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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Très , sinon hyper réaliste. C'est décapant pour le portrait qu'on nous fait des cuisines de restaurant, du mouvement de personnel, des ego des chefs, de ce travail harassant . Un portrait qui n'est pas qu'en couleur, loin de là. C'est aussi un livre sur l'addiction et la quête de rédemption. Malgré le réalisme de l'écriture et la justesse du ton et du propos, je n'ai pas vraiment adhéré. Je n'ai éprouvé aucune sympathie pour le personnage principal. Rien. Zéro émotion. Je ne me suis pas senti interpellé du tout. Pourtant, l'auteur, Stéphane Larue, est un observateur très fin de l'urbain, de ses moeurs et de ses démons. Mais sérieusement, malgré tout ce qui arrive au personnage principal, ce fut pour moi, une lecture sans joie. Mais peut-être était-ce le but justement ?
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Il plonge, il plonge, le plongeur de Stéphane Larue, mais à part ça ? Il boit, il joue, il se désespère de lui-même et pis c'est tout ! Et ce pendant presque 500 pages, ce qui est un brin longuet…

OK, il est malade, et loin de moi l'idée de dénigrer la pathologie addictive qui le ronge. Violemment accro aux vidéos-jackpots qui pullulent dans tous les bars de Montréal, Stéphane tente à la fois de poursuivre ses études de graphisme, de faire bonne figure dans son boulot dantesque de plongeur à La Trattoria et d'échapper à ses débiteurs en tous genres à qui il doit les billets qu'il a immanquablement quêtés et glissés dans les machines. En gagnant, parfois ; mais en perdant tout, la plupart du temps.

Son entrée dans la comédie humaine en vase clos que représentent les cuisines de la Trattoria, ses virées nocturnes de bar en bar et de cuite en cuite, ses pseudos remords de lendemains de beuverie, ses petites et grandes trahisons amicales et familiales, vont l'amener à un moment charnière : couler ou rebondir. Encore faut-il pour cela le coup de pouce, le déclic, l'ami.

Tout cela m'a semblé un peu maigre et souvent convenu. Je n'ai rien contre les contenus lents, bien au contraire, dès lors qu'ils permettent le développement d'une pensée, d'une réflexion, d'un raisonnement qui finit par prendre sens. Je ne l'ai pas trouvé ici ou – c'est fort possible - il m'aura échappé. Comme toujours, je suis allé au bout, mais sans passion, ni empathie aucune pour Stéphane et sa bande de déjantés. Livre générationnel ai-je lu quelque part ? Ça doit être ça alors, une question de génération…
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J'ai commencé, arrêté, repris et finalement lâché. Pourtant j'en dit un mot parce que le talent est là. Mais trop d'efforts à produire pour suivre les tribulations d'un gars bon dans le fond, pas bien dans ses résolutions de mieux faire dans la vie. Il triche, ment, guindaille, essaie quelques rémissions et puis... Obstacle premier, la langue. Faudrait un glossaire pour saisir le suc d'un parler écrit à la vitesse de l'oral. Je suis largué. Puis, c'est trop pas ma génération ; avec trente ans de moins, j'aurais peut-être joué jusqu'au bout. Là, mon amour inconditionnel du Québec est frustré.


Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Une si belle couverture, ne peut que nous interpeller… Je soupçonne d'ailleurs ma soeurette de l'avoir choisi pour cette raison!

C'est un roman complexe. Lorsque j'y repense après coup, je me dis que la complexité ne tient qu'à une chose : il s'agit d'un roman québécois… Avec tout ce vocabulaire que je n'ai pas et que l'on ne prend pas la peine de nous traduire. Et, vraiment, cela a rendu cette lecture très difficile, me concernant.

Il s'agit d'un roman complexe de par le vocabulaire spécifique des cuisines des grands restaurants également, je ne pensais pas, d'ailleurs, que les coulisses de ces endroits recelaient de tant de lexique spécifique. Et le personnage est d'ailleurs pris dans ce tourbillon de mots, d'actions, d'urgence, de rush de cet endroit!

Les personnages également sont complexes, difficilement appréhendés, où seuls les mots des dialogues nous sont présentés. La détresse du plongeur est palpable, tant dans sa vie que dans ce métier qu'il apprend malgré tout à aimer sans jamais que cela soit signifié explicitement.

Ses seules pensées restituées sont cet appel urgent des machines à sous ainsi que ses problèmes d'argent, sa détresse…

La profusion de références aux années 2000, sa musique, sa littérature, le contexte social nous tourmente par la noirceur du contexte personnel du personnage principal, ce qui, au final, pose presque problème… bref…

Un roman ardu en somme dont il faut se faire un avis par soi-même! Nul doute que chaque expérience est différente à la lecture de ce livre.
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Aimé son écriture, un langage actuel , jeune et termes utilisés dans le milieu de la restauration. Très bien décrit et en détails ( un peu trop) justement le milieu de la restauration, ce qu'on ne voit pas, ce qu'on ne se doute pas en tant que consommateur. Ça paraît que ce fut un pan de vie de l'auteur. Par contre c'est répétitif, ce récit aurait pu être raccourci, on sait qu'il va flancher, jouer à nouveau etc… mais on est dans sa tête, de celui qui a des addictions, dans ce cas, de jeux. J'ai appris que peu importe ta tâche, cuisinier ou plongeur, tout le monde est dans le même bateau. Ça consomme beaucoup et de toutes sortes. La description des plats m'a donné le goût de me rendre à la Trattoria et commander, désolant que ce resto n'existe pas.
Ce livre a eu un gros battage publicitaire, quant à moi c'est surestimer, je crois qu'étant donné c'est du vécu et que l'auteur a réussi à s'en sortir, c'est le pourquoi de cette popularité
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