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[Reçu dans le cadre de l'opération masse critique]

La littérature jeunesse n'est clairement pas mon genre de prédilection, et pour tout avouer, avec cette couverture joliment illustrée, je m'attendais à recevoir un roman graphique.
Et pourtant, je me suis laissé prendre dans cette enquête menée par 2 ados, à Lyon.

Les dialogues donnent du rythme au récit, les petites infos sur les peintres et les oeuvres d'art m'ont poussé à faire des recherches sur internet.

Au début du roman, je pensais que l'histoire s'orientait vers de la SF ou du fantastique, c'est pourquoi j'ai été un peu déçu du virage rapide mafia/industriels véreux un peu simpliste et déjà vu il me semble.

Le twist final, bien que savamment pensé, est un peu trop rapide (tout s'enchaîne en 10 pages) et assez peu percutant. J'aurais aimé que les rebondissements et découvertes s'étalent un peu plus dans le temps et fassent monter la pression.

Les personnages sont assez caricaturaux et je n'ai pas vraiment eu le temps de m'y attacher, le livre étant assez court.

Je pensais que le personnage d'Adélie jouerait un rôle important car elle est présente en filigrane pendant un bonne partie du récit, j'ai donc été un peu déçu de son inutilité dans l'histoire.

Peut être que je lirais le tome 2 ? C'est une pause rafraîchissante entre 2 romans, mais rien de transcendant. Je pense que j'oublierais vite cette histoire, même si j'ai pris plaisir à la découvrir.
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Enzo vit au musée des Beaux-Arts de Lyon car sa mère, conservatrice, y est responsable des réserves. Il est fasciné par La vague de Gustave Courbet. Un jour, il y rencontre Manon qui est victime d'un malaise devant Les passants d'Honoré Daumier, il s'occupe d'elle, ils deviennent amis et ils se racontent leur histoire singulière.
Le père d'Enzo, Marc Blain s'appelle de son vrai nom Vinco Perruga. En 2002, Marc Blain se présente comme un brillant collectionneur de 34 ans, il rencontre Victoria Granville, jeune conservatrice du patrimoine diplômée de l'Ecole des Chartes. En 2006, elle donne naissance à Enzo en ayant caché la grossesse à son compagnon toujours en déplacement. Ils se séparent et Enzo grandit à Paris avec sa mère conservatrice en cheffe au musée d'Orsay. En 2019, Marc Blain réapparaît et prend rendez-vous avec Victoria à son bureau un soir : en fait, il la séquestre et vole des oeuvres à Orsay. L'enquête va révéler que Marc Blain est en fait Vinco Perruga, un membre du clan Domeco, l'une des plus puissantes familles de la Camorra napolitaine.
Manon est née dans la famille Mougin, un clan richissime qui doit sa fortune à l'industrie chimique ; leur groupe Sinogram et ses filiales réalisent onze milliards d'euros de chiffre d'affaires dans soixante-trois pays. le père de Manon, Gabriel, le fils aîné de la famille, a été exfiltré au profit de son frère cadet, Claude dans des circonstances extrêmement troubles.


Guillaume le Cornec est un auteur de polars pour adolescents et l'inventeur du concept, baroque mais successful, de polar botanique. Il est directeur de collection aux éditions du Rocher et dirige La Mutinerie, médiation & littérature. - source : éditeur - Il a écrit deux séries, Les Jaxon en 2017 et 2018 - 13 bibliothèques - puis Enquêtes aux jardins de 2019 à 2021 - 17 bibliothèques -.


Un thriller haletant sur fond de trafic d'oeuvres d'art et de mafia d'une part et de saga d'une riche famille d'industriels lyonnais d'autre part. Quelques exposés notamment en peinture peuvent paraître un peu scolaires mais l'intrigue est bien menée, les dialogues sont travaillés notamment les répliques ciselées de l'héroïne. le suspense est intense, notamment à cause de la pression de la mafia. Et nous avons aussi apprécié le twist final quand bien même il était un peu attendu.
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Nouveau roman et nouvelle réussite pour Guillaume le Cornec, qui reprend ses thèmes fétiches pour nous servir une histoire trépidante!
Enzo et Manon, ados lyonnais, deviennent amis par un curieux point commun: des tableaux au musée des beaux-arts de Lyon leur ont "parlés"!
En réalité, ils vont découvrir qu'ils sont victimes du syndrome De Stendhal, lié à un trauma de l'enfance. Ensemble et solidaire face aux épreuves, Enzo et Manon vont plonger dans leur histoire de famille respective et c'est pas du gâteau. Attention, ça déménage! Avec une écriture nerveuse et riche (de l'argot au jargon technique sans jamais être obscur) , notre auteur ados fétiche tisse une intrigue bien ficelée en égratignant au passage tout ce qui le hérisse (et le mot est faible! ) : les géants de l'industrie et de la chimie, les mafias en tout genre, les ultras capitalistes qui détruisent sans vergogne la planète, et appauvrissent autrui pour leur profit.
S'il condamne les aberrations de notre société, il n'oublie pas de valoriser les êtres qui luttent pour la changer, il met en avant les battants forts de résilience et montre par là à la jeunesse qui le lit qu'un autre monde oui , est possible.
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C'est l'histoire d'Enzo et Manon qui vont être confrontés à un phénomène peu connu, le syndrome De Stendhal. Ce syndrome va leur révéler à travers deux peintures un pan de leur passé qu'ils avaient profondément enfoui.
Ces deux adolescents qui ne se connaissaient pas vont donc se lier d'amitié et s'entraider dans cette quête de vérité.
L'intrigue est bien menée et propose de multiples rebondissements. J'ai également beaucoup aimé les personnages qui sont très attachants. j'ai apprécié le style simple et efficace de l'auteur. Je me suis très vite prise au jeu de cette histoire surprenante.
Une lecture agréable.
Lien : https://www.instagram.com/au..
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Enzo dont le père a disparu fait la rencontre de Manon, une punkette issue d'une famille riche au musée des Beaux-Arts de Lyon. Enzo, dont la mère y est conservatrice, est fasciné par La vague de Gustave Courbet. Manon, elle, fait un malaise devant Les passants d'Honoré Daumier. Ces deux oeuvres leur parlent... Et chacun va se livrer sur sa famille. Enzo révèle que son père fait partie d'une célèbre mafia. Quant à Manon, elle est en révolte contre sa famille dont la fortune est issue de l'industrie chimique alors même que son père a été remercié au profit de son frère cadet, Claude dans des circonstances extrêmement troubles. En cherchant dans leur passé, ils vont mettre à jour des trafics dans différents domaines aussi bien dans celui de l'art que dans celui de la chimie. L'auteur aborde avec succès ces thématiques et le lecteur en apprend aussi bien sur la peinture que sur les stratégies financières des multinationales au détriment de l'environnement. Les dialogues sont drôles et percutants et les personnages sont touchants. le rythme est haletant surtout avec l'intervention de la mafia. La fin, bien qu'attendue et rapide, est plutôt réussie. Un tome 1 plein de promesse. #LesMurmurestome1 #NetGalleyFrance
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[livre reçu grâce à Masse Critique] [merci !!!]

