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3,58

sur 540 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour son premier roman, Donna Leon montre déjà sa maîtrise et son sens du suspense, où la dimension humaine est parfaitement rendue à travers le personnage du commissaire Brunetti.

Le lecteur est aux premières loges de cette enquête grâce à l'écriture très imagée de l'auteure, qui nous entraîne dans le décor majestueux des ruelles pavées de la Sérenissime Venise, qui devient un personnage en soi.
Le commissaire Brunetti déambule dans ses rues pavées qu'il connaît par coeur et où il est chez lui.
Personnage assez atypique dans les romans policiers, sa fausse nonchalance n'a d'égal que son flair et son sens du devoir auquel il se tient comme un chef d'orchestre à sa partition.

Le récit instaure un jeu subtil entre mensonges et vérités qui trouve de multiples échos dans nos modes de vie contemporain où l'apparence prévaut souvent sur la réalité.


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Cela faisait déjà quelques années qu'une amie m'avait parlé de ce roman et lorsque mon chemin a croisé le sien au détour d'une boîte à livres, je me suis souvenu de son conseil et me suis lancée dans une lecture que je pensais légère.

Et en effet, on est ici en présence d'un polar soft, rien de sanglant, pas de suspense et des personnages calmes (un comble pour des Italiens !) et des rebondissements quasi inexistants. Mettez là-dessus ma détestable habitude de découvrir le coupable à la moitié du roman et vous pourriez en juger que ma lecture fut désastreuse.

Et bien non, pas tout à fait car si côté enquête, mon intérêt a piétiné, côté décor, j'ai apprécié d'être plongée dans la Venise des années 90 (que c'est reposant une narration d'avant l'ère digitale et ses facilités technologiques, ça y est, je parle comme une vieille !) puisque Venise fait partie des endroits que je préfère au monde (je parle de l'infime partie du monde que je connais).

Le commissaire Brunetti ("Mort à la Fenice" est le premier opus de la série que Donna Leon lui consacre) est sympathique mais pas si attachant que cela, il manque pour nous le rendre familier plus de détails physiques et comportementaux, à mon avis.

Mais je reviens à ce que je disais, j'ai pris plaisir à me promener dans Venise et à sentir son atmosphère si particulière. J'ai eu l'impression, en somme, de lire un roman policier qui avait l'ambition d'égaler un roman d'Agatha Christie, mais qui, au final, n'a que le mérite de témoigner de l'intérêt de son auteure (américaine) pour cette ville où elle réside, si j'ai bien compris.

Une enquête qui sera vite oubliée mais qui m'aura aussi procuré le plaisir de me replonger dans la "Traviata" de Verdi, opéra que j'ai eu le plaisir d'entendre il y a quelques années en... Suède !


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Ce polar m'a permis de faire enfin la connaissance du commissaire Brunetti, tout en parcourant dans ses pas les rues et les canaux de Venise, les coulisses de l'opéra et son atmosphère.

L'auteure décrit très bien la magie de Venise, et aborde de belle manière le milieu de la musique, avec Wellauer, ce chef d'orchestre considéré comme le génie de son époque et qui s'avère être pervers narcissique, dans les grandes largeurs, homophobe, ancien nazi.

On fait la connaissance des autres personnages : la cantatrice, la femme du chef bien plus jeune que lui, le metteur en scène…

J'ai bien aimé Brunetti, ce commissaire normal (comme dirait un certain président) pas un homme déjanté comme dans certains polars, marié à une fille de comte richissime qui peut lui ouvrir certaines portes, ses enfants ados… bref, il a les problèmes de tout le monde ce qui le rend attachant , il progresse de façon rigoureuse dans son enquête et se sert de « ses petites cellules grises » comme dirait Hercule Poirot.

Je n'ai pas été happé par le suspens (qui est très relatif) mais l'histoire m'a plu ainsi que le côté secret de chaque personnage et l'importance des ragots dans la Sérénissime.
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Ah, quel bonheur ! La Traviata ! La Traviata dirigée par l'immenses Wellauer, le célébrissime chef d'orchestre allemand, le dernier des géants ! Et la soprano, Flavia Petrelli ! Et le tout à la Fenice ! A Venise ! Quel régal, mes amis ! Quel régal ! … Bizarre, cet entracte ! Pourquoi s'éternise-t-il ? … Ah, ben, ça alors ! Ce n'est pas Wellauer qui reprend les rênes de l'orchestre ? … Mais que se passe-t-il ?

