Mayday

Ô sainte Ursule, gardienne des jeunes filles et des drapiers!
Y a-t-il plus beau que chemises d’homme, robes de femme,
pyjamas et dormeuses d’enfant
s’escouant sur les vagues du soleil dans une nuit de ventôse,
nageant dans les océans de la pluie au mitan d’avri,
claquant des dents en grelotant dans la musique du verglas?
Y a-t-il plus poétique que ces silhouettes s’évadant de l’existence
en volant dans l’air du temps avec les petits zozeaux du Paradis
tandis que les chiens courâillent à côté de zeux
et que la neige neige à plein ciel?

cette satrée vérité que toute fille d’Ève est appelée à porter.
How do I say this sans mettre le feu à la poudrière?
Souris pas tuable, pneus smooth comme les fesses d’un bébé, shit à marde!
Elle est morte, la vache à Maillotte,
elle est morte la tête dans le potte
derrière la porte!
Je veux pas ramener la peur dans le village
ni le monstre Bium Bium au châssis de la nuit,
mais pour l’amour du ciel qui s’agrandit dans les yeux du petit,
faut laisser la vase s’accalmir au fond du puits
pour que l’eau redevienne claire.

Well well well, let me tell you, Oogie Boogie Man,
by the looks of this escalating chaos,
no propane-powered Zamboni will reflatten the surface of this ice rink.
No vulcanized-rubber firehose will suffice to contain this blazing inferno.
And no smoke-jumping firefightin’ squad team coupled with law-abiding,
clean-shaven, after-shaved Mister Percy will be able to rescue
our oxygen-deprived Mam’zelle.

Ceci dit, à matin, en me promenant
dans les courants d’air de mon logis,
j’écoute la Lady Day.
Oh the scent of magnolias sweet and fresh,
then the sudden smell of burnin’ flesh.
Aux tristes fenêtres de ma seulitude, la neige tombée
comme des larmes.
Aux belles fenêtres givrées de ma bäckyard,
l’hyver me rassure que la terre souffre
mais qu’on n’a pas fini de la rachever.