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Je dois dire que je ne m'attendais pas à finir ce roman avec envie. Mon avis en reste tout de même assez mitigé dans l'ensemble, mais j'ai été agréablement surprise arrivée à la moitié de la Saga de Sakari.

Ma première impression était assez négative. La lecture était assez difficile. Beaucoup de mots compliqués qui s'enchaînaient, accompagnés de tournures de phrases complexes qui alourdissaient la lecture. Il était difficile de se concentrer sur l'histoire. Je suis pourtant une lectrice aguerrie et j'ai lu des ouvrages philosophiques et anciens, mais pour de la littérature de jeunesse c'était une première. Je me suis reprise à plusieurs fois sur certains paragraphes. J'ai pourtant persévéré.

Le récit n'aida pas au début. Être lancée directement dans la guerre qui oppose Thulé aux Scandes sans trop savoir pourquoi cette guerre a lieu, sans vraiment prendre le temps de poser le décors est déroutant. Un peu lassant au début aussi. Je ne suis pas une fan des récits de guerre non plus, cela n'a pas dû aider. Nos héros y sont aussi pour quelque chose. Ils ne sont que des noms qui naviguent dans le récit. Sakari, elle-même, que l'on pourrait désigner comme étant l'héroïne est antipathique, froide, peu encline à nous donner envie de s'attacher à elle. Kaspar relève un peu la barre, mais tout juste. le futur empereur donne un chouïa d'humanité aux personnages... Mais ça s'arrête là.

Puis le récit prend de l'envergure. Je me suis aussi sûrement habituée au style de Guillaume Lebeau et l'intrigue est plus palpitante aussi. Les Ursus (ours géant parlant) donnent aussi plus d'ampleur à l'histoire. Ils m'ont d'ailleurs beaucoup fait penser aux romans de Philip Pullman, A la croisée des mondes. le fait que les enfants essaye de sauver leur monde à l'aide d'ours guerriers fait également écho à Lyra. Il est d'ailleurs dommage qu'on les abandonne à la fin du récit. Je m'étais attachée à ce peuple. Surtout que Guillaume Lebeau donne une morale écologique à son histoire. J'aurais aimé qu'elle continue par le biais des Ursus. A l'époque où nous vivons, je trouve intéressant de montrer un tel point de vue et de mettre à mal les humains qui détruisent tout.

La fin de ce premier tome rend l'ensemble des critiques négatives du début beaucoup moins pesantes, je dirais même que la fin m'a donné envie de poursuivre les aventures de Sakari et Kaspar. Ils deviennent plus humains au fil de l'histoire, plus sympathiques comme les deux guerriers du peuple de Thulé, Arik et Magnus. Que va devenir le peuple de Thulé à la dérive ? Que va devenir la banquise ? Les Ursus et le petit shaman ? En bref, je donnerais peut-être une chance au second tome. Je suis plutôt curieuse pour la suite, surtout quand on apprend le nom que donne Sakari à le nouvelle civilisation que le peuple de Thulé va construire.

A suivre donc.
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Ce livre écrit pour la jeunesse recèle plus d'une surprise.
Sakari est la jeune héroïne du roman, nous pouvons admirer son frais et juvénile minois sur la couverture du livre et son prénom serait « synonyme de douceur » en Inuktitut, la langue des Esquimaux, selon son ami Kaspar (page 15). C'est pourtant elle qui plonge ses deux poignards de chaque côté du cou d'un officier à genoux dont elle vient de trancher les tendons au niveau des rotules (page 123). Peu habitué aux livres actuels destinés à la jeunesse, je révise donc mon jugement sur les jeunes héroïnes modernes, que j'imaginais plus douces et pleines de mansuétude (mes références en la matière étant le Club des cinq et la famille Tant-Mieux d'Enid Blyton).
Certes, nous ne sommes pas chez les Bisounours, loin s'en faut, et les ours blancs ici présents, défendent chèrement leur coin de banquise… Heureusement, les Ursus – des ours parlant géants qui semblent tout droit sortis des Royaumes du Nord de Philip Pullman – sont du côté des bons. Mais il s'en est fallu de peu, car c'est bien Sakari la va-t-en-guerre de service qui est envoyée en mission diplomatique pour rallier ces gros nounours à la cause de Thulé.
Le deuxième sujet d'étonnement est le vocabulaire et le style utilisés. Pour donner le goût de la lecture à des jeunes, l'auteur ne craint pas d'émailler son récit d'envolées lyriques et grandiloquentes, notamment dans les chapitres de transition, et de truffer son texte d'un vocabulaire assez savant nécessitant un lexique en fin de volume. On se familiarise cependant assez vite avec les hummocks (monticules formés par des plaques de glace qui se rencontrent sur la banquise et se chevauchent les unes les autres) et les nunataks (pointes rocheuses escarpées laissées à découvert par la calotte glaciaire). le fait que mon ordinateur ne souligne pas d'une ligne rouge crantée ces deux mots suffit à me prouver qu'ils existent bel et bien, alors merci Monsieur Lebeau.
L'histoire en elle-même est assez basique, et l'auteur n'hésite pas à recourir à quelques artifices faciles puisés dans l'héroic fantasy : magie noire, esprits, mécanismes ancestraux et technologiques construits-par-on-ne-sait-qui-mais-qui-peuvent-déclencher-des-ouvertures-de-tunnels-mystérieux dans la banquise.
Le propos se veut écologique, mais sans plus. Notre monde va-t-il disparaître ? Oh-mon-Dieu-mais-oui… parce que c'est écrit, et d'ailleurs la seule question à se poser c'est quand ? Malgré de belles pages décrivant de magnifiques paysages de glace et de neige, nous ne sommes pas chez Nicolas (Nicolas Hulot ou Nicolas Vanier, au choix). Une postface alibi rappelle toutefois le devenir des ours polaires en quinze lignes.
Signalons pour finir la superbe couverture sur fond métallisé de Cali Rézo, une artiste douée pour les portraits et peignant ses tableaux avec un stylet sur ordinateur.
La fin de l'histoire laisse entrevoir un tome 2, paru en octobre 2011. le tome 3 devrait paraître au printemps 2012. Les personnages et les décors étant plantés, la saga peut continuer. Je remercie Babelio et l'éditeur Rageot pour cette découverte des Banquises de Feu, feu qui, comme chacun sait, couve sous la glace. On peut donc logiquement parier pour les prochains épisodes de la saga sur 1) le réchauffement de la planète ; 2) le réchauffement de Sakari ; 3) le réchauffement de la relation entre Kaspar et Sakari.
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Sakari est bien décidée à sauver Thulé. Les Ursus, ces ours polaires, pourraient-ils l'aider ?
Notre avis : Ce roman, plein de fantastique, repose pourtant sur un grand réalisme. Nous ne pouvions nous empêcher de songer au réchauffement climatique et à la pollution des océans en lisant ce roman. Pourtant, nulle morale contre ces conséquences actuelles n'est présente. Seul le récit d'aventures et de combats est mis en avant. Les scènes de bataille étant nombreuses, cette histoire séduira sans doute de nombreux lecteurs. Mais la richesse des descriptions des paysages ajoute aussi un charme indéniable.
Lisez la suite en cliquant sur le lien !