Critique :

Première enquête du commissaire Guido Brunetti, « Mort à la Fenice » nous permet de nous familiariser avec la personne de ce sympathique policier aux méthodes d'investigation douces, de sa belle épouse, de son fils et de sa fille… Et de sa très aristocratique belle-famille, très riche et ô combien influente. Mais il y a un personnage qui va devenir incontournable, et quel personnage ! Venise ! Venise vue de l'intérieur ! Venise vue par les yeux d'une Américaine qui semble être devenue aussi Vénitienne que peut l'être une dame née sur place. Donna Leon semble connaître la ville et ses habitants sur le bout des doigts. Pas mal pour Américaine !

Et l'intrigue ? Me demanderez-vous. Intéressante. Un immense chef d'orchestre allemand trouvé mort, empoisonné dans sa loge pendant l'entracte… Voilà de quoi donner des cauchemars à la police italienne. Vite ! Vite ! Il faut trouver le coupable ! le coupable ? Vraiment ? Et si c'était une coupable ? Ce n'est pas pour dire, mais la Flavia Petrelli, elle a un sacré caractère et sa relation avec Wellauer était loin d'être au beau-fixe. C'est que Wellauer était très conservateur et que les moeurs de cette Petrelli qui préfère les femmes aux hommes sont contre nature, n'est-ce pas ? Et frau Wellauer, bien plus jeune que son mari… Mais ne soyons pas sexistes ! le metteur en scène n'a guère apprécié ses entrevues avec le grand chef d'orchestre qui lui a refusé un rôle pour son ami… N'oublions pas que même si Wellauer est passé au travers de la campagne de dénazification, il était tout de même très proche des sommités du 3e Reich… Se pourrait-il qu'il s'agisse d'une vengeance dont la cause remonterait des décennies en arrière ? Ah, oui, Wellauer était aussi un « homme à femmes » … Et si c'était une de ses amantes déçues ?

Ce ne sont là que quelques pistes pour Brunetti… Mais il n'a guère le temps de s'éterniser, son supérieur, Patta, un sublime abruti, le presse de remettre son rapport…

Je n'ai pas été particulièrement enthousiasmé par la lecture de ce roman. Pas non plus de quoi le jeter aux flammes… L'intrigue me semblait intéressante, mais le traitement est longuet.
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Ecrit en 1992, le premier policier d'une longue série.
Venise très importante , l' amour du commissaire Brunetti pour sa ville.
La mythique Fenice , le meilleur chef d'orchestre du moment, un allemand génial qui malheureusement meurt au cours d'une représentation.
Tout l'intérêt réside dans le déroulement de l'enquête. Bien conduite sans coup d'éclat spectaculaire donc captivante.
Une bonne lecture même quand on n'est pas particulièrement adepte de roman policier.
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Ce premier roman des aventures du commissaire Brunetti nous plonge au coeur de l'opéra, ce soir-là Wellauer un chef d'orchestre célèbre dirige La Traviata, la sonnerie donne la fin de l'entracte et les minutes passent sans que le chef ne revienne et pour cause il est mort dans sa loge, commence alors l'enquête pour découvrir qui est le grand coupable de l'atroce empoisonnement de Wellauer. Digne d'une tragédie d'opéra, le commissaire va nous emmener dans l'envers du décor, et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai suivi l'enquête dans Venise, bien loin des circuits touristiques.
Côté personnage le commissaire Guido Brunetti est bon mais ne m'a pas spécialement marqué, c'est plus le rythme de l'enquête et le magnifique décor qui m'a plus intéressé. Les chapitres courts aident beaucoup à enchaîner les pages, mais ma lecture en anglais m'a un peu freiné, j'ai toutefois beaucoup apprécié ce premier tome de la saga et à l'occasion, j'en lirais bien un autre, surtout si le décor est toujours aussi bien décrit.
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Mort à la Fenice est la première enquête du Commissaire Brunetti, mais n'est pas le premier titre que j'ai lu parmi les polars de Donn Leon...Et heureusement ! Sinon je n'aurais peut être pas découvert toute la suite, ni adoré les enquêtes de ce commissaire épicurien.

J'ai commencé à lire cette autrice par hasard, et le premier titre sur lequel je suis tombée fut "Mort en Terre Etrangère", l'univers m'a tout de suite plu, l'intrigue également. La parution des romans en était à sept ou huit enquêtes, et j'ai donc fini par lire le premier roman de la série, série dont je détiens dans ma bibliothèque, tous les titres parus à ce jour (c'est dire si j'aime les enquêtes du Commissaire Brunetti !)
Mais, revenons à Mort à la Fenice...
Si j'ai adoré l'ambiance du roman, la Sérénissime, sa magie, son esprit, si bien décrits par l'autrice, l'opéra, la Fenice et ses coulisses, les personnages, et surtout le commissaire Brunetti et sa famille, je n'ai pas du tout été surprise par le dénouement de ce roman, final tellement prévisible dès le premier quart du livre.
Le maestro Wellauer est retrouvé mort dans sa loge, l'enquête est confiée au commissaire Brunetti, un policier esthète et érudit, qui mène ses enquêtes avec le respect de l'autre, avec du bon sens et de la compassion. Si au niveau de cette enquête la ficelle est énorme, et fait que ce tome n'est vraiment pas le meilleur, j'avais déjà adopté l'univers des polars de Donna Leon, je suis et resterai une grande fan du commissaire Brunetti.

