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Petite surprise pour ce livre : l'auteur n'existe pas ! Il n'existe pas d'Yves Laurent !
En fait, c'est un roman écrit à quatre mains. Les auteurs sont Yves Vandeberg et Laurent Vranjes.

Avec "Jeux de mains", ils signent leur premier roman policier et je peux dire que c'est une réussite, un véritable page-turner !

David Corduno résout toutes les enquêtes qui lui sont confiées. Il réussit là où bien d'autres auraient échoué. Pourtant, une enquête le turlupine depuis deux ans : un serial killer rôde et il n'arrive pas à le coincer.

Ce type assassine sans raison apparente, les meurtres n'ont aucun lien entre eux. Sa signature est la même : le tueur coupe un doigt à sa victime.

Le tueur fou s'est arrêté pendant deux ans. Pourquoi? Etait-il en prison? A l'étranger? Mais voilà que les meurtres se multiplient à nouveau.

Le tueur joue avec Corduno, il lui donne même des indices pour le retrouver, il le provoque. Corduno pourrait même être une des cibles du tueur. Il semblerait qu'une taupe renseigne le serial killer car il a toujours un tour d'avance sur l'inspecteur. Corduno se met alors à soupçonner ses collègues...

Mais jamais il ne pourra imaginer ce qu'il en est exactement...

Un excellent page-turner ! Impossible de le lâcher une fois commencé !

Petits bémols quand même : Jamais personne ne pourrait imaginer qui est le tueur et, finalement, je ne le trouve pas très crédible. Deuxièmement, le tueur meurt à la fin sans donner ses motivations. C'est un peu facile ! Il reste donc des zones d'ombre...

La fin nous fait comprendre que le tueur a des complices qui ne seront dévoilés que dans la suite des aventures de l'inspecteur Corduno. Je l'attends avec impatience car, mis à part, ces deux petits bémols, l'écriture est très addictive.

Lien : http://cdubelge.eklablog.com..
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David Corduno inspecteur principal de la police criminelle belge se voit confronter à son pire cauchemar. Un tueur en série qui n avait plus fait parler de lui depuis 2 ans refait surface. Toujours le même détail, un égrénage des doigts de la main. Chaque victime se trouve amputer du doigt suivant : victime 1 le pouce victime 2 l index etc....
Pourquoi est il revenu ? Comment empêcher ces crimes? Va t il s arrêter au 10ème doigt ?

J avais rencontré l auteur un peu au hasard au détour d un salon. Je l ai trouvé abordable et j ai bien fait de prendre ce polar. Cette enquête m a embarquée, le rythme est bon les personnages attachants. Les crimes sont odieux. Des pointes d humour bien placées. Une fin pour ma part inattendue et surtout qui enclenche la suite dans "jeux de vilains".
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Si vous aimez les romans d'une noirceur extrême avec des crimes bien glauques, alors ce livre est fait pour vous.

Du très grand polar !
On se retrouve tres vite embarqué dans un jeu des plus macabre avec un tueur en serie qui refait surface après deux ans d'inactivité. L' équipe d'enquêteur qui va reprendre l'affaire va tout faire pour retrouver ce monstre qui compte bien poursuivre son oeuvre jusqu'au bout.
Malheureusement pour eux, le tueur va les manipuler et avoir toujours un coup d'avance.

Ce récit est un véritable page turner, hautement addictif dans la ligné de Seven dont il devient tres difficile d'en sortir une fois plongé dans ses pages.

Je découvre une double plume tres fluide et pleinement efficace accentuée d'hémoglobine.
La description des scènes est telle que notre esprit baigne complètement dans le développement de l'histoire ou l'on a même plus cette sensation de lire.
Le meurtrier est tellement sadique qu'il joue autant avec les nerfs des enquêteurs que des lecteurs, il ne laisse aucun repit.
Les meurtres sont d'une tel cruautés qu'ils nous plongent dans les profondeurs de l'horreur aux risques de vous faire passer quelques nuits blanches.
L' intrigue qui est remarquablement bien menée pour nous exploser en pleine gueule au twist final. 💥

A lire d'urgence !!!
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Bonne surprise que ce livre de Yves Laurent ! Une bonne enquête avec une bonne fin , des personnages attachants et bien décrits ! On se laisse embarquer dans cette histoire, un bon petit page turner se passant en Belgique avec tous les ingrédients belges et dialogues ! je recommande, je vais lire la suite...
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Bonjour, Jeux de Mains de Yves Vandeberg et Laurent Vranjes.
374 pages.

