De
Violette Leduc, je n'avais jamais rien lu. Elle fut pourtant très à la mode dans les années 60-70 encensée par le tout-Paris littéraire. Je reconnais qu'elle a un style qui mérite le détour mais je me rends compte que les autobiographies, si elles ne sont pas travaillées à la manière d'un roman, me lassent. Il y a des longueurs; et puis, un manque de construction qui rendent la lecture fastidieuse. Bien sûr, il lui a fallu beaucoup de courage pour se raconter et le faire sans concessions: avouer ses manques et nous dévoiler ses vulnérabilités montrent finalement sa force de caractère et son appétit à vivre. le jeu en valait sûrement la chandelle et son écriture a sans doute eu pour elle un effet réparateur. J'ai apprécié me replonger dans une époque que je n'ai pas connue (celle de l'occupation en particulier) mais j'ai eu bien du mal à éprouver de l'empathie pour le caractère névrotique de
Violette Leduc et la qualité littéraire n'a pas, à mes yeux permis de faire de cet ouvrage le chef-d'oeuvre que
Simone de Beauvoir proclamait.
Commenter  J’apprécie         160