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Critique de ValentinMo
Gilles Legardinier est connu pour son style humoristique et le succès de ses livres « Demain j'arrête ! » ou « Complètement cramé ! » qui ont chacun rencontré un grand succès. Ses couvertures mettant toutes en scènes un chat sont très reconnaissables. C'est pourquoi « le premier miracle » a tout pour surprendre : un style quelque peu différent puisqu'il s'attaque cette fois au genre Thriller et une couverture classique avec des silhouettes humaines… Gilles Legardinier souhaite se réinventer. Alors, pari réussi ou non ?
Éminent docteur en histoire des sciences occultes, Benjamin Horwood profite de paisibles vacances en solitaire en Bourgogne, quand Karen Holt, officière du MI6, vient brusquement le chercher pour qu'il rentre à Londres. On veut le voir en haut lieu à Londres car il a écrit avec professeur Wheelan une thèse sur la fascination des dictateurs pour les objets ésotériques. Wheelan est mort alors qu'il enquêtait sur de mystérieux évènements de la seconde guerre et voulait savoir pourquoi les nazis s'appropriaient des reliques et objets sacrés.
Le temps presse car dans le monde, des lieux historiques sacrés sont violés et la disparition d'une page du Splendor Solis – célèbre bible des alchimistes – semble y être également liée...
Les connaissances ésotériques de Ben devraient lui permettre de résoudre cette affaire à l'ampleur mondiale et sur laquelle plane des mystères aussi nombreux que mortifères. Ben et Karen vont en venir à traverser le monde, du Japon à l'Egypte en passant par la Hongrie, afin de résoudre cette énigme qui a plus d'enjeux qu'il n'y parait…
La première chose qu'il faut reconnaître à l'auteur est le travail de recherche effectué autour du livre. On sent que Gilles Legardinier s'est documenté pour pouvoir apporter la touche de crédibilité qui fait d'un thriller un bon thriller, surtout lorsque celui-ci prend comme sujet l'Alchimie ou l'ésotérisme. La recette n'est pas nouvelle, loin de là : que ce soit en livres avec le « Da Vinci Code » ou en film avec « Indiana Jones », le mélange aventure et mysticisme a déjà fait ses preuves. Et c'est peut-être en cela que le défi relevé était trop grand car, si l'on ne peut nier l'investissement de Gilles Legardinier, on peut reprocher la lenteur et la lourdeur du roman.
Dans une enquête, hormis la recherche en elle-même, on porte une attention particulière au rythme du récit, or on ressent ici quelques longueurs dans l'avancée des investigations. Avec plus de 500 pages, « le premier miracle » se devait d'avoir des protagonistes principaux hors normes et attachants : ce n'est malheureusement pas le cas. Ben, l'historien, est forcément je m'en foutiste, cynique et plein d'auto-dérision pour masquer son manque de confiance en lui. Karen, l'agent secret, est non seulement très belle, mais aussi froide et sans grande empathie. Ajoutant à ces clichés, chaque personne qu'ils croisent (ou presque) inverse leurs rôles. L'alchimie entre ces deux personnages ne prend pas et fait que l'attention du lecteur faiblit au fil des pages.
Là où les personnages ne réussissent pas à convaincre, l'énigme manque également d'attrait. de (trop) longues descriptions, des joutes verbales qui ne servent pas l'enquête.
Il n'en demeure pas moins que l'intrigue de base est ambitieuse et que le cocktail proposé par l'auteur saura trouver un public large : nazi, ésotérisme et humour. L'auteur évoque plusieurs pans de l'Histoire liés à l'enquête et le lecteur se retrouve alors embarqué dans une course-poursuite infernale pour empêcher qu'une arme absolue, conçue 2500 ans avant notre ère en Mésopotamie, tombe entre les mains de nazis. Tout un programme ! Histoire, suspense, science, aventure sont au rendez-vous.
À noter : un code secret permet sur le site de l'auteur, d'accéder à d'autres informations pour compléter l'enquête. Brillante idée !
À vouloir mélanger histoire, aventure, humour, romance… Gilles Legardinier nous perd dans ce roman qui manque d'équilibre.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Éminent docteur en histoire des sciences occultes, Benjamin Horwood profite de paisibles vacances en solitaire en Bourgogne, quand Karen Holt, officière du MI6, vient brusquement le chercher pour qu'il rentre à Londres. On veut le voir en haut lieu à Londres car il a écrit avec professeur Wheelan une thèse sur la fascination des dictateurs pour les objets ésotériques. Wheelan est mort alors qu'il enquêtait sur de mystérieux évènements de la seconde guerre et voulait savoir pourquoi les nazis s'appropriaient des reliques et objets sacrés.
Le temps presse car dans le monde, des lieux historiques sacrés sont violés et la disparition d'une page du Splendor Solis – célèbre bible des alchimistes – semble y être également liée...
Les connaissances ésotériques de Ben devraient lui permettre de résoudre cette affaire à l'ampleur mondiale et sur laquelle plane des mystères aussi nombreux que mortifères. Ben et Karen vont en venir à traverser le monde, du Japon à l'Egypte en passant par la Hongrie, afin de résoudre cette énigme qui a plus d'enjeux qu'il n'y parait…
La première chose qu'il faut reconnaître à l'auteur est le travail de recherche effectué autour du livre. On sent que Gilles Legardinier s'est documenté pour pouvoir apporter la touche de crédibilité qui fait d'un thriller un bon thriller, surtout lorsque celui-ci prend comme sujet l'Alchimie ou l'ésotérisme. La recette n'est pas nouvelle, loin de là : que ce soit en livres avec le « Da Vinci Code » ou en film avec « Indiana Jones », le mélange aventure et mysticisme a déjà fait ses preuves. Et c'est peut-être en cela que le défi relevé était trop grand car, si l'on ne peut nier l'investissement de Gilles Legardinier, on peut reprocher la lenteur et la lourdeur du roman.
Dans une enquête, hormis la recherche en elle-même, on porte une attention particulière au rythme du récit, or on ressent ici quelques longueurs dans l'avancée des investigations. Avec plus de 500 pages, « le premier miracle » se devait d'avoir des protagonistes principaux hors normes et attachants : ce n'est malheureusement pas le cas. Ben, l'historien, est forcément je m'en foutiste, cynique et plein d'auto-dérision pour masquer son manque de confiance en lui. Karen, l'agent secret, est non seulement très belle, mais aussi froide et sans grande empathie. Ajoutant à ces clichés, chaque personne qu'ils croisent (ou presque) inverse leurs rôles. L'alchimie entre ces deux personnages ne prend pas et fait que l'attention du lecteur faiblit au fil des pages.
Là où les personnages ne réussissent pas à convaincre, l'énigme manque également d'attrait. de (trop) longues descriptions, des joutes verbales qui ne servent pas l'enquête.
Il n'en demeure pas moins que l'intrigue de base est ambitieuse et que le cocktail proposé par l'auteur saura trouver un public large : nazi, ésotérisme et humour. L'auteur évoque plusieurs pans de l'Histoire liés à l'enquête et le lecteur se retrouve alors embarqué dans une course-poursuite infernale pour empêcher qu'une arme absolue, conçue 2500 ans avant notre ère en Mésopotamie, tombe entre les mains de nazis. Tout un programme ! Histoire, suspense, science, aventure sont au rendez-vous.
À noter : un code secret permet sur le site de l'auteur, d'accéder à d'autres informations pour compléter l'enquête. Brillante idée !
À vouloir mélanger histoire, aventure, humour, romance… Gilles Legardinier nous perd dans ce roman qui manque d'équilibre.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