Le cauchemar du célèbre Inspecteur Principal David Corduno refait surface après deux ans d'interruption.
Le tueur en série après ses cinq premiers meurtres deux ans auparavant et donc cinq phalanges emporté, continu avec une sixième victime et s'attaque aux phalanges des mains gauches maintenant.
Des scènes de crimes sanguinolentes et d'une violence extrêmement.
Toujours un petit mot dissimulé dans les victimes à l'intention de l'inspecteur.

Peut-être une histoire de vengeance, qui met à rude épreuve l'équipe criminelle.
Aucun indice pour les mettre sur la moindre piste.
Quel est le mobile de tous ses meurtres et pourquoi David Est-il concerné?

Une écriture fluide avec beaucoup de dialogue et un peu d'humour.
Les auteurs puisqu'ils sont deux, nous on concocté un récit bien ficelé.
L'intrigue est minutieusement bien travaillée.
Le doute s'installe et les fausses pistes se forment.
La psychologie des personnages est très poussé, beaucoup d'informations hors enquête un peu trop à mon goût, qui alourdit le rythme de lecture.
Les trois quarts du livre s'enchaînent à vive allure, et ça devient vraiment addictif.
La fin est vraiment excellente mais j'aurais voulu une explication.
Peut-être dans la suite..... (J'espère)!
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Une (bonne) enquête policière avec pas mal d'hémoglobine, et aussi quelques scènes de sexe explicites, le tout dans un ton belgo-bruxellois très accentué, ça vous tente ? Alors vous avez trouvé le bon livre ! On y croise un tueur en série réellement psychopathe, un policier très doué qui se retrouve ainsi face à sa première série d'échecs, et son équipe très humaine, très amie, très soudée qui l'entoure chacun avec ses spécificités. Bref, que du bonheur !

Évidemment, ce qui précède était la version courte, car je dois bien l'avouer : malgré un sentiment très positif qui persiste deux jours après avoir terminé ce bouquin (eh oui, pour une fois j'ai un peu tardé à rédiger mon avis), les quelques regrets qu'il a suscités sont toujours bien présents eux aussi – et je dis bien regrets, pas défauts, car il s'agit bien d'un ressenti tout à fait personnel, et ici il est exacerbé par le fait que l'essentiel de l'intrigue se déroule « chez moi », à Bruxelles, où je vis désormais depuis plus de 20 ans, où a toujours vécu mon mari, et où sont nés mes trois enfants.

D'abord, comme dans de nombreux livres très « localisés », je regrette que l'éditeur n'ait pas proposé de carte pour présenter ma ville ! Il est quand même question de plusieurs des communes de Bruxelles-Capitale, ainsi que de plusieurs communes de la périphérie (flamande) – pour moi qui vis ici, c'est du quotidien ; pour un Namurois (Namur étant la « capitale de la Wallonie », or je suis namuroise et y ai vécu plus de 25 ans, n'allant alors à Bruxelles que de façon très épisodique pour faire du shopping…) ou un Français ou un Québécois, qui, les uns comme les autres, ne connaîtraient Bruxelles que de très loin, mais qui se risqueraient à lire un tel livre ; bref, pour des non-initiés, tout cela ferait peut-être « couleur locale », mais ça génèrerait aussi pas mal d'incompréhensions, qui peuvent entraîner une certaine frustration – d'autant plus que la situation géo-linguistique de la Belgique, et de Bruxelles en particulier, est compliquée ! Je ne demande pas une introduction géo-politique à mon pays, juste une petite carte bien faite aurait été déjà bien utile.

