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3,25

sur 111 notes
Lorsque j'avais eu le plaisir d'échanger quelques mots avec Antoine Laurain au salon du livre de Vannes, je lui avais demandé si ses personnages traduisaient les même paradoxes que ceux que j'imaginais de lui à travers son discours et son attitude.Il m'avait répondu en souriant: "Vous verrez bien!".La réponse est oui! Je ne vais pas paraphraser la 4ème de couvertuire ni en dire davantage sur l'histoire car tout le plaisir est dans la découverte des acteurs de cette histoire.Il y a de jolies surprises, des clins d'oeil ironiques à notre monde politique mais "pas que";de l'humour et aussi de l'émotion.C'est un roman qui s'avale en une seule bouchée!
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C'est intrigué et un brin agacé qu'Alain, médecin généraliste, découvre dans sa boîte une lettre arrivée avec 33 ans de retard. Une missive qui annonçait au groupe Les Hologrammes un contrat avec une grande maison de disque ! L'occasion pour cet homme, déçu du cours banal qu'a pris sa vie, de tenter de reprendre contact avec ses anciens acolytes et d'imaginer combien cette lettre aurait pu changer leurs destinées.

Et le romancier de balader le lecteur entre le passé et le quotidien de ces six personnages, aux carrière et devenir souvent inattendus.

Un roman badin qui laisse émerger derrière ses abords divertissants et primesautiers, une critique cynique de l'art contemporain, un regard fin et désabusé sur la politique et les médias, notre société et ses dérives. Avec, en prime, une jolie leçon de vie. On s'amuse du sursaut final et on adhère à la moralité de ce conte moderne, finalement subtil : sans regret !
Lien : https://www.figuresdestyle.o..
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5 garçons, 1 fille


1 groupe de rock new-wave des années 80


1 maquette envoyée sur cassette à une maison de disques


33 ans plus tard, un médecin parisien reçoit a réponse - positive - coincée toutes ces années sur une étagère de la Poste


S'ensuit un roman où le guitariste-apprenti-médecin s'en va à la recherche de ses congénères devenus l'un entrepreneur du net mondialement connu, un autre le leader d'un parti à droite de la droite française, elle une vigneronne réputée, le bassiste propriétaire d'un hôtel en Thaïlande, et le dernier un artiste post-moderne célèbre et déjanté.


Un roman gentillet , malheureusement bien loin de l'excellent "Le chapeau de Mitterrand".


Une lecture agréable mais qui ne me laissera pas de grand souvenir malgré le twist excellent des deux derniers chapitres !

Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Une bonne intrigue au départ: Alain, médecin généraliste, la cinquantaine, reçoit une lettre postée 33 ans auparavant et qui a mis plus de trois décennies pour franchir trois arrondissements! Les aléas de la poste sont impénétrables.. mais cette lettre aurait pu changer sa destinée.;Elle émanait d'un producteur de disques qui, en 1983 donc, se disait prêt à promouvoir la carrière d'un jeune groupe musical dont faisait partie Alain.
Ils étaient six, et leur groupe s'appelait "Les Hologrammes".
Une chanteuse, Claire, devenue hôtellière, un guitariste, Alain, devenu médecin donc, Stanislas, à la batterie, est devenu un artiste très avant-gardiste, le bassiste, Sébastien est devenu leader politique d'un mouvement identitaire, le parolier, Pierre est devenu antiquaire et son frère, JBM, devient un homme d'affaires qui a réussi dans le Net et dont la carrière fait furieusement penser à celle de Xavier Niel.
Alain, pris de regrets immenses (que l'on peut comprendre! car le groupe s'est dissous suite au peu de succès..) va contacter les anciens membres du groupe pour essayer de retrouver la cassette qui contenait leurs dernières chansons.
Le point de départ était excellent mais j'ai trouvé que l'intrique a été insuffisamment exploitée.
On aurait aimé pénétrer un peu plus dans la psychologie des personnages et avoir une rétrospective plus poussée sur les années 80, sans tomber dans les clichés qui nous assomment parfois comme cette vision assez stéréotypée du business man, de sa petite amie russe forcément mannequin... bref ce côté enlève du charme au roman, ce qui est dommage.
Le livre est agréable à lire mais on ne "décolle pas", ce que j'ai regretté.
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J'ai la chance de travailler dans une corne d'abondance qui charrie jour après jour des dizaines, voire des centaines de livres. Je peux faire mon petit marché et dénicher sans gros soucis de bonnes lectures chaque semaine, qu'il s'agisse de classiques ou bien de nouveautés. Il m'arrive d'en recommander à des clients, des amis, et, par un jeu d'échange, on m'en conseille aussi - c'est là que ça se complique. Par politesse, par curiosité aussi, je me prête parfois au jeu et je me laisse tenter, ou avoir - là, je me suis fait avoir. Pourtant tout avait bien commencé : une dame enthousiaste et sympathique me parle d'Antoine Laurain en grand bien ; ma curiosité est titillée sans parler de mon besoin de ne pas passer à côté d'un bon auteur, d'un chouette livre, voire carrément d'une oeuvre. Ainsi, en parcourant le résumé du dernier livre de Laurain, je découvre que ce roman parle d'un groupe cold-wave français fictif et d'une lettre d'un gros label qui serait arrivée avec trente ans de retard. le fan de Minimal Compact, The Cure, Cocteau Twins et Joy Division que je suis n'attend pas une seconde de plus ! j'embarque une copie du livre le lendemain et après quelques dizaines de pages : patatra. On croirait presque avoir affaire à une version light de Vernon Subutex de Despentes, mais là où l'auteure faussement outrancière nous gratifie au moins d'une culture musicale crédible (Joy Division, Einstürzende Neubauten, etc.), Laurain lui, tout en nous présentant un groupe de cold-wave, nous cite Christophe, U2 et Indochine là où on attendait Complot Bronswick, Marc Seberg, Baroque Bordello ou Normal Loy - misère. Mais si cela n'était que ça... l'auteur nous sert une petite enquête qui n'est là que pour nous présenter, avec trente ans de bagages sous les yeux, les anciens membres du groupe : un financier à qui tout réussit (mais mystérieux...) et que tout le monde veut comme président de la France (whoua...) et qui retrouve subitement la chanteuse avec qui (mais il ne le savait pas) il a eu un enfant trente ans plus tôt (qui est en fait sa secrétaire ! si, si, sa secrétaire...) ; un facho' qui se fait exploser après son discours au Zénith (oui, au Zénith, vous avez bien lu...) ; un docteur qui n'a rien pour plaire (et que sa femme trompe) mais qui finit par coucher avec la copine russe de vingt ans (et qui fait du porno, sic, évidemment... une Russe, ça ne peut faire que du porno...) du dernier protagoniste, qui est lui un artiste contemporain ultra-cliché. Ah... j'oubliais le mort. Celui qui vivait dans une autre époque, celui des chaises Napoléon qui a choisi de se suicider parce que le monde allait trop vite et qu'il n'y comprenait plus rien (d'ailleurs c'est peut-être la seule partie intéressante du roman). Bref, un roman facile, limite bête sur la fin, construit comme au sortir d'un atelier d'écriture, avec de l'amour et de l'intrigue, pour rester bien au chaud dans ses charentaises avant d'attaquer le dernier numéro de Marie Claire.
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Le dernier roman de Laurain traduit en anglais présente une image amusante, parfois hilarante même, du paysage français des années 80 à nos jours. Mais la trame de l'histoire ne m'a pas autant retenue que dans le Chapeau de Mitterrand. Tout commence même assez lentement. La musique, la politique et l'art contemporain y sont bien égratignés au passage.

VERDICT: Quirky and nostalgic, hilarious and satirical. A portrait of France as you may not know it!

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J'aime beaucoup le style et les histoires d'Antoine Laurain, et cette rhapsodie ne fait pas exception. le point de départ - un courrier qui arrive 30 ans après - m'a beaucoup plu, ainsi que le déroulé de l'histoire et les personnages variés que l'on rencontre au fil des pages.
J'ai aussi beaucoup apprécié la narration – chapitres courts, faisant passer d'un protagoniste à un autre, parfois écrits à la troisième personne, parfois à première, donnant des éclairages différents mais complémentaires. L'ambiance est douce amère – parfois plus amère que douce – tout est nimbé d'une sorte de nostalgie.
Un gros reproche quand même. Il est écrit sur la quatrième de couverture qu'Antoine Laurain donne un « étonnant portrait de la France d'aujourd'hui ». Euh...ne nous emballons pas, ce livre n'est pas un pamphlet ni un essai, c'est un roman, mais c'est vrai que l'auteur a parfois tendance à nous entraîner dans des considérations socialo-économo -politiques un peu faciles mais surtout parfois à la limite du réac, ce qui est dommage et pas du tout dans ses habitudes. Personnellement je ne le lis pas pour ça, il y en a d'autres qui le font, et beaucoup mieux que lui. L'épilogue est d'ailleurs dans cet esprit, et franchement je le trouve complètement inutile et déplacé dans l'histoire...à part la toute dernière partie que j'ai trouvé assez drôle.
Mais mis à part ça, un roman qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.
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Un médecin reçoit avec 30 ans de retard un courrier d'une maison de disques qui aurait pu permettre à son groupe de Cold Wave (de l'époque où il était étudiant) d'accéder à la célébrité. Il décide de retrouver les autres membres du groupe, perdus de vue depuis.

