Il est des mélancolies douces, dans lesquelles on s'emmitoufle, qui tiennent compagnie, qui offrent un drôle de plaisir et donnent du sens à la vie. Cette mélancolie, Victor Hugo l'écrit bien, c'est le bonheur d'être triste.
La déprime passagère est normale et ne relève en rien de la maladie. Celles et ceux qui n'en sont pas assez convaincus croient qu'une vie normale n'est jamais qu'un long fleuve tranquille.
Une vie réussie n'est pas une vie sans larmes ni état dale, mais une vie dont les larles, quand elles viennent, ont un goût moins amer. Il faut conserver ses larmes, ne pas en avoir peur et surtout ne pas en faire un symptôme, un indice de faiblesse ou l'annonce d'une maladie.
Le premier temps du neuro-bonheur est un apprentissage de la lenteur.
Notre cerveau est notre meilleure arme antidéprime. Il déborde d'énergie pour peu que l'on sache travailler avec lui, ne pas le contrer et bien l'entraîner. Nous avons sous notre crâne une véritable machine à bonne humeur. Sauf qu'elle nous a été donnée sans mode d'emploi.