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Mort à la Fenice de Donna Leon, présentation
Il y a une représentation à la Fenice. Pendant l'entracte, un médecin est appelé. le maestro doit être remplacé en urgence car il a été retrouvé mort dans sa loge.

Brunetti est appelé. Il est revenu à Venise après 5 ans à Naples.

Avis Mort à la Fenice de Donna Leon
En même temps que la série Linley et Havers, pas mal entamée, d'Elizabeth George, je vais tenter de lire la série de Guido Brunetti de Donna Leon. Déjà, il faudrait que je m'achète le deuxième tome.

Donc, je découvre Guido Brunetti, commissaire à Venise, le héros récurrent de Donna Leon. Il est revenu à Venise, après avoir passé quelques années en Sicile. Il est marié à Paola, dont les parents ont énormément d'argent. Guido a peu de relations avec ses beaux-parents. Il a deux enfants adolescents, une fille – qui pose beaucoup de questions – et un garçon – en pleine crise d'adolescence et ses parents laissent faire car ne savent pas trop comment réagir.

Guido est appelé à la Fenice. En effet, le chef d'orchestre a été retrouvé mort dans sa loge, pendant la première représentation. L'odeur montre que le chef d'orchestre a été empoisonné. Brunetti devra enquêter, interroger de nombreuses personnes, celles qui travaillent avec lui, sa femme… Il n'y a pas forcément d'indices quant à ce décès. Ce sont des personnalités très connues et elles sont toutes quelque chose à cacher concernant leurs vies personnelles. Brunetti a décidé de se consacrer au passé du chef d'orchestre. Entre révélations, rumeurs et rencontrer et interroger des personnes du passé pour comprendre la personnalité de cet homme qui semble avoir fait tant de mal à tant de monde. de plus, il avait des idées vraiment arrêtées sur des sujets de société, comme l'homosexualité. Brunetti doit se conformer aux décisions de son chef. Il le fait avec semble-t-il de la déférence. Mais tout est politique et les efforts de Brunetti ne lui servent pas à lui. Mais c'est Brunetti qui enquête et il prendra la décision qui s'impose à lui.

La romancière détaille ce que peut engendrer la perte de l'ouïe – quelle qu'en soit la façon – pour un chef d'orchestre, en plus célèbre, maestro. C'est un drame pour cette personne.

Nous visitons Venise, en hiver, lorsqu'il n'y a plus de touristes. Ce sera la Venise des splendeurs mais également les petites ruelles connues par seuls les véritables Vénitiens. Ce sont également des palais où les gens ont fait des constructions sans autorisation. Mais des pots de vin ont été versés. D'ailleurs, cela inquiète Guido concernant son appartement qui n'est pas conforme. Venise est toujours belle, mais la pollution la détruit petit à petit.

Je découvre Brunetti. J'espère que les suivants seront plus performants, même celui-ci est très documenté, se laisse facilement lire, sans être un coup de coeur.
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Tout au long du roman, nous accompagnons Guido Brunetti – un commissaire un peu hors-norme. Il se trouve qu'il porte un regard cynique sur le monde qui l'entoure et ne se gène pas pour être sarcastique, pour notre plus grand plaisir. Cependant, il est surtout profondément humain, ce qui en fait un personnage particulièrement sympathique et attachant. Sa famille, qui reste toutefois peu présente dans le récit, est fort agréable et permet de petits interludes qui m'ont charmée. Les autres personnages – qui sont principalement des suspects – ont chacun leur propre histoire et des mobiles plus que valables. Ce qui rend la tâche de Brunetti bien plus difficile.

La suite sur le blog :)
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Une série recommandée par Fra ma marraine qui est très fan.
C'est un polar.
Les aventures du commissaire Brunetti vénitien, pur et dur.
C'est le premier roman d'une longue série que je vais entamer.
Un grand chef d'orchestre est mort, apparemment assassiné. Sa femme semble affectée mais si peu. Les derniers mois de la vie de cet homme que Brunetti retrace dans son enquête sont une énigme. Pourquoi consulte-il un ORL ? Pourquoi ce très grand meneur de musiciens laisse-t'il son orchestre jouer en totale désharmonie ?
Une sombre histoire de mort à petit feu, d'inceste, de vengeance.
Venise et ses habitants sont, à mon goût, un peu trop portés aux nues.
Mais l'histoire se lit bien et Brunetti a l'air bien sympathique.

A suivre donc...
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