Le style est un peu lourd, les phrases remplies d'adjectifs ou d'adverbes qui ne servent pas à grand chose et certaines références culturelles sont vaguement réac'.

Quand on apprend que "Dans le grand bureau, l'écran géant s'était éteint
sur un délicat fondu au noir", on se demande vraiment pourquoi il est si important de savoir que le fondu au noir est "délicat"... Il pourrait aussi bien être inattendu, saccadé, lent, rapide, décalé, étrange, absurde, prévisible, verdâtre ou même "légèrement brouillé", et ça ne changerait pas pour autant le sens de la phrase, non ? Si ?

Au bout de 110 pages sur 275, l'auteur a abreuvé le lecteur d'anecdotes inintéressantes sur les personnages principaux (le médecin est trompé par sa femme, l'Iphone de l'attachée de direction vibre comme un pacemaker...) et l'intrigue principale n'a pas réellement demarré. 3 ou 4 traits d'humour vraiment drôles et l'espoir que l'intrigue tiendra ses promesses suffisent à me motiver pour poursuivre. Il faut reconnaître que la lecture est plutôt fluide et ne mobilise pas beaucoup de neurones. Quant à la psychologie des personnages, elle est à peu près inexistante.

Quand le médecin, toujours lui, prend un café en terrasse, une voiture s'éloigne et il "crut reconnaître une Audi, à moins que ce ne fût une Mercedes"... Moi je pense que quand un auteur n'a rien d'autre à dire, il devrait être autorisé à fermer sa gueule...

Et puis vers la page 230, le lecteur comprend que l'intrigue n'a aucune importance, que les rebondissements "vaudevillesques" sont volontairement loufoques et que le roman est une sorte de conte de fée à cheval entre la science fiction politique et le roman de gare poetico-moderne.

Le tout n'est pas si désagréable que ça, légèrement ironique, parfois poétique, plutôt dans l'air du temps et pas exceptionnellement bien écrit, assez lourdaud mais à peu près lisible quand même...
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Très passionnant, se lit très facilment et dégage de la bonne humeur, de l'ironie, des questionnements finalement.

Quand une lettre perdue par la Poste arrive à son destinataire 30 après... Quel aurait été le destin des Hologrammes, ce jeune groupe de new-wave qui enregistrait sur des cassettes audio et rêvait de gloire ? Est-ce que le courrier de Polydor, à qui ils avaient envoyé une maquette, leur signalant que leur musique était prometteuse et leur proposant un rendez-vous aurait fait d'eux des stars ? Oui mais voilà, le fameux courrier est tombé derrière une étagère du centre de tri et la vie a suivi son cours pour ces jeunes qui ont pris des chemins différents. Quel dommage lorsqu'on sait que We are made the same stuff dreams are made of aurait pu cartonner au Top 50... le groupe s'est disloqué et ils se sont perdus de vue. Stan est devenu un artiste dont le talent tutoie celui d'un Jeff Koons, Alain est médecin, JBM a fait fortune dans les nouvelles technologies et est un homme d'affaires redoutable, son frère Pierre est devenu antiquaire, Frédéric a monté un complexe hôtelier en Thaïlande et Sébastien est devenu militant d'extrême droite. Quant à Bérengère, la seule fille du groupe, la chanteuse, elle a repris le domaine viticole de ses parents en Romanée-Conti. C'est Alain, l'ancien guitariste, qui va avoir le choc de recevoir la lettre. Cette nouvelle va le replonger dans le passé, il n'a plus de nouvelles de ses comparses, et aucune trace des chansons d'antan ni de ce potentiel tube. Il décide alors de les retrouver, mais comment vont se passer les retrouvailles 30 après, d'ailleurs, aura-t-il vraiment envie de les revoir ? Un petit roman sympa sur le thème de la destinée : qu'auraient été nos vies si tel ou tel événement se serait produit ? Serait-on plus heureux ? Plus riche ? On peut avoir les mêmes rêves et aspirations lorsqu'on est jeune et évoluer tellement différemment en vieillissant ! Finalement, le destin de certains d'entre eux va se jouer précisément à ce moment-là, mais la lettre y sera-t-elle pour quelque chose ?
Lien : http://www.lecteurs.com/livr..
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Une lettre reçue 33 ans après chez un médecin : à la lecture de cette lettre, il comprend que son groupe de l'époque "les hologrammes" avait été remarqué par une maison de disque qui leur proposait un rendez-vous...
Le médecin plonge dans ses souvenirs et essaie de reprendre contact avec les membres de ce groupe de "cold wave".
On découvre alors des personnages aux parcours différents. C'est drôle, sympathique, plein de réalisme ; un agréable moment.
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