Pachinko

Une très belle lecture qui raconte l'histoire d'une famille coréenne de 1920 à 1989. Une fresque familiale qui n'est pas tendre avec ses personnages dont la vie est bien difficile. On en apprend un peu plus sur la Corée,(ancienne colonie) le Japon, et ces coréens qui ne sont ni Japonais, ni Coréens….
Une vie dure est décrite pour les femmes, les hommes ne sont pas épargnés non plus mais quand même un peu moins.
Le style est simple, se lit vite et le temps semble s'effacer à suivre ces aventures. On se surprend à espérer, rarement à sourire, et surtout à s'attacher aux personnages. Néanmoins même s'ils subissent tant leur vie, leurs traditions je n'ai pas eu de larmes car leur résilience est très grande.
Voilà donc une belle lecture , quia attendu longtemps dans ma PAL, mais que je ne regrette pas .

Entre la toile de fond historique, ce sombre épisode entre le Japon et la Corée, et la vie des personnages sur 4 générations, Pachinko appartient à cette catégorie de romans qui nous transporte dans un univers et nous bouscule par les interrogations qu'il soulève.

Car ce qui interpelle dans ce roman, c'est le déracinement des protagonistes qui trace la destinée de chacune des générations de son empreinte indélébile.
C'est aussi cette résilience, cette douleur aussi profonde qu'elle est sourde, cette abnégation quotidienne qui sont décrites telles qu'elles sont vécues sans emphase, juste dans le silence de l'acceptation.
S'il n'y a guère d'effusion, de cris et de larmes, ce roman soulève de sérieuses interrogations sur les choix des aïeux qui déterminent l'avenir de leur lignée, la construction de l'identité, le rapport aux racines, l'intégration, le sentiment d'être un étranger dans son pays d'origine et d'adoption, la réussite, la condition des femmes...

Entre les lignes, se dessinent bien plus que les traits d'une simple fresque asiatique.

Inoubliable !

« Pachinko » est un roman passionnant sur plusieurs générations de coréens d'une même famille de 1910 à 1989.
On découvre ce que signifie vivre au Japon en tant que coréen, y trouver sa place, faire face au racisme et faire preuve de résilience.

J'ai adoré cette famille et j'en ai appris un peu plus sur la société japonaise et les relations nippon-coréennes.

Coup de coeur !
J'avais peur que ce soit lent mais pas du tout. C'est un bon petit pavé (environ 600 pages) mais on ne voit pas les pages défiler.
Je ne connaissais que très peu l'histoire du Japon et de la Corée au XXème siècle.
J'ai aimé lire l'évolution de cette famille mais j'ai eu mal au coeur de découvrir la manière dont chacun était considéré au Japon.
J'ai été perdu par moment avec les noms, je n'arrivais pas à identifier qui était qui.
A la fin, je n'avais pas envie de quitter cette famille. C'est à regret que j'ai fermé le livre.

Le « Pachinko » est un endroit où l'on joue à des appareils à billes entre flippers et machines à sous.

Dans cette saga familiale, qui se découpe en trois époques (Livre I : 1910-1933, Livre II : 1939-1962, et Livre III : 1962-1989), nous découvrons la vie de trois générations de coréens qui s'installent au Japon où ils ne sont pas les bienvenus. du destin de la petite Sunja à celui de son petit-fils Solomon, l'auteure nous fait voyager et découvrir un douloureux exil qui s'étendra sur huit décennies et quatre générations.

Les + : l'écriture riche et détaillée. le récit très documenté. L'autrice nous emporte dès les premiers mots, aux côtés de Yangjin, Hoonie, Sunja et les autres, des personnages attachants. le thème très actuel de la difficulté d'intégration des immigrés en pays étranger : comment trouver son identité quand on est rejeté par son pays d'origine et mal intégré dans le pays d'accueil ?

Les - : parfois un peu trop de détails, on peut se perdre dans les multiples personnages.

Lorsque Sunja découvre à l'âge de 17 ans qu'elle est enceinte d'Hansu, un riche étranger de 20 ans son aîné, elle décide de tout quitter afin d'éviter le déshonneur pour sa famille. Elle va alors épouser Isak, un jeune pasteur chrétien qui s'engage à reconnaître son enfant et ils quittent tous deux la Corée pour le Japon marquant ainsi le début d'un exil qui s'étendra sur quatre générations.

