Le mort est dans cette chambre, mais il n’est pas là pour me tourmenter. Il panse les plaies, il adoucit l’amertume. Les mots de ses lettres sont comme des notes célestes qui jouent une douce mélodie. J’entends venir la vie. Ses ailes se posent doucement sur moi. Je vais quitter cet appartement, il n’a vu que la destruction, entendu que des cris de détresse. Je dois m’en aller. Ainsi, l’ombre de Morgue ne pèsera plus sur moi. Adieu, Morgue, gué de la mort, amer amour, amour tu, amertume, tumeur de l’amour… Le jour se lève, Sirius. Ouvre donc cette fenêtre. Laisse pénétrer la fraîcheur de l’aube.
La maison qui m'attendait depuis des années me vit arriver, hagarde, repentante.
"Les mots de ses lettres sont comme des notes célèstes qui jouent une douce mélodie. J'entends venir la vie."