Lien : http://123otium.canalblog.co..
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Je n'ai pas aimé ce livre mais je pense qu'il peut plaire à des adolescents - encore que l'adolescente que j'ai été n'aurait pas aimé ce livre. L'histoire est très simple, au fond. Deux camps s'opposent, les méchants, dirigés par leur chef, borgne, entouré de guerriers, de mercenaires et de mages, souhaitent vaincre les gentils habitants du royaume de Thulé. Ils ne sont pas totalement gentils, ils ont rompu les liens avec la Nature (un soupçon d'écologie est dans l'air du temps) et se sont fermés aux autres peuples, ce qui explique sans doute qu'ils soient tous blonds aux yeux bleus.
Beaucoup de bataille, beaucoup de sang versé teintent ce roman - trop à mon goût. Je n'ai pas réussi à m'attacher à un personnage, si ce n'est aux Ursus et aux harfangs. Même la quepte de Sakari et de Kaspar, le duo de héros inversé (Sakari, la fille, est une guerrière, Kaspar, le garçon, héritier de l'empire, est contemplatif) ne m'a guère intéressée. Là aussi, j'ai préféré le jeune chaman qui les accompagne.
J'ai trouvé des points communs avec d'autres sagas, comme le seigneur des anneaux (pour les batailles), A la croisée des mondes (pour les ours et e monde polaire), ou encore avec l'Autre et la Quête d'Ewillan (le guerrier solitaire, l'isolement d'un peuple), aux désavantages de la saga de Sakari, qui n'a ni leur souffle épique, ni leur originalité.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Je n'est pas du tout accrocher à ce livre. L'intrigue n'est pas assez approfondie et très basique (une cité prise au piège, les adultes envoient 2 adolescents sauver le monde et ceux-la rencontrent un chaman talentueux mais qui fait des blagues très bêtes). Je trouve que toutes l'histoire se déroule trop vite et les héros, dans leur recherche, trouvent tout trop simplement.

Malgré cela, c'est interressant de voir comment l'auteur explique la disparition progressive des ours polaires.

Peut-être ai-je lu des livres dont l'histoire était trop bien menée, mais ce livre ne m'a pas vraiment plu !
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Banquises de feu est un magnifique objet, faut bien le reconnaître. Une couverture brillante qui attire le regard, un titre qui donne envie d'en apprendre davantage puisque le résumé est plutôt court. Un livre qui a tout pour lui en apparence.

Pour un livre jeunesse, j'ai vu des récits où il est plus aisé d'entrer dans l'histoire par son vocabulaire. Certes, il est adapté à l'univers de l'auteur donc très bon point à ce niveau là. La saga de Sakari est un roman qui faut prendre le temps de savourer pour apprécier tout le travail de l'auteur à sa juste valeur. Heureusement, un lexique est présent pour nous guider tout au long de l'aventure.

Ce premier tome rejoint sans hésiter les autres bouquins qui m'ont permise de m'évader, en me déconnectant de la réalité. Je suis curieuse quant à l'évolution de la série. Sans hésiter, je lirai les autres tomes afin de retrouver Kaspar ainsi que Sakari. Affaire à suivre donc ;)
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Première série de Guillaume Lebeau, il n'en est tout de même pas à son premier livre ; c'est l'auteur du livre Iceland paru aux éditions Mango en 2007 qui montre déjà sa prédilection pour les ambiances nordiques.
Premier tome d'une trilogie glaciaire, Les banquises de feu nous conte l'histoire du peuple Thuléen qui lutte contre l'armée de guerriers et de sorciers noirs d'Ingvar, un homme fou de conquêtes.

Un dernier peuple à conquérir

Sakari et Kaspar sont de jeunes adolescents du peuple Thuléen, et chacun à sa manière veut défendre sa patrie, son identité. Kaspar est l'héritier du trône du royaume tandis que la jeune Sakari est sa meilleure amie et confidente mais aussi une jeune guerrière courageuse. Ils vont partir en quête d'un peuple mystérieux qui a la capacité de sauver leur cité… mais encore faut-il surmonter les épreuves qui y mènent....

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