En revanche, l'éditeur (en concertation avec les auteurs j'imagine) a fait le choix de proposer ce livre avec un double marque-page : l'un très sympathique qui rappelle la couverture, c'est toujours appréciable, et l'autre, double-face, qui reprend, je cite, les « expressions belges ». Si, au début, j'avais trouvé l'idée formidable, à l'usage je suis nettement plus dubitative. En effet, ces expressions belges sont un florilège certes alphabétique mais complètement aléatoire (et dès lors pas forcément opportun) d'expressions populaires issues du flamand, de mots typiquement bruxellois, ou parfois bruxello-wallons qui sont utilisés au jour le jour, mais aussi de mots d'usage courant qui ne sont même pas tout à fait des belgicismes ! J'ai notamment été bien étonnée de trouver dans cette liste des mots tels que « souper » - après tout, on soupe aussi dans certaines régions de France ! – ou « nonante » - que nos amis suisses ont également adopté, et qui soit dit en passant, est beaucoup plus logique (d'un point de vue mathématique) que l'imbuvable quatre-vingt-dix !

Mais surtout, ce que je veux dire avec tout cela, c'est que les auteurs usent et abusent de ces mots et expressions… donnant à Bruxelles (et à la Belgique) une teinte très particulière, qui est certes agréable et fait sourire tout le long du livre quand on connaît, mais qui a malgré tout un petit côté artificiel et peut faire penser aux non-initiés que les Belges ne savent décidément pas parler un « bon français » - ou, pire, pourrait leur faire penser que ce livre est truffé de « fautes ». Alors, je les rassure (mais ils liront moins mon avis qu'ils ne liront ce livre) : non, on ne parle pas comme ça, comme nos personnages, au quotidien à Bruxelles ! le langage que les auteurs mettent dans la bouche de nos personnages existe certes, mais se rencontre surtout dans certains quartiers plutôt populeux, et auprès d'une population d'un âge plus avancé que celui de nos héros. Ainsi, il paraît forcé et peu naturel, quand il apparaît de façon ainsi exagérée dans les dialogues de nos protagonistes.
En outre, je reconnais que j'utilise moi aussi un certain nombre de ces expressions (et, s'il en est que je n'utilise pas spontanément, aucune ne m'était inconnue), mais certainement pas au rythme soutenu de nos personnages, et encore moins dans un contexte professionnel quel qu'il soit ! Pour ne donner que quelques exemples : cette liste contient « -ke : (suffixe) petit » (vous avez pensé à Manneken Pis, non ?) – eh bien, tous les jours, spontanément, j'appelle mon petit, dont le prénom est Julien, « (mon) Juleke » ! C'est normal et c'est mignon (enfin, ça l'est pour nous). En revanche, cette liste cite aussi « smeirlap : saligaud, cochon, ordure », que pour ma part je n'utilise jamais, à moins d'être très, très, très, très (vous avez compris) en colère contre la personne que je désignerais ainsi ; d'ailleurs, la traduction vous donne déjà une idée – en réalité, c'est un mot 100% flamand (ce qui n'est pas signalé), et en flamand donc, c'est une grave insulte qu'il vaut mieux ne pas prononcer à haute voix… Oh ! et je fais régulièrement du « stoemp » pour ma famille… mais ce n'est pas exactement de la « purée de pommes de terre aux légumes », même si ça y ressemble, de loin! le mode de préparation est différent, et souvent très « familial » (comme tous les plats typiques, c'est aussi un moyen de cuisiner les restes, qui peuvent être très variés) et le degré d'écrasement est très grossier, laissant de gros morceaux bien visibles…

Tout cela étant dit, au risque de me répéter : je dis oui à une langue française qui n'a pas honte de ses racines propres, de ses spécificités régionales même empruntées à une autre langue, et qui les utilise sans faux-semblants… mais j'adhère plus difficilement à ce choix des auteurs d'accentuer ces traits-là, dès lors de façon trop artificielle, au risque de flirter avec une certaine caricature. Mais comme je disais : je pense que c'est un choix parfaitement assumé des auteurs, et je le respecte tout à fait ! même si ça me donne un petit sentiment de malaise en pensant à l'image que ça peut refléter de ma chère ville, auprès de ceux et celles qui ne connaissent pas, et qui feraient l'erreur de prendre ce livre et les expressions de ses personnages au pied de la lettre…

À part ces détails géo-linguistiques, auxquels je suis très sensible comme vous l'aurez compris, ce livre est vraiment un tout bon polar qui balade le lecteur comme il balade notre équipe de policiers. Les auteurs ont opté pour une histoire toujours très visuelle, et réellement je suivais la petite équipe tout au long de sa progression dans l'enquête à travers la ville (puisque les noms de rue sont cités clairement, puis on tourne à gauche ou à droite, on s'y croit vraiment !). Comme l'équipe de policiers, on a des doutes sur certains personnages… et si, pour ma part, je n'avais pas deviné qui était le tueur, je n'ai pas non plus été surprise, car tout à coup on se rappelle l'un ou l'autre détail qui avait frappé lors de la lecture, de ces détails parsemés çà et là l'air de rien, sans réelle mise en exergue, mais suffisamment interpellants sur le moment, pour revenir en force au moment de la révélation.

