Je continue à sourire même avec le coeur gros et l'envie de pleurer. J'ai beau être simple d'esprit j'ai un coeur comme les autres. (p.11)
Ce fut quelquefois difficile, mais j’ai bien suivi son conseil, et comme il s’est révélé qu’elle avait raison, je suis devenu aux yeux des autres un « buon fada, toujours counten », « le simple d’esprit au sourire » pour qu’ils me laissent en paix.
les gens de sont pas tous gentils, ils n’aiment pas que l’on soit différent ni que l’on ne pense pas comme eux. Toi tu es différent, plus doux et tes idées dans ta tête ne suivent pas le même chemin, alors ils ne peuvent pas comprendre
Le doute, c'est terrible, c'est comme la pourriture dans le fruit, si on le laisse, il gâte tout, dans mon grand bonheur tout neuf il y avait une épine.
Tu sais comment ça fait d'être amoureux ? ça met du miel à l'intérieur, mais quand il n'y a plus de miel, il reste les abeilles qui te mangent le coeur.
Ces gens sont comme les mélèzes, ont l'écorce rugueuse et les pieds bien en terre, même s'ils sont courbés par le vent et la neige. Ils sont faits de bois dur, dont le coeur rouge saigne.
J'ai beau être simple d'esprit, j'ai un coeur comme les autres.
C'était pas juste que ma Marie meure comme ça, de la mort des pauvres qui sont partis de leurs terres pour que l'on instruise leurs enfants, de la mort des femmes que des hommes plus puissants abusent et ne savent pas aimer, de la mort résignée de se sentir coupable alors que je lui avais tout pardonné. (p.142)
Certains se moquaient de mon enthousiasme, mais nous les simples d'esprit, quand on est heureux on veut le faire partager à tout le monde, alors que, la peine on la garde pour soi. (p.114)
le doute, c'est terrible, c'est comme la pourriture dans un fruit, si on le laisse il gâte tout, dans mon grand bonheur tout neuf il y avait une épine. (p.103)