AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782923975092
104 pages
Les éditions Héliotrope (18/02/2013)
3/5   2 notes
Résumé :
Redressements assis, courses, lancers de grenade, traversées des rivières et des boisés infestés d?insectes, le fusil à la main ; sous les ordres du caporal-chef Bourgouin et du sergent Lebel, les recrues suent. Il fait chaud cet été-là sur la base militaire de Valcartier. Après l?entraînement, la camaraderie prévaut. Dans ce monde d?hommes, Woost est le plus épatant des soldats en devenir. Blond, grand, carré, on le dirait sorti d?un film de guerre. Tout le contrai... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

critiques presse (1)
LaPresse
24 juin 2013
Classique récit d'apprentissage porté par une large part d'autodérision.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J’avais beaucoup de mal à mettre en application le proverbe À chaque jour suffit sa peine. La peine appréhendée du lendemain, du surlendemain et des autres jours me hantait. À la peine du jour s’ajoutait le poids de devoir la revivre jusqu’à la fin de l’été. Je me sentais très lourd et nous devions escalader un mur et sauter de l’autre côté. J’ai roulé au sol comme il était prescrit de le faire, pour amortir la chute, ensuite j’ai eu l’impression de ne plus jamais pouvoir me relever, je me demandais si j’en aurais été capable si un camarade ne m’avait pas tendu la main pour m’aider.
Commenter  J’apprécie          40
Ma vie à Valcartier était une attente, j’attendais la fin, la fin de l’été, la fin de mon service militaire. Espoir, la fin brillait comme le soleil, m’éclairait. Désespoir, elle disparaissait, je paniquais, plongé dans le noir. Puis elle pointait au loin, s’élevait, m’éclairait à nouveau, je me remettais à voir.
Je songeais à ceux qui avaient fait la guerre, dans les tranchées et tout, pour de vrai, avec de vraies balles. Une autre façon de relativiser mon malheur.
Commenter  J’apprécie          00
Je savais être sage pour mon âge, on me l’avait parfois dit, et ça ne m’empêchait pas de faire le fou comme tout le monde quand il le fallait, de boire, de tomber, de brouter du gazon. Autrement dit, j’étais un être complet.
En plus de savoir écrire des poèmes, j’étais capable d’endurer l’entraînement militaire. En plus de savoir m’objecter, j’étais capable d’obéir bêtement, par exemple de rester étendu de très longues minutes sur des nids de fourmis.
Commenter  J’apprécie          00
Les chansons étaient toujours faciles à apprendre. Après avoir entendu deux strophes, nous connaissions le reste, le principe. J’ignore qui les inventait, si elles faisaient partie du patrimoine militaire ou s’il incombait aux sous-officiers d’en composer, d’en improviser. En tout cas, elles existaient, on dirait bien. Elles donnaient en plus un certain ton publicitaire à notre compagnonnage.
Commenter  J’apprécie          00
L’effort physique avait au moins la vertu de garder occupé, il me sauvait d’une certaine manière, il me soustrayait au redouté devoir social, mais j’étais bien content d’avoir fini de forcer avec mon corps, contentement qui me rendait parfois un peu plus sociable. Paradoxe.
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
autres livres classés : initiatiqueVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3210 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}