Qui n'a jamais subi les assauts répétés de ces militants de la morosité qui se plaignent en boucle et entretiennent leur déprime comme d'autres leur santé ?
Nous ne sommes pas affectés par les événements, mais par ce que nous en percevons.
Poser un autre regard sur soi est la meilleure manière de trouver l'optimisme. Ce sont les mélancoliques repentis qui vivent avec le plus de gourmandise la découverte de la souplesse et leurs petits et grands moments de plaisir. Il n'y a pas meilleur expert en qualité de vie que celui qui a surmonté un coup de déprime et a pu cultiver après la tristesse un aspect plus souriant de lui-même.
Il est difficile de trouver le bonheur en nous, mais impossible de le trouver ailleurs. (Chamfort)
La pensée rigide ne pardonne aucune occasion manquée. Elle vous les reproche plusieurs années après. L'apprentissage de la souplesse permet d'accepter que les échecs soient des étapes aussi indispensables que les réussites.
On ne se console pas de ses chagrins, on s'en distrait... Il faut secouer la vie, autrement elle nous ronge. (Stendhal)
Nous avons besoin de souvenirs pour vivre, et d'oubli pour survivre.
Le "comment je m'en sors" est plus efficace que le "pourquoi ça tombe sur moi".
Avec tout le respect que je dois à votre cerveau... Et au mien, je peux comparer ce noble organe à un grelot. Oui, un grelot, comme celui que les vaches portent à leur cou et qui sonne quand elles marchent. Il y a au milieu du cerveau une petite boule qui s'agite dans tous les sens. C'est la bille du grelot. Si lon devait lui donner un nom plus médical ou anatomique, on l'appellerait amygdale cérébrale ou système limbique. Autour du grelot ou de la zone de l'émotion se trouve l'écorce du cerveau, le cortex, la partie de nos neurones qui nous sert à penser, à réfléchir, à raisonner. La communication entre le grelot et le cortex n'est pas la même à tous les âges de la vie. Quand on devient sage, que l'on mature, on développe davantage son cortex que son grelot. Il faut rechercher ce qui réveille l'amygdale, émeut ou étonne.
Penser trop vite angoisse.