Dans Pachinko, Min Jin Lee explore à travers le destin de cette famille coréenne des thèmes forts : guerre de Corée, occupation japonaise, racisme et persécution.
J'ai découvert cette partie de l'histoire que je ne connaissais pas du tout, et malgré le côté sombre des sujets abordés dans son roman, Min Jin Lee les traite avec une certaine douceur.
Cette famille se bat pour survivre dans un pays étranger, confrontée à des difficultés financières et morales. Entre humiliation, stigmatisation, honte, acceptation et compassion, les personnages soigneusement choisis luttent pour trouver leur place dans une société qui les rejette.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui nous plonge dans une certaine ambiance dès le début. Ce roman est essentiel pour apprendre et comprendre les véritables difficultés qu'ont vécues les Coréens pendant l'occupation japonaise.

L'oeuvre a été adaptée en série avec une première saison sortie en mars 2022, j'ai hâte de la découvrir.

Je me suis laissée tenter par cette saga familiale en plein coeur de l'histoire de la colonisation de la Corée par le Japon. L'histoire commence bien on se laisse happer néanmoins au fur et à mesure des pages la lecture s'essouffle en même temps que l'écriture. J'ai trouvé qu'au fur et à mesure les choses étaient relatées trop rapidement. Déçue de cette lecture.

Je vous présente aujourd'hui un gros pavé, longtemps resté dans ma pile à lire !

Le contexte historique m'a beaucoup plu avec un départ de cette fresque familiale dans années 1930 durant la colonisation de la Corée par les Japonais.

Nous suivons plusieurs générations de coréens qui vont devoir survivre et se battre contre une discrimination bien trop présente malgré les décennies passées.
Ils devront faire face à une grande pauvreté qui engendreront parfois de grands sacrifices.

Le rythme du roman est doux, nous traversons les époques et les difficultés avec la famille de Sunja qui fera preuve d'une determination sans faille pour sauver sa famille et surtout ses enfants.

J'avais lu d'excellentes critiques de ce livre sur cette saga familiale et historique de Corée. J'ai pris du plaisir à en découvrir les premiers chapitres puis au fil de la lecture, mon intérêt s'est épuisé. J'ai eu cette impression qu'il ne se passait pas grand chose, que l'auteur tournait toujours autour des mêmes choses, la vie difficile des personnages. J'ai stoppé naturellement ma lecture pour je ne sais plus quelle raison. Et c'est le tort que j'ai eu.... Car après plusieurs mois de côté, je dois reconnaître que je n'ai plus envie d'y retourner. Je n'ai pas perçu d'intensité dans le récit ce qui aurait pu me donner l'envie de terminer le livre. Je me suis arrêtée non loin de la fin, il m'en manquait peu. Dommage ... en revanche, je pense qu'il peut plaire à nombre de lecteurs.

1930, Sunja, jeune coréenne, tombe éperdument amoureuse d'un riche Japonais. de cet amour, un enfant s'annonce à naître. Sunja découvre alors que son amant est déjà marié. 2 issus s'offrent à elle : devenir une seconde épouse ou déshonorer sa famille. Elle décide alors d'opter pour une autre option, celle d'épouser un pasteur chrétien qu'elle ne connaît pas mais qui se destine à protéger son secret en lui offrant une nouvelle existence au Japon.
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Quel roman ! Un contexte historique divinement amené, une rencontre des cultures. Cette fresque familiale qui s'étend sur un siècle dépeint avec finesse les sacrifices des réfugiés coréens, leur manque de considération, dans un contexte de conflit nippo-coréen.
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C'est avant tout l'histoire d'une jeune femme, prête à tout pour sauver l'honneur des siens mais aussi pour offrir le meilleur aux générations à venir. C'est aussi celle d'un amour impossible, d'un mariage arrangé, d'un chemin à parcourir pour pardonner ou encore de quête identitaire.
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J'ai sincèrement tout aimé dans ce roman : le contexte historique, le rythme, l'intrigue, le profil
des personnages, leur évolution.

J'avais adoré découvrir la condition de certaines femmes coréennes avec Filles de la mer. Mon intérêt se confirme avec Pachinko. Un nouveau continent de lecture s'offre à moi !