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Citations sur Arsène Lupin : Les gouttes qui tombent (8)

Rester mon obligée? Une jolie femme n'est jamais l'obligée de personne.
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Les yeux froids et moqueurs, derrière un monocle qu'il mettait indifféremment à droite o à gauche, s'animaient d'une gaité juvénile.
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Valérie, qui avait l’air soucieux également, sortit de la chambre et gagna son boudoir. Elle y trouva un individu bizarre, bien pris comme taille, carré d’épaules, solide d’aspect, mais vêtu d’une redingote noire, ou plutôt verdâtre, dont l’étoffe luisait comme la soie d’un parapluie. La figure, énergique et rudement sculptée, était jeune, mais abîmée par une peau âpre, rugueuse, rouge, une peau de brique. Les yeux froids et moqueurs, derrière un monocle qu’il mettait indifféremment à droite ou à gauche, s’animaient d’une gaieté juvénile.
« Monsieur Barnett ? » dit-elle.
Il se pencha sur elle, et, avant qu’elle n’eût le loisir de retirer sa main, il la lui baisa, avec un geste arrondi que suivit un imperceptible claquement de langue, comme s’il appréciait la saveur parfumée de cette main.
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Elle en avait soudain assez, de cet insupportable auxiliaire qui, en quelques minutes de conversation, presque badine par instants, et d’une façon contraire à toutes les règles d’une enquête, découvrait avec une aisance diabolique tous les mystères qui l’enveloppaient, et lui montrait, d’un air goguenard, l’abîme où le destin la précipitait. Elle ne voulait plus entendre sa voix sarcastique :
« Non », répétait-elle obstinément.
Il s’inclina.
« À votre aise, madame. Loin de moi l’idée de vous importuner. Je suis là pour vous rendre service et dans la mesure où cela vous plaît.
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La « petite hypothèse », comme disait Jim Barnett, parut terrifier la belle Valérie au fur et à mesure qu’il en déroulait devant elle les phases successives. On aurait dit qu’elle les voyait revivre et se souvenait.
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« Est-ce qu’on n’a pas sonné ?
– Oui, dit-elle. C’est ce détective qui m’a été recommandé pour notre affaire. Quelqu’un de tout à fait remarquable, paraît-il.
– Tant mieux, dit le banquier. Cette histoire me tracasse, et j’ai beau réfléchir, je n’y comprends rien. »
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Valérie – la belle Valérie, comme on l’appelait depuis plus de trente ans, hélas ! – était une personne épaisse et mûre, riche-ment habillée, minutieusement fardée, qui avait conservé de grandes prétentions. Son visage exprimait de l’orgueil, parfois de la dureté, souvent une certaine candeur qui n’était point sans charme. Femme du banquier Assermann, elle tirait vanité de son luxe, de ses relations, de son hôtel, et en général de tout ce qui la concernait. La chronique mondaine lui reprochait certaines aventures un peu scandaleuses. On affirmait même que son mari avait voulu divorcer.
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Le timbre de la cour, au bas du vaste hôtel que la baronne Assermann occupait dans le faubourg Saint-Germain, retentit. La femme de chambre arriva presque aussitôt, apportant une enveloppe.
« Il y a là un monsieur que Madame a convoqué pour quatre heures. »
Mme Assermann décacheta l’enveloppe et lut ces mots im-primés sur une carte :
Agence Barnett et Cie. Renseignements gratuits.
« Conduisez ce monsieur dans mon boudoir. »
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