Voilà un roman pour ados/jeunes adultes qui change !

Déjà, ça se passe à Lyon. C'est pas souvent. La ville est plutôt bien mise en valeur, d'ailleurs.

Et puis ça parle et ça part du syndrome De Stendhal. Je me rappelle avoir eu un « choc », une révélation la première fois que j'en ai entendu parler. La puissance de l'art, c'est quand même incroyable… Et ça aussi c'est bien exploité.

Quant aux deux jeunes gens que l'on suit dans cette aventure, ils sont terriblement attachants ! Une pauvre petite fille riche punk et un HPI paumé qui se rencontrent au musée, au début on trouve ça un peu caricatural.

Puis le fait que le père de l'un soit un mafioso, la famille de l'autre un ramassi de cafards, on trouve ça carrément un peu gros.

Mais bizarrement, c'est ce qui fait que ça marche ! L'histoire est tellement folle, trépidante, qu'on se laisse embarquer dans leurs aventures.

Et étonnamment, si juste après ma lecture, j'ai trouvé le livre « ouais, c'est pas mal… », je me rends compte que 2 semaines après, j'en ai encore de beaux restes. Il marque dans la longueur par les propos qu'il développe (trafic d'oeuvres d'art, mepris des gens et de la nature face au profit)

Il s'agit d'un tome 1, et j'ai très envie de retrouver nos deux héros pour voir comment ils vont se dépatouiller de toutes ces affaires !
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Voilà une très belle découverte !
J'ai eu un peu de mal à entrer dedans mais une fois plongé dans l'ambiance on a du mal à décrocher et on veut absolument connaître la suite !
Ce roman met en scène le syndrome De Stendhal, très peu connu, et plonge le lecteur dans une intrigue palpitante !
J'ai adoré le lien entre les deux ados que tout oppose et qui se retrouve lié par ce phénomène étrange, nous embarquant dans une enquête riche et surprenante !
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Enzo essaie de ne pas penser à son père qui a trahi sa mère et qui est un criminel. En fait il cache à celle-ci qu'il fait des recherches sur son père qui se cache. Il rencontre une jeune fille qui est victime de phénomènes inexpliqués qui provoquent sa perte de connaissance, dans le musée où la mère d'Enzo travaille. Tous deux vont essayer de comprendre ce qui se passe et faire des découvertes dangereuses.
J'ai beaucoup aimé que cette histoire se passe dans le milieu de l'art et qu'elle évoque le syndrome De Stendhal et d'autres incidences de l'art sur le psychisme.
Mais ce qui m'a le plus plu c'est l'échange de Manon et d'une de ses professeuses concernant le principe de neutralité et la présentation du libéralisme, de la société de consommation aux élèves comme modèle à suivre.
A lire de toute urgence !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau.
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L'histoire d'Enzo et de son amie est une bonne histoire pour ado/ jeune adulte.
Elle ouvre sur la rencontre de ces deux être qui se trouvent, malgré eux, rapidement liés de part leur histoire passée et celle à venir.
J'ai spécialement apprécié qu'elle se passe à Lyon et qu'elle aborde le thème de l'art. Et pour dire vrai, n'étant pas habituée à ce genre de lectures , j'ai été agréablement surprise, par le sérieux des sujets évoqués et la tension qui y règne.
Je me pose toutefois la question suivante: pourquoi Enzo a-t-il aidé cette jeune fille ? C'est justement le seul point que je reproche à l'histoire car je ne le comprends pas.
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Guillaume le Cornec ne prend pas son public à la légère, c'est le moins qu'on puisse dire. Il lui fait confiance et le défie dans des intrigues complexes qui s'appuient sur une culture générale parfois pointue. Ça fait de Les passants noirs une oeuvre fascinante… mais aussi nichée, il faut le savoir.
Lien : https://sophielit.ca/critiqu..
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