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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Escale en Corée du Sud avec ce court roman d'environ 200 pages. Les rats de musée est une enquête policière dans le milieu de l'art que j'ai pris plaisir à dévorer en quelques heures. Je suis, par contre, très surprise par les notes / avis moyens voir négatifs sur ce roman car pour ma part, j'ai beaucoup aimé.

Commençons par le seul point négatif du roman : les noms des personnages. Généralement quand je vois ce commentaire dans une critique, je suis la première à rouler des yeux en me disant intérieurement : C'est un roman coréen alors évidement les personnages ont des noms coréens qui pour nous européens sonnent parfois difficile à la lecture ou à la mémorisation. Mais ici j'ai vraiment eu beaucoup de mal et je me suis rendue compte à la moitié du roman que j'avais confondue deux personnages qui n'avait rien à voir l'un l'autre à l'exception de leur nom : Kim Jun-ki et Kim Jeong-su. Il est aussi difficile lors de la rencontre avec un personnage de savoir s'il s'agit d'une femme ou d'un homme, il m'a donc fallu guetter les détails grammaticaux du texte.

Malgré ça, j'ai adoré cette immersion dans le milieu artistique : pénétrer dans les coulisses d'un grand musée (qui n'en n'a jamais rêvé), côtoyer des artistes, en apprendre d'avantage sur les méthodes de peintures et surtout de détection de faux tableaux. Tout ça est passionnant. Alors certes, si on s'attend à une super intrigue policière, c'est un peu raté ! Ici l'enquête, je dirais est secondaire et sert un peu de support. L'auteur met avant tout en lumière l'art, son histoire, sa place dans la société d'aujourd'hui. C'est un roman très bien documenté et surtout très bien écrit. Lee Eun est apparemment populaire en Corée et je ne suis pas surprise car ce roman est vraiment prometteur.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Une disparition, un accident mortel et un suicide, tous liés à un musée, secouent le milieu artistique de Séoul. La résolution des mystères est liée aux oeuvres d'art contemporain qui vont être exposées et à un tableau de Giorgione prêté au musée. Un jeune peintre, une conservatrice et un policier vont mener l'enquête.

C'était une bonne lecture, même si pour être honnête tout son intérêt réside dans le contexte artistique et les réflexions sur la valeur de l'art, notamment la vision qu'en ont les personnes impliquées dans ce secteur. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Familier de l'univers artistique, l'auteur dit avoir voulu, en écrivant Les Rats de musée, inviter à réfléchir sur la signification et la place de l'art dans notre époque.
Et bien je crois qu'il a réussi son pari.
Mais Les rats de Musée qu'est ce que ça raconte
Le directeur du musée-galerie Jeongno se pend le jour de l'inauguration d'une exposition retraçant la carrière d'une artiste reconnue. Quelques heures avant, il avait remis à Kim Jun-ki un catalogue intitulé Les rats du musée, un ticket d'entrée, et dit quelques mots incompréhensibles sur La tempête du Vénitien Giorgione. Avec la jeune conservatrice stagiaire Yang Nuri, Kim va mener son enquête.
Car il s'en passe de drôle dans le milieu artistique coréen. Deux jeune artiste peintre ont récemment disparus. le premier a eu semble-t-il un accident de la circulation, le second s'est volatilisé. Et la police elle est restée sans réponse face à ces deux disparitions. Alors maintenant le suicide du directeur du musée, ça fait un peu beaucoup de mort d'un coup dans le petit univers très secret et très de l'art contemporain.
Mais attention car ici l'enquête policière et même l'enquête de Kim Jun-ki notre jeune artiste et son ami Yang Nuri la jeune conservatrice du musée ne sont que des prétextes pour nous faire découvrir l'envers du décor. Les spéculations sordides des collectionneurs d'art contemporain au mépris des artistes et de leur oeuvre, le trafic d'oeuvre d'art, celui du faux et des faussaires. L'art comme enjeux économique plutôt qu'esthétique. Des dessous bien peu reluisants, il faut l'admettre. L'auteur dénonce aussi cette opacité de ce monde très fermé que seuls les initiés peuvent décrypter. Et il nous enseigne et nous entraine à sa suite dans celui-ci pour mieux nous le faire comprendre. C'est en ça que réside l'intérêt de ce court roman policier coréen.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Les rats de musée est un roman policier proposant une réflexion sur l'art, la place qu'on lui donne, le sens qu'on lui prête et la valeur qu'on lui consacre. On est plongé dans le monde feutré d'un musée, lieu d'art par excellence, où l'on s'aperçoit que les tractations financières et l'appât du gain ont plus de place que le simple amour de l'art.
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Un bon polar qui se passe dans le milieu artistique, autour d'un musée d'art contemporain, que j'ai trouvé bien écrit, une bonne intrigue, rapide, incisif.
Seule ombre au tableau, les noms des personnages, au début j'ai essayé de m'en souvenir en francisant leur prénom (dans ma tête) mais je me suis vite perdue. Ca ne m'a finalement pas vraiment gênée, le rythme et l'intrigue m'ont entrainée dans ce roman.
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Accident de voiture du peintre Ji Man-kyu, disparition d'un autre peintre Yun Hou et maintenant le suicide du directeur Pak Kilyong du musée Jeongno, l'inspecteur Kim Jeong-su est sur les dents et découvre au cours de son enquête que le musée tromperait dans plusieurs affaires louches : le versement de pots de vin pour permettre aux artistes de remporter des concours internationaux pour faire grimper leur côte et la reproduction de tableaux connus en autres.
Mais qui est l'auteur de ces magouilles ? le directeur du musée ? Les conservateurs ? En parallèle le jeune peintre Jun-Ki et son amie Yang Nuri vont eux aussi mener leurs propres investigations à cause des propos voilés de Pak Kilyong avant de se donner la mort et tous les trois ne seront pas au bout de leurs surprises.
Un roman policier court qui m'a menée dans le milieu artistique où le capitaliste devient roi au détriment de l'art lui-même, et c'est bien dommage.
Les personnages ne sont pas mis en avant, l'auteur ne rentre pas dans le détail de leur vie et puis faut dire qu'il y en a pas mal de personnages, du coup pas évident de se souvenir de leur fonction et les noms asiatiques, je dois l'avouer, ne m'aident pas beaucoup à la mémorisation. Ici donc honneur à la peinture avec en fil rouge le tableau de Giorgione intitulé « La tempête » qui va aider à la résolution de l'énigme.
Donc me voilà plongée en plein dans le 3ème art parmi un vrai sac de crabes où la langue des employés du musée se délie peu à peu mais sans en dévoiler de trop quand même au grand dam de l'inspecteur Kim Jeong-su.
Deux enquêtes, celle de Kim Jeong-su et celle de Kim Jun-ki que j'ai pris plaisir à découvrir, le thème et le milieu abordés sont intéressants, l'intrigue bien tarabiscotée et je découvre aussi un peu de la culture coréenne. En bref, dépaysant des romans policiers que je lis habituellement.
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