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Citations sur Arsène Lupin : L'île aux trente cercueils (32)

Un cri d’horreur lui échappa. Il y avait dans la cabane le cadavre d’un homme. Et, en même temps, à la seconde précise où elle apercevait ce cadavre, elle se rendait compte de l’anomalie qui en était la marque particulière : une des mains de l’homme mort manquait.
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Cependant, à divers endroits, quelques mots étaient visibles.

Et Véronique put lire : Quatre femmes en croix ; plus loin : Trente cercueils... et, pour finir, toute la dernière ligne ainsi rédigée : La Pierre-Dieu qui donne mort ou vie.
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Un mystère ne vaut que par les ténèbres dont il est enveloppé, et, comme nous avons d'abord dissipé les ténèbres, il ne reste plus que le fait lui-même dans sa réalité toute nue.
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Et ce serait beaucoup mieux ainsi, puisque nul mieux que toi [...] ne serait capable de nous montrer, par mille preuves plus convaincantes les unes que les autres, que dans la vie tout s'arrange et que tout va bien...
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De tout temps on a cru qu'un jour viendrait où, dans un espace de douze mois, les trente écueils principaux qui entourent l'île et qu'on appelle les trente cercueils, auraient leurs trente victimes, mortes de mort violente, et que, parmi ces trente victimes, il y aurait quatre femmes qui mourraient en croix.
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Enfin, un matin, ayant erré parmi les groupes de roches à demi submergées qui entrecoupent la plage, et sur la falaise basse recouverte d'arbres et de taillis qui l'encadre, elle découvrit, entre deux chênes dénudés, un abri de terre et de branches qui avait dû servir à des douaniers. Un petit menhir se dressait à l'entrée.
Sur ce menhir, il y avait l'inscription, suivie du numéro 17.
Aucune flèche. En-dessous, un simple point. Voilà tout...
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Un cri d’horreur lui échappa. Il y avait dans la cabane le cadavre d’un homme. Et, en même temps, à la seconde précise où elle apercevait ce cadavre, elle se rendait compte de l’anomalie qui en était la marque particulière : une des mains de l’homme mort manquait.
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Don Luis s’était interrompu après avoir prononcé ce début de phrase, et il savourait l’effet produit. Le capitaine Belval, qui connaissait son ami, riait de bon cœur. Stéphane demeurait soucieux. Tout-Va-Bien n’avait pas bronché.

Don Luis Perenna reprit :

« Je vous avouerai dès l’abord, mesdames et messieurs, que si j’ai mis tant de précision dans mes dates, c’est un peu pour vous épater. Au fond, à quelques siècles près, je ne saurais dire la date exacte à laquelle se passe la scène que je vais avoir l’honneur de vous narrer. Mais ce que je puis certifier, c’est qu’elle se passe dans le pays d’Europe qui s’appelle aujourd’hui la Bohème, et à l’endroit même où s’élève aujourd’hui la petite ville industrielle de Joachimsthal. Voilà des précisions, j’espère. Donc, le matin de ce jour-là, une grande agitation régnait au sein d’une de ces tribus Celtes établies depuis un siècle ou deux entre les bords du Danube et les sources de l’Elbe, parmi les forêts Herciniennes. Aidé de leurs femmes, les guerriers achevaient de plier les tentes, de réunir les haches sacrées, les arcs et les flèches, de ramasser les poteries, les ustensiles de bronze et d’airain, de charger les chevaux et les bœufs.

« Les chefs se multipliaient et veillaient aux moindres détails. Il n’y avait ni désordre ni tumulte. On partit de bonne heure dans la direction d’un affluent de l’Elbe, l’Eger, où l’on arriva vers la fin de la journée. Là, les barques attendaient sous la garde d’une centaine des meilleurs guerriers envoyés d’avance. Une de ces barques attirait l’attention par sa masse et par la richesse de sa décoration. Un long voile couleur d’ocre était tendu d’un bord à l’autre. Sur le banc d’arrière, le chef des chefs, le roi, si vous préférez, monta et prononça un discours dont je vous ferai grâce parce que je ne veux pas raccourcir le mien, mais qui peut se résumer ainsi : « La tribu émigrait pour échapper aux convoitises des peuplades voisines. Il est toujours triste de quitter les lieux où l’on a vécu. Mais qu’importait aux hommes de la tribu puisqu’ils emmenaient leur bien le plus précieux, l’héritage sacré de leur ancêtres, la divinité qui les protégeait et qui faisait d’eux des hommes redoutables et grands parmi les plus grands, en un mot la Pierre qui recouvrait la tombe de leur roi. »
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Au bord du gouffre, le prêtre s'arrêta de nouveau quelques secondes. Puis il tendit le bras qui portait le gui et, précédé par la plante sacrée comme par un talisman qui changeait pour lui les lois de la nature, il fit un pas en avant, au-dessus de l'abime.
Et il marcha ainsi dans le vide, tout blanc sous le clair de lune.
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Véronique défaillit. Son regard vacillant, devant lequel il lui semblait que les choses dansaient, s'accrochait à la lueur scintillante de la faucille qui se balançait sur la poitrine du prêtre au-dessous de sa longue barbe blanche. Qu'allait-il faire ? Bien que le pont n'existât plus, Véronique était convulsée par l'angoisse. Ses genoux ne la portaient plus. Elle se coucha, les yeux toujours fixés sur l'effrayante vision.
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