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J'ai acheté le livre après avoir écouté l'auteur sur France-Culture.
Il est beaucoup plus intéressant à écouter qu'à lire.
Ce bouquin ressemble à un ouvrage pour Martiens qui viendraient durant le troisième millénaire savoir ce qui s'est passé en 2021 sur la terre en général, en France en particulier.
Cette longue litanie de faits ressemble plus à une suite de télex de l'Agence France-Presse qu'à une analyse.
Rébarbatif et pas à la hauteur de l'auteur
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Dans ce petit livre, l'auteur revisite l'année que nous venons de (sur)vivre, avec ses épisodes oubliés. Certains risibles, consternants, scandaleux. On s'y rappelle l'incompétence de la bureaucratie des fonctionnaires dont l'arrogance n'a d'égale que l'incompétence, plus ils sont nombreux plus ils sont parasitaires. Ah ! Notre beau système de santé que la planète nous enviait ! Les délires écolos et les élucubrations spiritualistes, les gourous, offrent une franche rigolade, soins palliatifs, en quelque sorte. La pandémie révèle la maladie profonde de notre société, bien pire que le Covid.
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« La société malade » a été écrit « à chaud ». Jean-Pierre le Goff présente, en introduction, ses objectifs : « montrer comment la crise a affecté la société et a accentué le malaise démocratique » déjà existant. Touché par la Covid, il a observé l'invraisemblable logorrhée qui a envahi les médias, mélange de discours guerrier, d'analyses contradictoires de spécialistes, d'images compassionnelles et irréelles. Confronté à la maladie, il a interrogé , en philosophe, les textes des Anciens sur la mort. Il pointe les dysfonctionnements et les manquements du système hospitalier , fruits d'une gestion purement comptable. Confiné, le citoyen est écartelé entre le repli sur soi, le télétravail, la gestion du quotidien et la tragédie sanitaire envahissant, sans limite, les médias. Jean Pierre le Goff souligne la « perte du sens commun » du monde politique, médiatique et des intellectuels devant la redéfinition des libertés . Devant les atermoiements du pouvoir, les français ont eu le sentiment d'être infantilisés. La société questionne la modernité, le fonctionnement démocratique… et doit se reconstruire… Vaste défi ! La synthèse est claire, elle a le mérite de rassembler des constats .Elle n'apporte pas, cependant, de nouveaux éléments de réflexion.
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Je me suis fait un peu piéger en achetant cet ouvrage suite à l'émission des « Matins de France Culture » animée par Guillaume ERNER. L'auteur était invité pour présenter son dernier livre et je dois avouer que j'ai suivi avec intérêt les propos échangés lors de cet interview avec un Guillaume ERNER n'hésitant pas à pousser son invité dans ses retranchements.
J'ai pu constater qu'il s'agissait bien du Jean-Pierre LE GOFF dont j'avais pu lire le premier ouvrage intitulé « le mythe de l'entreprise », vingt-sept ans auparavant dans le cadre d'un 3° cycle universitaire.
Notre responsable de module (Langages) nous avait vivement conseillé cette fresque donnant accès à quelques codes en vigueur dans le monde économique des années Tapies. Très utile pour des étudiants qui dans cinquante pour cent des cas avaient un cursus standard (Maîtrise) et ne connaissaient pour ainsi dire pas le monde du travail.
Je n'ai pas zappé JPLG comme je le fais habituellement avec les chaînes de télévision abreuvant notre prochain de débats divers et variés sur le sujet de la pandémie. « Trop d'information tue l'information » serait de mon point de vue le message à retenir. Nous ressortons abasourdis et frustrés de cette expérience (la pandémie) et nous ne voyons pas le bout du tunnel.
Je n'ai pas appris grand-chose de ce « feedback » mais l'auteur immortalise par l'écrit le sentiment général. le constat me paraît objectif.

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Jean-Pierre le Goff, comme à l'accoutumée est un sociologue-philosophe accessible, cohérent et clair.
Chaque période critique (épidémie, catastrophe, guerre,..) révèle les caractères humains. Nous arrivons à une nouvelle rupture. le risque ne devrait plus exister alors que le monde depuis son origine en est farci. le rapport à la maladie, à la médecine, à la mort a profondément évolué ces quarante dernières années. La société des flux tendus n'a plus de résilience d'autant plus que le réflexe de prévoyance a disparu. Mais la crise révèle le dévouement des gens ordinaires, des soignants, de ceux qui assurent la continuité du pays mais aussi l'égoïsme de beaucoup.
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Enfin une analyse éclairante, passionnante, et sans partie pris sur la période trouble que nous traversons.
Le constat n'est pas glorieux mais réside aussi un espoir grâce à une certaine « réserve d'humanité » qui a su se démarquer dans l'épreuve.
Se détache des autres oeuvres qui abondent sur le sujet.
Je recommande vivement !
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