevé, l'avait consolé, aidé, défendu contre la méchanceté du monde. Elle l'avait transformé en son ombre complice, toujours prêt à prendre une punition à sa place, à faire une bêtise pour son compte, toujours prêt à tout pour être aimé.
Meli Ha avait décidé qu'elle serait reine, à l'âge où d'autres décident du nom de leurs poupées avec le même sérieux. Peu lui importait le roi, qu'il fut laid, vieux ou fou, pourvu qu'il fût roi ! Elle avait choisi le prince Anverion pour époux sitôt qu'elle avait entendu son nom.
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Conquêtes, argent, pouvoir... tout cela ne possédait nulle valeur pour un Markan, alors qu'on pouvait avoir la roche sous les pieds et le vent dans les cheveux, les esquilles de lumière dans les cascades et les effluves entêtants de pin, le fer de la mine pour argent, pour or le miel des ruches.
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_ Mais allez vous faire oculer, à la fin ! éclata-t-ele d'une voix qui ne ressemblait plus du tout au ronronnement mélodieux qu'elle avait produit auparavant. Est-ce que je viensq vous embêter pendant que vous massacrez, que vous terrorisez, que vous dévastez, moi ? Non ? Bon, alors laissez-moi soigner, apaiser et réconforter en paix. Maintenant on arrête de pourfendre ses petits camarades et on va se saouler gentiment avec les catins du camp pendant que les gens sérieux travaillent.
L'Incarné éclata de rire. Sa belle humeur était revenue, malgré le sang qui dégouttait le long de sa jambe. À l'instar des natifs de la Seconde Race, descendants des soldats de l'Ultime Guerre Céleste, il disposait d'une force et d'une résistance à la douleur bien supérieures à celles des Humains. Les membres de l'aristocratie guerrière Incarnée s'avéraient capables de transformations physiques monstrueuses, aussi aurait-il pu la réduire en pulpe d'une simple pression de l'index. Mais il tordit ses lèvres fines en une espèce de sourire sournois alors que ses beaux yeux verts prenaient l'éclat glacé de l'émeraude.
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En tortionnaire raffiné, il ne se contentait jamais de supplices boiteux qui laissaient à ses martyres la moindre chance d'en revenir. Il se délectait d'une souffrance parfaite, absolue, perpétuelle. Voilà ce qu'il envisageait pour son Second Médecin.
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À le voir ainsi, on ne pouvait douter que le souverain de Guensorde eût bien été façonné par les divinités, destiné à régner sur les Incarnés et les Hommes. Ses cheveux d'or comme une aube finissante dansaient autour de son visage ciselé et volontaire. Jeune chêne souple et vigoureux, il élevait sa stature puissante une bonne tête au-dessus des autres, éclairant son peuple d'un sourire d'acier étincelant. Anverion semblait issu de rêves solitaires d'artistes, peintres, sculpteurs et poètes.
Mais aucun rêve, aucune ascendance divine, aucune race ne pouvait expliquer le mystère de ses yeux, dont les nuances chatoyaient au gré de ses humeurs, depuis un pers calme comme une mer épuisée par la tempête jusqu'au vert sombre, saisissant et glacé des forêts d'Erevo.
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Vous êtes une créature d'une exquise rareté, dans cette Cour brutale et débauchée… Mais j'ai peur qu'elle ne vous broie bien vite si vous y demeurez trop longtemps sans protecteur.
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