Les personnages ne sont pas ultra-travaillés, on n'est clairement pas dans un thriller psychologique (même si, dans certains passages, on n'en est pas loin), mais ils ne sont jamais lisses non plus et parviennent à susciter un réel attachement : on ressent véritablement la rage mêlée d'accablement d'un David Corduno humilié, confronté à ses premiers échecs dans une brillante carrière de policier ; on a envie d'accompagner son ami de toujours et collègue Michel, malgré ses propres failles dans sa vie privée et le fait qu'il soit moins présent qu'il ne voudrait dans un contexte difficile ; on rencontre avec plaisir les amies de Sascha ; et mention pour « le Fabe » et son esprit parfois décalé d'informaticien – à la limite du cliché, j'en ai connu de ces informaticiens au mode de pensée tellement « différent » du commun des mortels qu'on en reste parfois pantois, mais ici c'est exploité intelligemment.

Pour clôturer, il faut aussi révéler la petite histoire : je lis ce livre bien « tard » car je ne l'ai découvert qu'à la parution du second tome ! J'étais en pleine panne de lecture lors de la sortie de ce premier opus, et l'ai donc complètement manqué ; or, je reprenais peu à peu goût à la lecture lorsque j'ai découvert le second, lors d'une de mes désormais habituelles déambulations en librairie – librairie dans laquelle les nouveautés belges sont toujours mises en avant, et je n'en remercierai jamais assez mon libraire ! Moi qui ne lis presque jamais deux tomes d'une même série à la suite, je sens bien que je ne vais pas tarder à lire « … Jeux de vilains », j'ai hâte de retrouver cette bien sympathique équipe dans une nouvelle enquête !
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A noter en préambule que je ne me suis pas trompée en vous parlant non pas de lui mais d'eux… Car derrière Yves Laurent se cachent en réalité deux amis belges répondant au nom de Yves Vandeberg et Laurent Vranjes. Vous comprendrez également que l'enquête se passe en Belgique, avec quelques expressions du pays… Pas de panique cependant, déjà parce que c'est tout à fait compréhensible et, au besoin, les auteurs ont glissé un petit lexique en guise de marque-page au sein du livre…
A noter également qu'il ne faut vraisemblablement pas enquiquiner ces deux-là quand on voit ce qu'ils sont capables d'imaginer entre ces pages. En effet ces derniers nous entraînent dans un jeu de piste particulièrement macabre, malsain et sanglant pour mettre un terme à la sinistre carrière d'un tueur en série qui a décidément l'art et la manière de jouer avec nos nerfs. Un meurtrier qui, semble-t-il, a soif de haine et de vengeance à l'égard de notre enquêteur. Pas l'ombre d'un indice pour nous permettre d'avancer, d'autant que le tueur semble toujours avoir un coup d'avance. Dès lors les fausses pistes se multiplient, les retournements de situation aussi… Alors on interroge, on questionne, on suppose, on soupçonne… Et ce d'un bout à l'autre du récit, jusqu'à un dénouement dont on ne devine rien avant d'avoir mis le nez dessus.
Je dis bien « on » car les personnages sont si bien construits et étoffés qu'on a le sentiment d'intégrer l'équipe sans délai, telle une nouvelle recrue qui souhaite participer à cette traque difficile par soutien et solidarité avec ses collègues, tant l'équipe semble soudée, telle une vraie famille professionnelle qui sait d'ailleurs alléger l'atmosphère de quelques pointes d'humour lorsque celle-ci semble trop lourde.
Servie par une plume fluide et agréable, un style vif et efficace, l'histoire n'en est que plus prenante et haletante. A aucun instant on ne ressent d'ailleurs de différences dans le texte pouvant laisser penser qu'il s'agit là d'un roman à quatre mains… C'est ce que j'appréhende souvent mais il n'en est rien.

En bref, une réussite que ce premier roman policier dont j'attends désormais la suite !

Lu en juillet 2018
Lien : https://deslivresetmoi7.fr/2..
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Eh les schattekes, vous cherchez un thriller bien de chez nous où vous allez pouvoir retrouver des coins de notre chère Bruxelles? Ecrit dans le ton du braaf brusseleir, je vous l'ai tout trouvé et en plus, il est très réussi. Non, je ne suis pas klet ou zot et ne vous dis pas de carabistouille. Voilà une tof enquête criminelle bien atypique où les saveurs belges se retrouvent à chacune des pages.

Franchement, je me suis éclatée tout au long du récit. En plus d'être original par le fait qu'il se déroule dans mon cher et plat pays, plus particulièrement à Bruxelles, des spécificités bien de chez nous se retrouvent à chacune des pages. Quel plaisir de retrouver tout cela dans mes lectures avec un style d'écriture très plaisant et malgré tout, un suspens grandissant durant l'enquête.

Il s'agit avant tout d'un roman bien noir mais il n'en reste pas moins qu'une touche d'humour y figure également. Pour les non belgophiles, ne vous inquiétez pas, un index des expressions et mots bien de chez nous est présent dans les dernières pages.

Sachez que la suite de « Jeux de mains » est déjà disponible aux Editions Esfera. Non peut-être ! Je vous en parlerai. Là-dessus, je vous fais une bais' et vous dis à bientôt.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Voilà un ouvrage qui a faillit ne jamais voir le jour. En effet, yves Vendeberg qui débuta cet écrit en 2007, s'arrêta en chemin, pensant ne pas être à la hauteur. C'est bien des années plus tard, qu'il croisât Laurent Vranjes et qu'il ressortît ses vieux écrits pour les faire lire à ce dernier.
Bien en a été, puisque Laurent réussira à convaincre Yves du potentiel de son récit et lui proposera de collaborer à la finition de l'ouvrage.
Ainsi c'est à quatre mains que repris Jeu de main.....
L'écriture se fit dans un premier temps chacun de son côté, Écrivant des chapitres meurtriers, pour a termes synthétiser l'ensemble et éliminer les incohérences.
Exercice difficile mais rondement menée, puisqu'a la lecture du livre, il est impossible de deviner qui a écrit quoi.
Voilà l'histoire de cet ouvrage narré par les deux auteurs rencontrés au salon du livre de l'iris noir de Bruxelles.
Concernant l'ouvrage en lui même, l'écriture est fluide et l'intrigue intéressante même si l'ensemble manque de rebondissement.
Les chapitres sont toutefois bien trop longs et obligent de longs moments de lecture.
Un peu dans la lignée de Seven d'Anthony Bruno, le meurtrier défi l'inspecteur Corduno par une succession de meurtres de plus en plus trash.
Au milieu du livre , on pense facilement imaginer la chute, mais heureusement le dénouement est inattendu, et la fin moins linéaire que le reste de l'ouvrage redonne du peps à l'histoire.
Les deux auteurs réussissent donc à livrer un ouvrage plaisant et la lecture de la suite, ....jeu de vilain, n'est évidemment pas une option, mais une obligation, car même si l'ouvrage a bien une fin, il laisse volontairement des questions en suspens qui méritent leurs réponses.
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Je vous parle aujourd'hui de ma lecture du week-end : Jeux de Mains... de Yves Laurent. Derrière ce pseudonyme se cachent deux auteurs belges, Yves Vandeberg et Laurent Vranjes, qui sont parvenus à allier avec brio leurs talents pour écrire ce roman cent pourcent bruxellois.

Ce polar est une pure merveille à l'intensité remarquable !

Les personnages ne sont pas "que" des flics. L'équipe de Corduno est composée de véritables êtres humains qu'on a du mal à quitter en tournant la dernière page.

Et que vous dire de ce double-twist ? Il est terrible ! Ce polar est un véritable coup de coeur !

Quant à la fin, elle est plutôt ouverte... mais, bonne nouvelle, il y a une suite : ... Jeux de Vilains, disponible uniquement en version Kindle pour le moment.

J'ai eu la chance de pouvoir commander la dernière version papier hier, sur Amazon :) et je devrais recevoir mon colis dans quelques jours. Autant vous dire que je vais me jeter dessus comme la vérole sur le bas-clergé, j'ai trop trop hâte !
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